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C'est en boucle dans tous les médias : le désaccord sur les finances publiques et les solutions pour remédier aux déficits est de plus en plus flagrant entre Bruno Lemaire et Macron ?
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html
Le chef de l’Etat a rejeté l’idée d’un projet de loi de finances rectificative avant l’été, réclamé par le ministre de l’économie. A ses yeux, le déficit, annoncé à 5,5 % du PIB, n’est qu’une péripétie conjoncturelle.
Ce différend entre le chef de l'Etat et son ministre de l'économie suscite interrogations et critiques au sein de l'opposition :
Cela fournit une occasion rêvée pour le parti Les Républicains (LR), de dégainer la motion de censure dont ils ne cessent d’agiter la menace, criant à l’insincérité des comptes publics. La manœuvre, si elle aboutissait, pourrait provoquer la chute du gouvernement et aggraver la crise politique actuelle.
Cela dit, considérer un déficit de 5,5% du PIB comme une péripétie conjoncturelle, parait aux yeux des contribuables comme un peu léger ?

bon dieu, quel sujet !
deux hommes ne sont pas d'accord (et qu'encore faudrait le prouver) et c'est le divorce des idées?
ça vole XXl l'analyse politique en ce moment.

Le Maire vise l'Elysée pour 2027, il n'est pas dans son intérêt de devenir premier sinistre trois ans avant l'échéance. Les LR agitent la menace de la motion de censure et comme d'habitude ne feront rien.
Selon les prévisions, en cas de dissolution c'est le RN qui l'emporte.
Reste la possibilité d'une entente cordiale entre LR et Macron pour mettre la Le Pen aux affaires et de s'en débarrasser pour la prochaine présidentielle, mais ça demeure un pari risqué pour la droite dès fois que les larbins jettent leur dévolu sur eux.

Cela a une importance l'avenir du pays est en jeu, d'autant plus que les agences de notation vont rendre leur verdict sous peu. Bruno Lemaire est à mon avis un ministre de l'économie compétent, qui considère objectivement l'avenir du pays, et qui est parfaitement conscient qu'un dérapage de la dette déjà considérable serait catastrophique.
Bruno Lemaire défend à juste titre une orthodoxie budgétaire indispensable dans la situation actuelle : réduction drastique des dépenses et surtout pas d'augmentation des impôts. En tant que contribuable on ne peut qu'acquiescer.