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Un homme âgé de 20 ans est dans le coma depuis son interpellation mouvementée dans la nuit de mercredi à jeudi à Montfermeil (Seine-Saint-Denis)...«Il est dans un état très sérieux» confirme une source proche de l’enquête.

Cette nuit-là peu après minuit, le commerçant d’une petite épicerie de la rue Henri-Barbusse appelle police secours.Il indique qu’un homme «en état d’ébriété et très agressif créé du désordre» dans son magasin...Une première patrouille de la brigade anticriminalité (BAC) arrive sur les lieux...L’individu se trouve toujours dans l’épicerie et ne paraît pas décidé d’en sortir.

«Il ne s’est pas calmé» complète cette même source ajoutant que les fonctionnaires «parlementent longuement avec lui mais ne parviennent pas à le raisonner»...Il résiste,se montre véhément et refuse toujours de sortir de la boutique...Il s’ensuit une empoignade au cours de laquelle «un policier est mordu au doigt et reçoit un coup de pied au visage»,poursuit notre source...Il en sera quitte pour 10 jours d’ITT (incapacité temporaire totale).

Des renforts sont appelés sur place...Pour maîtriser l’homme visiblement ivre,un policier fait usage de son pistolet à impulsion électrique.C’est alors que l’homme aurait fait «un puis deux arrêts cardiaques»...Une vidéo tournée pendant l’intervention qui a circulé un temps sur un compte X (anciennement Twitter),montre un policier effectuer un massage cardiaque sur un homme à terre.

...Le blessé est transporté inconscient en urgence à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière (Paris XIIIe).

Ce vendredi midi,il n’avait pas repris connaissance et se trouvait toujours dans un état très grave.Deux enquêtes ont été diligentées en parallèle. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN),la police des polices a été saisie et les policiers ont été entendus pour «des faits potentiels de violences par personne dépositaire de l’autorité publique»,indique le parquet de Bobigny....Il s’agit d’établir les circonstances de l’intervention et les conditions de l’usage du pistolet.

Dans le même temps,une enquête judiciaire a été confiée à la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis pour les faits de violences sur les policiers, notamment sur ce fonctionnaire de la BAC qui est intervenu en première intention et a été blessé au doigt.

Fonck1 a écrit : ↑05 janvier 2024 18:14 ha en première instance, je n'avais pas vu qu'il s’étaient servit de leur taser.
bon bah il avait qu'à obtempérer le con.
ce n'est qu'un fait divers sans interêt.
next.

Montfermeil : un homme décède suite à son interpellation après avoir reçu 12 coups de Taser

Un homme d’une trentaine d’années est décédé, le 5 janvier, dans un hôpital parisien, à la suite de son arrestation. Alcoolisé et en crise de délire, il a reçu douze décharges de Taser lors de son interpellation par dix-huit fonctionnaires de police.

L’usage des Taser en question
Le soir des faits, il est presque minuit quand un gérant de la supérette située rue Henri-Barbusse appelle la police. Il ne parvient pas à faire quitter les lieux à un homme en « état de surexcitation » et « d’agressivité ». Ce dernier n’est pas un inconnu pour les agents.

Depuis quelques jours déjà, ses comportements inhabituels et violents ont poussé les forces de police à prévenir sa mère. « Je ne suis pas bien, on est rentré dans ma tête », lui aurait confié le trentenaire en crise. Et quand les policiers arrivent dans la supérette, l’homme, « de forte corpulence », ne se laisse ni convaincre, ni faire.

Il mord un des fonctionnaires qui tentent de l’interpeller, avant de se réfugier dans l’étroite réserve du magasin. En tout, 18 policiers interviennent ce soir-là. Face à eux, un homme qu’ils savent non armé. Six d’entre eux font usage de leur arme. Ils l’utilisent en mode contact, c’est-à-dire en la plaçant directement sur le corps de la victime. « Une méthode, rappelle le Monde, mise en œuvre en derniers recours lorsque les tirs d’ardillons paralysants se révèlent insuffisants pour venir à bout d’un individu récalcitrant. »


L’affaire pose de nouveau la question de l’usage des Taser. Présenté comme « à létalité réduite », le pistolet à impulsions électriques (PIE) est critiqué de longue date par les organisations de défense des droits de l’homme. « On s’aperçoit que ces armes peuvent tuer quand elles sont mal utilisées ou utilisées par des personnes mal formées. En outre, elles peuvent être utilisées de manière abusive, pour infliger des tortures, des traitements dégradants », rappelait Fanny Gallois, responsable du programme Libertés d’Amnesty International France, lors du dernier salon Milipol.

Malgré ces risques, leur usage est en augmentation constante et leur disponibilité dans la police a été multipliée par vingt entre 2014 et 2023. « Avec 2 995 usages opérationnels recensés en 2022, le recours à cette arme est en hausse de 11 % par rapport à l’année précédente », précisait le dernier rapport annuel de l’IGPN. Pire, le T7, nouveau modèle dont la police est progressivement équipée, permet, selon l’AFP, « des décharges plus intenses ».

UBUROI a écrit : ↑09 janvier 2024 13:33

Montfermeil : un homme décède suite à son interpellation après avoir reçu 12 coups de Taser

Un homme d’une trentaine d’années est décédé, le 5 janvier, dans un hôpital parisien, à la suite de son arrestation. Alcoolisé et en crise de délire, il a reçu douze décharges de Taser lors de son interpellation par dix-huit fonctionnaires de police.

On manque de FDO ... Pas dans le 93!

L’usage des Taser en question
Le soir des faits, il est presque minuit quand un gérant de la supérette située rue Henri-Barbusse appelle la police. Il ne parvient pas à faire quitter les lieux à un homme en « état de surexcitation » et « d’agressivité ». Ce dernier n’est pas un inconnu pour les agents.

Depuis quelques jours déjà, ses comportements inhabituels et violents ont poussé les forces de police à prévenir sa mère. « Je ne suis pas bien, on est rentré dans ma tête », lui aurait confié le trentenaire en crise. Et quand les policiers arrivent dans la supérette, l’homme, « de forte corpulence », ne se laisse ni convaincre, ni faire.

Il mord un des fonctionnaires qui tentent de l’interpeller, avant de se réfugier dans l’étroite réserve du magasin. En tout, 18 policiers interviennent ce soir-là. Face à eux, un homme qu’ils savent non armé. Six d’entre eux font usage de leur arme. Ils l’utilisent en mode contact, c’est-à-dire en la plaçant directement sur le corps de la victime. « Une méthode, rappelle le Monde, mise en œuvre en derniers recours lorsque les tirs d’ardillons paralysants se révèlent insuffisants pour venir à bout d’un individu récalcitrant. »


L’affaire pose de nouveau la question de l’usage des Taser. Présenté comme « à létalité réduite », le pistolet à impulsions électriques (PIE) est critiqué de longue date par les organisations de défense des droits de l’homme. « On s’aperçoit que ces armes peuvent tuer quand elles sont mal utilisées ou utilisées par des personnes mal formées. En outre, elles peuvent être utilisées de manière abusive, pour infliger des tortures, des traitements dégradants », rappelait Fanny Gallois, responsable du programme Libertés d’Amnesty International France, lors du dernier salon Milipol.

Malgré ces risques, leur usage est en augmentation constante et leur disponibilité dans la police a été multipliée par vingt entre 2014 et 2023. « Avec 2 995 usages opérationnels recensés en 2022, le recours à cette arme est en hausse de 11 % par rapport à l’année précédente », précisait le dernier rapport annuel de l’IGPN. Pire, le T7, nouveau modèle dont la police est progressivement équipée, permet, selon l’AFP, « des décharges plus intenses ».

Mal recrutés, mal formés...
Moi, je ne les fréquente pas, ou le moins possible.