les agriculteurs brandissent la menace d'un nouveau mouvement en novembre
Posté : 16 octobre 2024 17:28
""Paralyser l'Europe": les agriculteurs brandissent la menace d'un nouveau mouvement en novembre
Face à une conjoncture jugée insupportable, les agriculteurs de plusieurs pays européens menacent de lancer un vaste mouvement de contestation dès novembre. En France, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, et Jérôme Bayle, figure de la colère agricole en Haute-Garonne ont évoqué une action coordonnée et d’envergure.
Le monde agricole toujours en ébullition. Épidémies animales, récolte de blé catastrophique et désormais inquiétudes sur les semis de céréales: les agriculteurs français pourraient bien ressortir leurs tracteurs pour un nouvel hiver de colère si aucun "signe concret" n’est constaté dans les prochaines semaines.
Invité de la matinale de TF1 ce mercredi 16 octobre, Arnaud Rousseau, le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), est revenu sur les raisons du courroux des agriculteurs. Pour lui, les engagements gouvernementaux n’ont en effet toujours pas été tenus, et des mesures concrètes et de simplification dans les cours de ferme sont désormais attendues.
ar la voix de son président, le principal syndicat agricole a ainsi mis en garde contre une vague de mobilisation sans précédent qui pourrait bien toucher toute l’Europe.
"On a dit qu'on prendrait des décisions au mois de novembre", a-t-il prévenu.
De son côté, Jérôme Bayle, agriculteur en Haute-Garonne et porte-parole des agriculteurs en colère, a confirmé cette menace dans un entretien à Actu Toulouse publié ce mercredi également. Une "action d’envergure" pourrait être enclenchée dès novembre.
"Un premier avertissement"
En écho aux prémices du mouvement de l'an dernier - qui avait débuté par le retournement de panneaux de signalisation à l'entrée des villes et conduit au blocage de plusieurs autoroutes - des panneaux ont été à nouveau démontés en Occitanie ou en Eure-et-Loir. "Un premier avertissement", selon le syndicat des Jeunes agriculteurs, allié à la puissante FNSEA.
En outre, l'inscription "tic-tac" a été peinte en jaune, couleur du deuxième syndicat agricole, la Coordination rurale, sur de grandes bâches noires devant le siège du Crédit agricole de Bergerac, en Dordogne. Dans l'Oise, Luc Smessaert, vice-président du syndicat majoritaire FNSEA, a prévenu: "les tracteurs sont chauds, dès qu'on aura fini les semis, on sera de nouveau dans la rue".
Sans réaction rapide des pouvoirs publics, les agriculteurs prévoient ainsi de durcir le ton. Pourtant, le budget récemment présenté par le gouvernement épargne largement au secteur agricole la cure générale d’austérité. Le texte prévoit notamment l’abandon de la hausse de la fiscalité sur le gazole, la réduction de l’assiette imposable des éleveurs bovins, ou encore des mesures d’incitation à la transmission des exploitations."
https://www.bfmtv.com/societe/paralyser ... 60578.html
Face à une conjoncture jugée insupportable, les agriculteurs de plusieurs pays européens menacent de lancer un vaste mouvement de contestation dès novembre. En France, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, et Jérôme Bayle, figure de la colère agricole en Haute-Garonne ont évoqué une action coordonnée et d’envergure.
Le monde agricole toujours en ébullition. Épidémies animales, récolte de blé catastrophique et désormais inquiétudes sur les semis de céréales: les agriculteurs français pourraient bien ressortir leurs tracteurs pour un nouvel hiver de colère si aucun "signe concret" n’est constaté dans les prochaines semaines.
Invité de la matinale de TF1 ce mercredi 16 octobre, Arnaud Rousseau, le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), est revenu sur les raisons du courroux des agriculteurs. Pour lui, les engagements gouvernementaux n’ont en effet toujours pas été tenus, et des mesures concrètes et de simplification dans les cours de ferme sont désormais attendues.
ar la voix de son président, le principal syndicat agricole a ainsi mis en garde contre une vague de mobilisation sans précédent qui pourrait bien toucher toute l’Europe.
"On a dit qu'on prendrait des décisions au mois de novembre", a-t-il prévenu.
De son côté, Jérôme Bayle, agriculteur en Haute-Garonne et porte-parole des agriculteurs en colère, a confirmé cette menace dans un entretien à Actu Toulouse publié ce mercredi également. Une "action d’envergure" pourrait être enclenchée dès novembre.
"Un premier avertissement"
En écho aux prémices du mouvement de l'an dernier - qui avait débuté par le retournement de panneaux de signalisation à l'entrée des villes et conduit au blocage de plusieurs autoroutes - des panneaux ont été à nouveau démontés en Occitanie ou en Eure-et-Loir. "Un premier avertissement", selon le syndicat des Jeunes agriculteurs, allié à la puissante FNSEA.
En outre, l'inscription "tic-tac" a été peinte en jaune, couleur du deuxième syndicat agricole, la Coordination rurale, sur de grandes bâches noires devant le siège du Crédit agricole de Bergerac, en Dordogne. Dans l'Oise, Luc Smessaert, vice-président du syndicat majoritaire FNSEA, a prévenu: "les tracteurs sont chauds, dès qu'on aura fini les semis, on sera de nouveau dans la rue".
Sans réaction rapide des pouvoirs publics, les agriculteurs prévoient ainsi de durcir le ton. Pourtant, le budget récemment présenté par le gouvernement épargne largement au secteur agricole la cure générale d’austérité. Le texte prévoit notamment l’abandon de la hausse de la fiscalité sur le gazole, la réduction de l’assiette imposable des éleveurs bovins, ou encore des mesures d’incitation à la transmission des exploitations."
https://www.bfmtv.com/societe/paralyser ... 60578.html