« mexicanisation » des villes du sud, dont Marseille la « narcoville »
Posté : 07 mars 2024 14:34
Marseille décrite par des magistrats comme une « narcoville » en proie à une « guerre asymétrique entre l’Etat et les trafiquants »
Décrivant une « narcoville », où l’incarcération n’empêche pas la poursuite des activités criminelles, ces acteurs en première ligne dans la lutte contre le trafic de drogue ont proposé, devant la commission sénatoriale sur le narcotrafic, des pistes fortes pour le juguler. Selon le président du tribunal de Marseille, « il y va de notre Etat de droit et de la stabilité républicaine ».
« Nous sommes en train de perdre la guerre. » Devant la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic, les magistrats marseillais ont, mardi 5 mars, dressé un état des lieux très préoccupant de l’impact des réseaux de drogue qui gangrènent la deuxième ville de France, au point d’évoquer le terme de « narcoville ». L’explosion, en 2023, du nombre d’assassinats et de tentatives d’assassinat liés aux stupéfiants, avec une cinquantaine de morts et 123 blessés, illustre, selon Olivier Leurent, président du tribunal judiciaire, combien « la guerre est asymétrique entre l’Etat, en situation de vulnérabilité, et des trafiquants qui disposent d’une force de frappe considérable sur le plan des moyens financiers, humains, technologiques et même législatifs ».
Si le narcotrafic n’est pas l’apanage de Marseille, la cité en est, aux yeux des magistrats, « l’épicentre, où il se manifeste dans son expression la plus violente et abîme jour après jour le tissu social ». Publiquement, ces acteurs discrets de la justice ont révélé ce qui se susurre dans les couloirs du palais de justice. Avec des modes de recrutement de tueurs de plus en plus jeunes, sur les réseaux sociaux, les risques sur la propre sécurité des magistrats se sont accrus.
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
https://francedaily.news/marseille/fait ... 64707.html
Décrivant une « narcoville », où l’incarcération n’empêche pas la poursuite des activités criminelles, ces acteurs en première ligne dans la lutte contre le trafic de drogue ont proposé, devant la commission sénatoriale sur le narcotrafic, des pistes fortes pour le juguler. Selon le président du tribunal de Marseille, « il y va de notre Etat de droit et de la stabilité républicaine ».
« Nous sommes en train de perdre la guerre. » Devant la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic, les magistrats marseillais ont, mardi 5 mars, dressé un état des lieux très préoccupant de l’impact des réseaux de drogue qui gangrènent la deuxième ville de France, au point d’évoquer le terme de « narcoville ». L’explosion, en 2023, du nombre d’assassinats et de tentatives d’assassinat liés aux stupéfiants, avec une cinquantaine de morts et 123 blessés, illustre, selon Olivier Leurent, président du tribunal judiciaire, combien « la guerre est asymétrique entre l’Etat, en situation de vulnérabilité, et des trafiquants qui disposent d’une force de frappe considérable sur le plan des moyens financiers, humains, technologiques et même législatifs ».
Si le narcotrafic n’est pas l’apanage de Marseille, la cité en est, aux yeux des magistrats, « l’épicentre, où il se manifeste dans son expression la plus violente et abîme jour après jour le tissu social ». Publiquement, ces acteurs discrets de la justice ont révélé ce qui se susurre dans les couloirs du palais de justice. Avec des modes de recrutement de tueurs de plus en plus jeunes, sur les réseaux sociaux, les risques sur la propre sécurité des magistrats se sont accrus.
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
https://francedaily.news/marseille/fait ... 64707.html