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"Une première dans un pays, où les robots sont déjà très présents. Mais cette fois, c’est une étape supplémentaire qui est franchie avec ce robot humanoïde et son intelligence artificielle."



Tang Yu, une femme robot, est devenue la PDG de l'entreprise Netdragon Websoft, l'un des leader chinois du jeu vidéo. (NETDRAGON WEBSOFT / CAPTURE ÉCRAN)


Ce n’est pas de la science-fiction. Une femme robot vient d’être nommée à la tête d’une grosse entreprise chinoise. L’un des leaders chinois du jeu vidéo, NetDragon Websoft, est à l’origine de cette première et a confié sa filiale, Fujian NetDragon Websoft, à une intelligence artificielle. L’idée remonte en fait à plusieurs années. En 2017, grâce à l'IA, la société décide de créer un personnage virtuel et de lui donner des responsabilités. L’entreprise, à l’époque, a envie de montrer à ses clients que l’intelligence artificielle qu’elle développe pour ses jeux peut aussi fonctionner dans la vie réelle de l’entreprise.

Ce personnage est donc Tang Yu, une femme robot qui a commencé par occuper le poste de numéro 2 de l’entreprise, avant d’être nommée à un poste de PDG tournant de la société. C’est inédit. NetDragon Websoft compte plusieurs milliers de salariés et brasse des milliards de dollars. En interne, on appelle ça un dirigeant numérique virtuel mais qui a tout de même une apparence physique. Le visage de la PDG robot apparaît sur les écrans d’ordinateurs sous la forme d’un humanoïde, avec son, costume strict, sa coupe de cheveux parfaite. Grâce à l’intelligence artificielle, elle est aussi capable de s’exprimer.

Une PDG qui travaille 24 heures sur 24

Mais est-ce que c’est réellement le robot qui dirige l’entreprise ? Oui et non, parce qu’évidemment, ce sont des humains qui programment le robot et qui peuvent à tout moment le débrancher. Ses pouvoirs ne sont donc pas illimités, mais une fois le programme lancé, la PDG robot travaille de façon presque "normale". Elle est en mesure d’approuver, signer des documents, comme tout PDG, mais aussi de gérer des projets, évaluer les performances du personnel, et décider éventuellement de sanctions. "Tang Yu rationalisera les process, améliorera la qualité des tâches de travail et la vitesse d'exécution", se réjouit NetDragon. L’entreprise met en avant sa rationalité et sa logique, car contrairement aux humains, elle n’a pas de sentiments. Le PDG robot présente l’avantage de travailler 24 heures sur 24, et tout ça, sans être payée."

https://www.francetvinfo.fr/monde/chine ... 86039.html

A quand des entreprises uniquement gérées par des dirigeants et des salariés humanoïdes, et tout cela gratuitement ? Cela ne va pas faire baisser le taux de chômage en Chine.

Bienvenue dans le monde d'Orwell...

J'imagine les employés de cette entreprise bossant sous le regard "bienveillant" de cette jeune et jolie PDG : ça ne doit pas être drôle tous les jours.

J'ai entendu dire à la radio ce matin que les résultats de cette entreprise avaient progressé depuis cette initiative : en productivité et en chiffres d'affaires.

Comme quoi elle risque de faire beaucoup d'émules !

le monde aura explosé avant que ça arrive.

Si elle est moins conne qu'un patron en chair et en os, je suis preneur.

Pourquoi donner des millions à des PDG si un robot peut faire le même boulot, d'autant plus que la quasi totalité des PDG ne font pas de sentiment, et n'ont plus grand chose d'humain. Une seule chose compte pour eux le profit, en commençant par se servir copieusement.

Mickey a écrit : ↑25 septembre 2024 14:37 Si elle est moins conne qu'un patron en chair et en os, je suis preneur.

elle ne sera que le reflet que ce qu'on aura pu lui inculquer, le sentimentalisme en moins.

Mickey a écrit : ↑25 septembre 2024 14:37 Si elle est moins conne qu'un patron en chair et en os, je suis preneur.

En plus elle délivre des sucettes pour motiver les meilleurs employés de sa boîte.

Et son prénom français c'est Annie.

Pendant longtemps on a pensé que la technique devait permettre de remplacer l'homme dans des tâches dures, salissantes, pénibles, polluantes ...avec la crainte de supprimer des emplois. On va aujourd'hui au delà puisque par exemple il existe aux USA des flottes de taxis sans chauffeur.
Si cette expérience de chef robot se révèle concluante, ça devient plus inquiétant pour les cadres et dirigeants ...et leurs emplois.

Effrayant