Géopolitique du riz
Posté : 15 décembre 2023 09:02
Quelques articles sur le riz, ici, là ou là-bas.
On est face à une équation foireuse : (inflation en Inde) + (élection en Inde en 2024) = (gouvernement indien actuel qui arrête ses exportations de riz pour favoriser l'offre dans son pays et y garantir un prix bas pour gagner des électeurs). Sauf que vu que l'Inde est, de loin, le premier exportateur mondial de riz, du coup les prix augmentent à l'international. Et nombre de pays pauvres, notamment en Afrique et en Asie, ont une population qui se nourrit énormément de riz (ou plutôt de brisures de riz, des bouts de grains de riz cassés lors de la préparation de ces céréales et qu'on trouve chez nous comme nourriture pour chien), et galèrent avec des prix qui augmentent. Ou comment un pays qui se veut le leader des pays pauvres, le seul à vraiment s'intéresser à eux d'égal à égal, ruine ces pays pour de basses questions de politique politicienne intérieure.
La Japon et d'autres pays augmentent leurs exportations pour combler un peu les trous, mais les prix vont quand même augmenter. Sans peu pour nos portes-monnaie, mais de trop pour les portes-monnaie des pays pauvres.
Par ailleurs le delta du Mékong coule. Entre le changement climatique qui provoque de plus en plus de tempêtes dans la région et les pays voisins qui construisent de plus en plus de barrages sur le Mékong et ses affluents, ce qui bloque les limons et provoque un écoulement plus rapide de l'eau, l'érosion s'accélère dans le delta, et il "coule" petit à petit, de plus en plus de terres partent à la mer. Sans compter que, de l'autre côté, on détruit les mangroves, ces marais d'eau de mer, pour gagner de la surface agricole. Sauf que les mangroves retiennent la mer justement, qui s'est mise à éroder les côtes et à remonter un peu plus dans les embouchures du delta, salinisant les sols et les rendant incultes. Or c'est dans le delta du Mékong qu'est produit 90% du riz exporté par le Vietnam, qui est le troisième exportateur mondial, et qui voit sa production baisser malgré une politique de déboisement à des fins de riziculture.
On est face à une équation foireuse : (inflation en Inde) + (élection en Inde en 2024) = (gouvernement indien actuel qui arrête ses exportations de riz pour favoriser l'offre dans son pays et y garantir un prix bas pour gagner des électeurs). Sauf que vu que l'Inde est, de loin, le premier exportateur mondial de riz, du coup les prix augmentent à l'international. Et nombre de pays pauvres, notamment en Afrique et en Asie, ont une population qui se nourrit énormément de riz (ou plutôt de brisures de riz, des bouts de grains de riz cassés lors de la préparation de ces céréales et qu'on trouve chez nous comme nourriture pour chien), et galèrent avec des prix qui augmentent. Ou comment un pays qui se veut le leader des pays pauvres, le seul à vraiment s'intéresser à eux d'égal à égal, ruine ces pays pour de basses questions de politique politicienne intérieure.
La Japon et d'autres pays augmentent leurs exportations pour combler un peu les trous, mais les prix vont quand même augmenter. Sans peu pour nos portes-monnaie, mais de trop pour les portes-monnaie des pays pauvres.
Par ailleurs le delta du Mékong coule. Entre le changement climatique qui provoque de plus en plus de tempêtes dans la région et les pays voisins qui construisent de plus en plus de barrages sur le Mékong et ses affluents, ce qui bloque les limons et provoque un écoulement plus rapide de l'eau, l'érosion s'accélère dans le delta, et il "coule" petit à petit, de plus en plus de terres partent à la mer. Sans compter que, de l'autre côté, on détruit les mangroves, ces marais d'eau de mer, pour gagner de la surface agricole. Sauf que les mangroves retiennent la mer justement, qui s'est mise à éroder les côtes et à remonter un peu plus dans les embouchures du delta, salinisant les sols et les rendant incultes. Or c'est dans le delta du Mékong qu'est produit 90% du riz exporté par le Vietnam, qui est le troisième exportateur mondial, et qui voit sa production baisser malgré une politique de déboisement à des fins de riziculture.