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On entends souvent des discours populistes, sur le salaire des agriculteurs qui serait de 400 euros par mois.

À titre de comparaison, les 10 % des Français les mieux lotis gagnent 3 300 euros par mois, et les plus pauvres 990 euros. L’Insee précise par ailleurs que le niveau de vie est calculé à partir du revenu annuel disponible, net des impôts directs, et en fonction de la composition du ménage.

le niveau de vie médian de la filière « bovins viande » était de 19 500 euros, tandis que celui de la filière viticole s’établissait à 27 100 euros.

l’agriculture conventionnelle reste plus rémunératrice que le bio. L’écart est particulièrement criant pour les deux filières qui concentrent la plus grande part de bio : le maraîchage (21,5 % de bio en 2020) et la production de fruits (18,5 %). L’excédent brut d’exploitation par exploitant, qui mesure la rentabilité, y était inférieur respectivement de 57,7 % et 31,1 % en bio par rapport à l’agriculture conventionnelle.

Les petites exploitations plus touchées

Un taux de pauvreté élevé sur les petites exploitations

Dans le modèle actuel le niveau de vie croît également avec la taille des exploitations. Les petites exploitations compte 23 % de personnes pauvres à leur tête, les exploitations moyennes en dénombrent 17 % et les grandes 10 %. Seule exception à cette règle : les micro-exploitations, dont le taux de pauvreté atteignent 15 %.

Toutes exploitations comprises, le taux de pauvreté s’élève à 16 % pour les exploitants agricoles, et est donc supérieur à celui de la population générale, à 14 %. Ce dernier est défini par un niveau de vie inférieur à 60 % du niveau de vie médian.

L’Insee souligne cependant que les ménages agricoles déclarent moins souvent faire face à des difficultés de logement ou des restrictions de consommation, grâce à l’autoconsommation des produits alimentaires. Inversement corrélé au niveau de revenu, le taux de pauvreté atteignait 11,5 % pour les viticulteurs, mais grimpait à 21,5 % pour les producteurs de viande bovine.

https://www.huffingtonpost.fr/economie/ ... 30458.html
donc, nous sommes encore une fois dans une spirale où tout le monde va être mis à la même enseigne, alors qu'il faudrait compenser là où ça ne va pas, sinon, on va encore enrichir les riches et à peine permettre aux pauvres de s'en sortir.
l'illogisme made in France.

Un boulot éprouvant pour 1.000 mensuel pour beaucoup d'entre eux si j'ai bien suivi ,c'est anormal.

Il manque deux données essentielles :

-les disparités sont énormes entre les gros exploitants, millionnaires, et les petits qui galèrent. La moyenne n’a donc pas beaucoup de signification.

-présenter les revenus comme ceux des salariés n’a pas grand sens si on ne précise pas ce qu’on déduit : charges, crédits etc… et si on ne rappelle pas que la quasi totalité des agriculteurs sont propriétaires de leur résidence principale, et n’ont pas de charges de logement contrairement à l’écrasante majorité des français.

Globalement, la majorité ne sont pas trop à plaindre, même s’il est vrai que pour chialer ils sont imbattables.

Kelenner a écrit : ↑28 février 2024 14:44 Il manque deux données essentielles :

-les disparités sont énormes entre les gros exploitants, millionnaires, et les petits qui galèrent. La moyenne n’a donc pas beaucoup de signification.

-présenter les revenus comme ceux des salariés n’a pas grand sens si on ne précise pas ce qu’on déduit : charges, crédits etc… et si on ne rappelle pas que la quasi totalité des agriculteurs sont propriétaires de leur résidence principale, et n’ont pas de charges de logement contrairement à l’écrasante majorité des français.

Globalement, la majorité ne sont pas trop à plaindre, même s’il est vrai que pour chialer ils sont imbattables.

si tu étais chasseur ,, tu aurais vu un tas de métayer qui déboulent en 4x4 (véhicule d'expoitation à ne pas inclure....)

Kelenner a écrit : ↑28 février 2024 14:44 Il manque deux données essentielles :

-les disparités sont énormes entre les gros exploitants, millionnaires, et les petits qui galèrent. La moyenne n’a donc pas beaucoup de signification.

-présenter les revenus comme ceux des salariés n’a pas grand sens si on ne précise pas ce qu’on déduit : charges, crédits etc… et si on ne rappelle pas que la quasi totalité des agriculteurs sont propriétaires de leur résidence principale, et n’ont pas de charges de logement contrairement à l’écrasante majorité des français.

Globalement, la majorité ne sont pas trop à plaindre, même s’il est vrai que pour chialer ils sont imbattables.

Au départ comme dans la vie tout le monde commence en bas de l'échelle
C'est pareil dans le monde agricole
certains veulent tout et tout de suit et ensuite croulent sous l'endettement
comme beaucoup de français ils sont propriétaires de leur logement parce qu'ils ont emprunté plutôt que de payez un loyer toute leur vie
çà vous échappe que certains agriculteurs ne sont pas propriétaires mais paient des fermages
pour le gauchisme le juif et le paysan c'est riche ,le patron c'est un salaud
Vous n'échappez pas au formatage

Kelenner a écrit : ↑28 février 2024 14:44 Il manque deux données essentielles :

-les disparités sont énormes entre les gros exploitants, millionnaires, et les petits qui galèrent. La moyenne n’a donc pas beaucoup de signification.

-présenter les revenus comme ceux des salariés n’a pas grand sens si on ne précise pas ce qu’on déduit : charges, crédits etc… et si on ne rappelle pas que la quasi totalité des agriculteurs sont propriétaires de leur résidence principale, et n’ont pas de charges de logement contrairement à l’écrasante majorité des français.

Globalement, la majorité ne sont pas trop à plaindre, même s’il est vrai que pour chialer ils sont imbattables.

Même si certaines fermes sont louées, il est exact que les agriculteurs sont souvent propriétaires : 78% contre 58% pour l'ensemble des français. Et les fermes louées le sont généralement avec les terres qui vont avec. La plupart des terres sont en fermage à des prix très bas.
Ajoutons l'autoconsommation, largement répandue: ils ont tous 1 ou 2 cochons, des poulets un verger etc.. Fernand Raynaud disait : et le sel !
Les outils coûtent très cher et les agriculteurs doivent emprunter.
Quelques éléments de réflexion:
https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... us-1455444

"Selon les chiffres du ministère de l'Agriculture, 25% des agriculteurs dépassent des revenus agricoles de 100 000 euros par an; 25% sont en dessous des 30 000 euros par an. 2,5% touchent le RSA en complément de revenus."

Ne confondons pas l'éleveur de chèvres avec 50 têtes et le céréalier de la Beauce avec 5000ha, un ingénieur agronome sur place qui fait marcher l'exploitation tandis que le propriétaire et sa famille vivent à Paris dans un appart à 2 millions d'euros.

19500, c'est pas mal non. Ils veulent combien, 500000 ?
Bon je ne parle pas des viticulteurs, parce que là on va se fâcher.

Ce qui est onéreux est le matos.
Le prix de vente d'un tracteur agricole de 250ch à 300ch varie entre 130 000 à 170 000 euros HT. Une moissonneuse batteuse d'entrée de gamme c'est le même prix.
D'ou le problème des remboursements d'emprunts surtout en cas de récolte catastrophique.

C'est plus cher qu'une bagnole de base.

Le gros matos ça peut se mutualiser entre plusieurs exploitations, notamment via la mise en place de GAEC, et ça s'achète rarement.

Et il ne faut pas oublier les dizaines de produits phytosanitaires. Ca c'est plusieurs fois par an, et ça revient bien cher. Je ne dis pas que c'est inutile, juste que ça rend totalement dépendant des chimistes, à qui on est obligé de lâcher un paquet de sous chaque année.

Mickey a écrit : ↑28 février 2024 19:25 19500, c'est pas mal non. Ils veulent combien, 500000 ?
Bon je ne parle pas des viticulteurs, parce que là on va se fâcher.

19500 € net par an, ça fait le SMIC + 16%

Royal ! De quoi se plaignent-ils ? Pour à peine 35h de travail par jour.

Sachant que c'est le revenu médian, et que donc la moitié des agriculteurs concernés touchent moins que ça.

On a compris que pour certains il y a 2 sortes de pauvres dans la vie.
Il faut être du bon côté pour avoir du crédit de compassion ,pour eux les agriculteurs sont hors jeu.

bonsoir
le revenu agricole est probablement insuffisant ,, mais à coup sur ,il est secret ,,, dans les nimbes ,,,, un peu comme celui des artisans ou des commerçants quoique ces 2 derniers peuvent être sujet à contrôle fiscal