Quand des députés insoumis participent au participent aux attaques contre la dessinatrice Coco
Posté : 13 mars 2024 07:09
LFI confirme que c'est à ça qu'on les reconnait.
Les élus LFI Sophia Chikirou, Sarah Legrain et Carlos Martens Bilongo se sont joints au concert de critiques provoqué par une caricature sur Gaza publiée dans « Libération ». Une polémique née d'une incapacité à comprendre le dessin, et d'une hostilité croissante à la liberté d'expression.
Un député ne devrait pas dire ça, alors trois, n'en parlons pas… Depuis de longs mois, les élus insoumis nous ont habitués à toutes les outrances. Persuadés que la clef de leur accession au pouvoir se trouve dans l'électorat des « quartiers populaires », ils pensent pouvoir le séduire en activant une dynamique identitaire à travers des prises de position radicales. Après avoir défendu l'abaya à l'école, s'être montrés d'une complaisance inouïe envers le Hamas, et même osé des allusions antisémites, on retrouve trois députés LFI participer à la cabale contre la dessinatrice Coco
INTIMIDATION ET MENACES
Rappel des faits : ce lundi 11 mars, Libération publie une caricature de sa collaboratrice. Le procédé, classique dans le dessin de presse, fait s'entrechoquer plusieurs éléments d'actualité, dans un trait émaillé d'humour noir : dans les ruines de Gaza, alors que le ramadan débute, on aperçoit un jeune garçon affamé, en train de pourchasser des rats, réprimandé par sa mère : « t-t-t… pas avant le coucher du soleil ! »
Dans une société française gagnée par l'ultra-sensibilité des « communautés » et les sempiternels appels au « respect », la satire devient un art dangereux, surtout lorsqu'elle porte sur des événements aussi tragiques que ceux qui se déroulent en Palestine. Coco (de son vrai nom Corinne Rey) l'a appris à ses dépens, en croulant sous des centaines de messages imbéciles, injurieux, voire menaçants. La dessinatrice en a publié quelques-uns, dont des mots doux appelant à son meurtre, ou ce message : « Je te souhaite le pire dans ta vie, ignoble personnage. Ils auraient dû te liquider le 7 janvier ».
Une sentence faisant directement référence au passé de Coco : membre de Charlie Hebdo, elle a été prise en otage par les frères Kouachi et forcée par eux d'ouvrir la porte de sécurité blindée le 7 janvier 2015, jour du massacre de la rédaction du journal satirique. Difficile, voire impossible de l'ignorer pour des députés de la Nation. Mais Sophia Chikirou, Sarah Legrain et Carlos Martens Bilongo, tous trois membres de la France insoumise, ont tout de même décidé d'apporter leur écot à la curée contre Coco.
https://www.marianne.net/agora/humeurs/ ... trice-coco
Les élus LFI Sophia Chikirou, Sarah Legrain et Carlos Martens Bilongo se sont joints au concert de critiques provoqué par une caricature sur Gaza publiée dans « Libération ». Une polémique née d'une incapacité à comprendre le dessin, et d'une hostilité croissante à la liberté d'expression.
Un député ne devrait pas dire ça, alors trois, n'en parlons pas… Depuis de longs mois, les élus insoumis nous ont habitués à toutes les outrances. Persuadés que la clef de leur accession au pouvoir se trouve dans l'électorat des « quartiers populaires », ils pensent pouvoir le séduire en activant une dynamique identitaire à travers des prises de position radicales. Après avoir défendu l'abaya à l'école, s'être montrés d'une complaisance inouïe envers le Hamas, et même osé des allusions antisémites, on retrouve trois députés LFI participer à la cabale contre la dessinatrice Coco
INTIMIDATION ET MENACES
Rappel des faits : ce lundi 11 mars, Libération publie une caricature de sa collaboratrice. Le procédé, classique dans le dessin de presse, fait s'entrechoquer plusieurs éléments d'actualité, dans un trait émaillé d'humour noir : dans les ruines de Gaza, alors que le ramadan débute, on aperçoit un jeune garçon affamé, en train de pourchasser des rats, réprimandé par sa mère : « t-t-t… pas avant le coucher du soleil ! »
Dans une société française gagnée par l'ultra-sensibilité des « communautés » et les sempiternels appels au « respect », la satire devient un art dangereux, surtout lorsqu'elle porte sur des événements aussi tragiques que ceux qui se déroulent en Palestine. Coco (de son vrai nom Corinne Rey) l'a appris à ses dépens, en croulant sous des centaines de messages imbéciles, injurieux, voire menaçants. La dessinatrice en a publié quelques-uns, dont des mots doux appelant à son meurtre, ou ce message : « Je te souhaite le pire dans ta vie, ignoble personnage. Ils auraient dû te liquider le 7 janvier ».
Une sentence faisant directement référence au passé de Coco : membre de Charlie Hebdo, elle a été prise en otage par les frères Kouachi et forcée par eux d'ouvrir la porte de sécurité blindée le 7 janvier 2015, jour du massacre de la rédaction du journal satirique. Difficile, voire impossible de l'ignorer pour des députés de la Nation. Mais Sophia Chikirou, Sarah Legrain et Carlos Martens Bilongo, tous trois membres de la France insoumise, ont tout de même décidé d'apporter leur écot à la curée contre Coco.
https://www.marianne.net/agora/humeurs/ ... trice-coco