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«Inacceptable!»...C’est l’avis de Gérald Darmanin ce jeudi matin concernant un simulacre de noyade imposé à des recrues de l’école de police d’Oissel (Seine-Maritime) vendredi dernier...L’«exercice» filmé à de multiples reprises vaut une suspension prochaine de l’instructeur de police à l’initiative et l’ouverture d’une enquête administrative confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).

«C’est tout à fait inacceptable regrette le ministre de l’Intérieur ce jeudi sur France 2...J’ai demandé qu’on suspende ce formateur et j’ai aussi convoqué le directeur de l’école de police d’Oissel...Il sera convoqué d’ici la fin de la semaine ».

«La police nationale doit respecter les règles»:

«Il n’y a aucune possibilité de faire ce genre de choses absolument inacceptables...La police nationale y compris dans ses écoles doit respecter les règles comme tout le monde» a ajouté Gérald Darmanin.

De son côté,la police nationale a réagi dans la nuit...«Ce comportement et cette méthode ne peuvent pas être tolérés et sont fermement condamnés par la direction générale de la police nationale» a ajouté l’institution en annonçant également la convocation du directeur de l’école par le Directeur général de la police nationale (DGPN).

Selon nos informations,ce jour-là,42 vidéos de cet exercice auquel participaient 30 recrues ont été filmées...Les élèves, qui auraient signé une décharge avant de se prêter à la séance ont le visage recouvert d’un tee-shirt et sont aspergés d’eau pour simuler une noyade.Des coups dans l’abdomen sont essuyés dans le même temps tandis qu’il leur est intimé de chanter la Marseillaise ou «La Danse des Canards».

Kelenner a écrit : ↑30 novembre 2023 15:30 Au delà de la bêtise insondable de la chose, quel est l’objectif pédagogique d’un tel « exercice «  ? Quand on voit le niveau des formateurs, on comprend mieux celui de certains policiers.

LOFOTEN a écrit : ↑30 novembre 2023 15:58 Ce n'est pas un stage GIGN ou RAID ! Ces formateurs méritent la porte ou du moins arpenter de nouveau le terrain!

coincetabulle a écrit : ↑30 novembre 2023 20:58 n'importe quoi ....

le rôle d'un agent de police ce n'est pas de résister à un interrogatoire. sont rôle c'est d'appliquer et de faire appliquer la loi.
on a pas besoin de guerrier sujet aux pires actes de violences mais de policier capable de gérer la société dans ce qu'elle a de plus complexe.

j'imagine assez bien le genre d'agent qu'on obtient une fois sortie de l'école après ce genre de formation. des fous furieux totalement déconnectée de la société.

Au delà de la bêtise insondable de la chose, quel est l’objectif pédagogique d’un tel « exercice « ?

Crapulax a écrit : ↑01 décembre 2023 07:17

Au delà de la bêtise insondable de la chose, quel est l’objectif pédagogique d’un tel « exercice « ?

Ne pas paniquer lorsque sa vie est en danger en ayant pleine conscience de ce risque....Ne pas reculer une fois que l'on a décidé de son propre chef..Affronter la mort en face sans trembler des genoux.

Un formateur de l’école de police d’Oissel, près de Rouen, a été suspendu après la diffusion d’une vidéo montrant un simulacre de noyade imposé aux élèves.
Une enquête administrative de l’IGPN, la « police des polices », a été lancée, a annoncé la police nationale jeudi.
Ce n’est pas la première fois que cet établissement fait parler de lui. Plusieurs affaires récentes ont mis en lumière des dysfonctionnements.

Ça n’a aucun intérêt pédagogique. On ne prépare pas ces jeunes collègues à intégrer des unités d’élite, comme la BRI ou le Raid ».

« Un vrai sujet concernant l’encadrement »
Pour ce policier cité plus haut, cette affaire montre « qu’il y a un vrai sujet concernant l’encadrement dans cette école », créée en mars 1998, et qui forme environ 900 élèves par an. « Il y a eu pas mal d’histoires dans le passé, c’est juste un joyeux bordel là-bas », assure-t-il. L’établissement a notamment fait parler de lui dans la presse au début du mois d’octobre dernier. Un responsable de la Licra, la ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, s’était rendu sur le site pour animer une conférence. Avant son intervention, il a croisé un élève se promenant avec un exemplaire de Mein Kampf, le livre écrit par Adolf Hitler.

Le service de communication de l’institution, contacté à l’époque par France 3, a expliqué que le propriétaire de l’ouvrage le détenait « depuis ses années lycées », et qu’il en avait fait l’acquisition « sur les conseils de son professeur d’Histoire pour mieux comprendre la Shoah et le terrible système d’extermination mis en œuvre par l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale ». Il devait le « prêter à un autre élève de l’école, défenseur de la communauté LGBT, qui souhaitait se documenter sur la condition homosexuelle subie sous le nazisme ». L’incident a valu aux élèves un rappel à la déontologie.

« Plusieurs enquêtes ont déjà été menées »
En 2021, c’est une affaire de viol qui avait ébranlé l’établissement. Une élève a déposé plainte contre l’un de ses camarades de promotion qui l’aurait agressé sexuellement, une nuit, après une soirée alcoolisée. Une information judiciaire, toujours en cours, a été ouverte du chef de viol, selon France Bleu. L’élève suspecté des faits a été placé sous contrôle judiciaire.