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Hausse des tentatives d’homicide en France : 4 015 victimes recensées en 2023

En 2023, les forces de l’ordre ont recensé 4 015 victimes de tentatives d’homicide en France, selon les chiffres du service statistique du ministère de l’Intérieur publiés ce jeudi. Les plaintes pour tentatives d’homicide enregistrées par la police et la gendarmerie ont augmenté de 78 % entre 2016 et 2023, selon le SSMSI, qui publie pour la première fois des données fiabilisées sur ce sujet.

En 2016, on dénombrait 2 259 victimes de tentatives d’homicide. Ce chiffre est passé à 4 015 en 2023, avec une augmentation annuelle moyenne de 9 % sur cette période. Près de 85 % de ces tentatives ont été commises en dehors du cadre familial, une part stable depuis 2021. La majorité des victimes sont des hommes (77 %), souvent en dehors du cadre familial (93 %), tandis que les femmes représentent 65 % des victimes dans le cadre familial, et même 73 % dans le cadre conjugal.

Les jeunes âgés de 15 à 29 ans sont les plus exposés aux tentatives d’homicide, avec les hommes cinq fois plus touchés que les femmes dans cette tranche d’âge. Les personnes mises en cause présentent un profil similaire aux victimes : majoritairement des hommes (90 %), âgés de 18 à 29 ans (47 %).

Les taux de tentatives d’homicide varient fortement selon les régions. La Guyane, la Guadeloupe, la Martinique et Mayotte enregistrent les taux les plus élevés, jusqu’à douze fois supérieurs à ceux de la métropole. En France métropolitaine, la Seine-Saint-Denis, les Bouches-du-Rhône, le Val-d’Oise et Paris sont les départements les plus touchés, tandis que la Lozère et le Lot enregistrent les taux les plus faibles.

Malgré la fiabilisation des données obtenue après plusieurs années de travaux d’expertise, le SSMSI souligne qu’elles doivent être interprétées avec précaution. La distinction entre tentatives d’homicide et autres formes de violence, comme les coups et blessures volontaires ou les mauvais traitements, reste à clarifier. De plus, l’évolution du nombre de victimes recensées peut être influencée par des facteurs tels que la propension à porter plainte, la sensibilisation de la société à ce type d’atteinte, ou les pratiques d’enregistrement des services de sécurité.

Les homicides suivent une courbe différente, avec une légère baisse entre 2016 et 2019 (-3,6 %) avant de repartir à la hausse depuis 2021 (+18,5 %), atteignant presque 1 000 victimes en 2023 (996).

Fonck1 a écrit : ↑19 juillet 2024 14:53 il serait interessant de le mettre en parallèle avec l'augmentation de la population également, comme ça, ça ne veut pas dire grand chose.

papibilou a écrit : ↑19 juillet 2024 16:03

Fonck1 a écrit : ↑19 juillet 2024 14:53 il serait interessant de le mettre en parallèle avec l'augmentation de la population également, comme ça, ça ne veut pas dire grand chose.

Non, la population reste assez stable, en tous cas aucun rapport avec une augmentation de 78%.

Fonck1 a écrit : ↑19 juillet 2024 18:13

papibilou a écrit : ↑19 juillet 2024 16:03
Non, la population reste assez stable, en tous cas aucun rapport avec une augmentation de 78%.

il y a un million et demi de population en plus quand même.

Kelenner a écrit : ↑19 juillet 2024 19:30 Peut-être aussi que les flics font un peu plus leur boulot que par le passé. Il y a quelques années, je peux affirmer en toute connaissance de cause que certaines tentatives d’homicide ne donnaient lieu à aucune enquête sérieuse.

papibilou a écrit : ↑19 juillet 2024 19:42

Kelenner a écrit : ↑19 juillet 2024 19:30 Peut-être aussi que les flics font un peu plus leur boulot que par le passé. Il y a quelques années, je peux affirmer en toute connaissance de cause que certaines tentatives d’homicide ne donnaient lieu à aucune enquête sérieuse.

Enquêter est une chose. Recenser un acte est autre chose. On n'a pas besoin d'avoir des équipes d'enquêteurs pour ajouter un +1.

papibilou a écrit : ↑19 juillet 2024 19:42

Kelenner a écrit : ↑19 juillet 2024 19:30 Peut-être aussi que les flics font un peu plus leur boulot que par le passé. Il y a quelques années, je peux affirmer en toute connaissance de cause que certaines tentatives d’homicide ne donnaient lieu à aucune enquête sérieuse.

Enquêter est une chose. Recenser un acte est autre chose. On n'a pas besoin d'avoir des équipes d'enquêteurs pour ajouter un +1.

Georges61 a écrit : ↑19 juillet 2024 20:24

Il est également possible que les personnes agressées portent de plus en plus souvent plainte. Ex : les femmes battues et maltraitées, les viols...

Kelenner a écrit : ↑19 juillet 2024 20:30

papibilou a écrit : ↑19 juillet 2024 19:42
Enquêter est une chose. Recenser un acte est autre chose. On n'a pas besoin d'avoir des équipes d'enquêteurs pour ajouter un +1.

A mon avis, quand les flics n’avaient aucune envie réelle de traiter l’affaire et/ou aucune chance de la résoudre, ils la classifiaient autrement, tout simplement.

papibilou a écrit : ↑19 juillet 2024 19:42

Kelenner a écrit : ↑19 juillet 2024 19:30 Peut-être aussi que les flics font un peu plus leur boulot que par le passé. Il y a quelques années, je peux affirmer en toute connaissance de cause que certaines tentatives d’homicide ne donnaient lieu à aucune enquête sérieuse.

Enquêter est une chose. Recenser un acte est autre chose. On n'a pas besoin d'avoir des équipes d'enquêteurs pour ajouter un +1.

coincetabulle a écrit : ↑19 juillet 2024 20:34

papibilou a écrit : ↑19 juillet 2024 19:42
Enquêter est une chose. Recenser un acte est autre chose. On n'a pas besoin d'avoir des équipes d'enquêteurs pour ajouter un +1.

euuu si. ne serait ce que pour qualifier convenablement les faits. toutes les agressions ne sont pas des tentatives d'homicide. d'ailleurs le ministère précise bien sur le lien que les chiffres avancés sont justement à prendre avec des pincettes pour cette raison.