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La colère contre le surtourisme monte dans le pays.

La Catalogne a soif, les Canaries s’inquiètent de leur niveau de fréquentation touristique... et pourtant : l’Espagne s’apprête à nouveau à crever le plafond en termes de fréquentation et revenus cette année. L'activité touristique de la deuxième destination mondiale, devrait battre cette année son précédent record de 2023, a estimé jeudi l'organisation patronale Exceltur, tout en affichant sa «préoccupation» face à la colère qui monte contre le surtourisme.

Le PIB touristique de l'Espagne devrait «pour la première fois dépasser les 200 milliards d'euros» en 2024, a expliqué lors d'une conférence de presse à Madrid José Luis Zoreda, vice-président d'Exceltur.
Destination sécurisante

Si l'activité dépasse en effet ce plafond pour s'établir à 202,651 milliards, conformément aux estimations d'Exceltur, ce chiffre représenterait une hausse de 8,6% par rapport à 2023 qui avait déjà connu «un taux de croissance spectaculaire». L'activité touristique, pilier de l'économie espagnole, pèserait alors 13,3% du PIB espagnol. Sur le seul premier trimestre, l'activité touristique a progressé de 13,8% dans le pays.

Selon Exceltur, l'Espagne profite de sa «situation sécuritaire favorable par rapport à d'autres destinations de la Méditerranée orientale face à l'escalade dans le conflit au Proche-Orient» mais aussi de la «reprise des déplacements au niveau mondial, notamment du marché asiatique» après la pandémie qui a fortement impacté le secteur.

Le pays, deuxième destination touristique mondiale derrière la France, bénéficie également de l'augmentation des liaisons aériennes et de la diversification de l'offre ferroviaire avec l'arrivée de nouveaux opérateurs.
Les Européens en tête

En 2023, l'Espagne avait reçu un nombre record de 85,1 millions de touristes internationaux, principalement britanniques, français et allemands, selon l'Institut national des statistiques (INE).

Face à ces records de fréquentation, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient, des îles Baléares aux Canaries en passant par Barcelone et Málaga.

Interrogé à ce sujet, José Luis Zoreda n'a pas caché l'inquiétude du secteur. «Notre préoccupation est de continuer à faire croître le tourisme en Espagne pour qu'il soit durable et ne génère pas de répulsion sociale», a-t-il déclaré.

Exceltur, partisane depuis des années d'une réorientation du tourisme pour sortir de la dépendance au «sol y playa» (soleil et plage), aimerait «contenir la croissance pour la croissance qui ne tient pas compte des effets collatéraux bénéfiques pour la société», a-t-il ajouté.
https://www.lefigaro.fr/voyages/200-mil ... e-20240416

Fonck1 a écrit : ↑17 avril 2024 09:46 "La colère contre le surtourisme monte dans le pays."

Pour ceux qui n' auraient pas lu le sujet

papibilou a écrit : ↑17 avril 2024 09:46 Les côtes espagnoles ont été souvent sur-bétonnées avec des barres d'immeubles pour touristes qui les ont considérablement enlaidies.
Néanmoins l'Espagne bénéficie d'une manne touristique considérable d'autant plus importante que le niveau de chômage y est encore très élevé ( un peu moins de 13%) et que sans cette manne ce serait bien pire.
À noter que la France pourrait retirer beaucoup plus si les prix français n'étaient pas exorbitants et l'accueil parfois catastrophique., 2 facteurs que l'on retrouve nettement moins en Espagne.

Fonck1 a écrit : ↑17 avril 2024 09:46 "La colère contre le surtourisme monte dans le pays."

Pour ceux qui n' auraient pas lu le sujet

papibilou a écrit : ↑18 avril 2024 09:53

Fonck1 a écrit : ↑17 avril 2024 09:46 "La colère contre le surtourisme monte dans le pays."

Pour ceux qui n' auraient pas lu le sujet

Je pense avoir lu le sujet. Mon propos était que l'on ne peut avoir le beurre l'argent du beurre et le c. de la crémière. Dans certaines régions de France les autochtones se plaignent du surtourisme qui apporte des nuisances et rend difficile l'accès au logement. Sauf que lorsqu'il n'y avait pas de tourisme le manque d'emplois contraignait ces autochtones à émigrer et qu'aujourd'hui ils peuvent rester au pays car le tourisme c'est beaucoup d'emplois.

Mickey a écrit : ↑18 avril 2024 12:46 Et oui on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, l'Espagne compte sur le tourisme de masse et les tomates aux pesticides pour gonfler son PIB.
Revers de la médaille, des champs entièrement contaminés aux produits phytosanitaires où plus rien ne pousse et une cohorte d'abrutis qui débarquent chaque été en faisant gonfler les prix de l'immobilier.