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Fonck1 a écrit : ↑08 février 2024 06:57 Pour la Commission, le paquet législatif adopté par le Parlement hongrois en décembre est incompatible avec le droit européen. Des ONG, elles, y voient une nouvelle offensive visant à museler les contre-pouvoirs.

Budapest de nouveau dans le viseur de l'union européenne, après l'adoption d'un "bureau indépendant de protection de la souveraineté".

Après "une évaluation approfondie", "la Commission soulève des sérieuses préoccupations quant à la conformité [de la nouvelle loi] avec le droit de l'UE", notamment concernant "le principe de démocratie, les droits électoraux, le respect de la Charte des droits fondamentaux de l'UE, la protection des données de l'UE et plusieurs règles applicables au marché intérieur", précise une porte-parole.

en effet, sont visé les oppistions :

Plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Amnesty International, ont dénoncé la volonté du gouvernement de "faire taire les voix critiques", estimant que pourraient être ciblés "journalistes, entreprises, syndicats, églises et municipalités".

L'ue a envoyé une mise en demeure, la Hongrie a deux mois pour y répondre, nous allons peut être assister au début du procédure d'éviction d'un premier pays européen face au droit d'opposition.

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 9efd&ei=20

UBUROI a écrit : ↑08 février 2024 21:53 Zone euro ou pas, il s'agit d'une violation du droit de l'UE. Et l'UE retient 21 Mrds€ de fonds européens dans le cadre de différentes procédures en raison des manquements à l’État de droit reprochés à Budapest.
Le 1/3 du budget de l'état hongrois, rien que ça!

Calamity Jane a écrit : ↑10 février 2024 01:48 Dans votre lien, il n'y a que le point de vue de l'opposition.

UBUROI a écrit : ↑08 février 2024 21:53 Zone euro ou pas, il s'agit d'une violation du droit de l'UE. Et l'UE retient 21 Mrds€ de fonds européens dans le cadre de différentes procédures en raison des manquements à l’État de droit reprochés à Budapest.
Le 1/3 du budget de l'état hongrois, rien que ça!

UBUROI a écrit : ↑10 février 2024 18:20

UBUROI a écrit : ↑08 février 2024 21:53 Zone euro ou pas, il s'agit d'une violation du droit de l'UE. Et l'UE retient 21 Mrds€ de fonds européens dans le cadre de différentes procédures en raison des manquements à l’État de droit reprochés à Budapest.
Le 1/3 du budget de l'état hongrois, rien que ça!

La Hongrie n'aura pas ces 21Mrdd, zone euro ou pas, sauf à s'aligner

vivarais a écrit : ↑10 février 2024 19:43 Et pour les récupérer , il ne paiera pas sa participation à l'UE

vivarais a écrit : ↑10 février 2024 19:43

UBUROI a écrit : ↑10 février 2024 18:20

La Hongrie n'aura pas ces 21Mrdd, zone euro ou pas, sauf à s'aligner

Et pour les récupérer , il ne paiera pas sa participation à l'UE
Ce sera un bras de fer et comme l'UE ne voudra pas de hongriexit c'est elle qui cédera
Vous avez oublié qu'il y a eu un précédent avec Margaret Thatcher
Et au bras de fer ce fut elle qui gagna et encore bien plus que le différent qui l'opposait à l'UE
Ce n'est pas pour rien qu'elle fut surnommée "la dame de fer"
https://books.openedition.org/igpde/4728?lang=fr
l'UE est un chien qui n'a pas de dents et qui aboie
Mais si çà vous plait d'y croire tout comme pour les 4 pelerins qui réussiraient à empêcher l'AFD en manifestants

Comme le prévoient les règles, Bruxelles a envoyé à Budapest une lettre de mise en demeure pour violations du droit de l'UE. Le gouvernement hongrois a désormais deux mois pour y répondre. Si la Commission n'est pas satisfaite, elle devra in fine saisir la justice européenne. Si les juges de Luxembourg valident le raisonnement de l'exécutif européen, ils peuvent infliger des pénalités financières à la Hongrie.

« On peut penser que le gouvernement Orban ne bougera pas, attendra l'arrêt de la Cour, ce qui peut prendre jusqu'à deux ans, et appliquera sa loi d'ici là », explique un expert de la Commission. Les juges de Luxembourg avaient infligé en 2021 des astreintes sévères de 500.000 euros par jour à la Pologne au sujet de la mine de lignite de Turow.

Fonds gelés

Cette nouvelle procédure contre la Hongrie est déconnectée de celle de 2022, au titre du mécanisme de conditionnalité, un instrument adopté en 2020 qui sanctionne les Etats membres pour les atteintes à l'Etat de droit qui ont un impact sur le budget européen. « L'activation du mécanisme doit établir un lien avec le budget », rappelle la même source.

La Commission a certes débloqué mi-décembre quelque 10 milliards d'euros en faveur de la Hongrie , suite à l'adoption de mesures correctives que Bruxelles a jugé satisfaisantes. Mais quelque 21 milliards de fonds européens auxquels pourrait prétendre Budapest demeurent gelés par l'UE dans le cadre de différentes procédures de sauvegarde de l'Etat de droit.
Budapest aurait bien besoin des fonds européens pour pallier les difficultés économiques actuelles de la Hongrie.

Sud Ouest
Par Clément Solal, à Bruxelles
Publié le 10/01/2024 à 18h05.
Mis à jour le 12/01/2024 à 21h12.

Priver le gouvernement hongrois de son droit de vote au sein du Conseil de l’Union européenne (UE). Tel est l’objectif de la pétition lancée lundi 8 janvier par Petri Sarvamaa, un eurodéputé conservateur finlandais de premier plan. L’idée serait de sanctionner les multiples atteintes de Budapest aux principes démocratiques - comme l’indépendance de la justice et le pluralisme médiatique - via l’Article 7 (2) des traités européens. Le timing n’a rien d’anodin : l’ambition affichée est également d’empêcher le nationaliste Viktor Orbán d’user et d’abuser de son pouvoir de blocage à Bruxelles, qui paralyse en ce moment le plan de soutien de 50 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine. Selon de multiples sources parlementaires, le déclenchement de cette procédure inédite a de bonnes chances d’être soutenu par un vote du Parlement européen, possiblement dès la semaine prochaine, à l’occasion de la session plénière de l’institution à Strasbourg.

Cépajuste a écrit : ↑10 février 2024 20:34 Aucun pays n'a jamais été privé de ses droits de vote au Conseil européen, pour une bonne raison : il faut l'unanimité. Or la Hongrie a des alliés au sein de l'UE. De plus, priver un pays de ses droits provoquerait une crise institutionnelle et renforcerait le sentiment antieuropéen en Hongrie et dans d'autres pays.

UBUROI a écrit : ↑10 février 2024 20:46

Cépajuste a écrit : ↑10 février 2024 20:34 Aucun pays n'a jamais été privé de ses droits de vote au Conseil européen, pour une bonne raison : il faut l'unanimité. Or la Hongrie a des alliés au sein de l'UE. De plus, priver un pays de ses droits provoquerait une crise institutionnelle et renforcerait le sentiment antieuropéen en Hongrie et dans d'autres pays.

Reste l'argent et ces 21 Mrds€ ...mis sous séquestre. 30% du budget hongrois "c'est pas rien"!