Éducation à la sexualité à l'école: ce que contient à ce stade le futur programme et pourquoi il divise
Posté : 29 novembre 2024 10:59
"Le texte final du programme de l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle n'a pas encore été dévoilé. Il doit être présenté à la mi-décembre. S'il fait largement consensus dans la communauté éducative, l'exécutif fait face à des pressions et une offensive de l'extrême droite et des conservateurs et divise même le gouvernement.
L'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle est obligatoire depuis 2001 dans les établissements scolaires. Mais, dans les faits, elle est peu appliquée. Selon le Conseil économique, social et environnemental (Cese), "moins de 15% des élèves bénéficient des trois séances".
Le nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) vise à réguler cela. Pas encore présenté dans sa version définitive, le programme suscite déjà la fronde des milieux conservateurs et des critiques au sein du gouvernement.
Ce mercredi 27 novembre, le ministre délégué chargé de la réussite scolaire et de l'enseignement professionnel, Alexandre Portier a jugé ce programme "en l'état pas acceptable". Le lendemain, la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet a réagi, défendant un "programme équilibré, très progressif, qui tient compte de la maturité et l'âge de chacun".
"La théorie du genre n'existe pas"
L'un des griefs du ministre délégué, Alexandre Portier, concernait la "théorie du genre", expression utilisée par une frange conservatrice de la société qui s'inquiète d'enseignements qui pourraient faire une distinction entre sexe et genre.
Il a dit vouloir notamment s'"engager personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles, parce qu'elle ne doit pas y avoir sa place".
"La théorie du genre n'existe pas, elle n'existe pas non plus dans le programme", a rétorqué Anne Genetet ce jeudi.
"Un ministre ne devrait pas diffuser de fausses informations en agitant des peurs et des fantasmes pour espérer se faire connaître des Français. Il n'est nullement question de 'théorie du genre' dans l’éducation à la vie affective. Il est question de respect et d’égalité", a, de son côté, réagi Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République.
Ce mercredi 27 novembre, le ministre délégué chargé de la réussite scolaire et de l'enseignement professionnel, Alexandre Portier a jugé ce programme "en l'état pas acceptable". Le lendemain, la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet a réagi, défendant un "programme équilibré, très progressif, qui tient compte de la maturité et l'âge de chacun".
"La théorie du genre n'existe pas"
L'un des griefs du ministre délégué, Alexandre Portier, concernait la "théorie du genre", expression utilisée par une frange conservatrice de la société qui s'inquiète d'enseignements qui pourraient faire une distinction entre sexe et genre.
Il a dit vouloir notamment s'"engager personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles, parce qu'elle ne doit pas y avoir sa place".
"La théorie du genre n'existe pas, elle n'existe pas non plus dans le programme", a rétorqué Anne Genetet ce jeudi.
"Un ministre ne devrait pas diffuser de fausses informations en agitant des peurs et des fantasmes pour espérer se faire connaître des Français. Il n'est nullement question de 'théorie du genre' dans l’éducation à la vie affective. Il est question de respect et d’égalité", a, de son côté, réagi Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République."
Suite de l'article (comprenant le contenu de cette loi) dans le lien ci-dessous :
https://www.bfmtv.com/societe/education ... 90141.html
L'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle est obligatoire depuis 2001 dans les établissements scolaires. Mais, dans les faits, elle est peu appliquée. Selon le Conseil économique, social et environnemental (Cese), "moins de 15% des élèves bénéficient des trois séances".
Le nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) vise à réguler cela. Pas encore présenté dans sa version définitive, le programme suscite déjà la fronde des milieux conservateurs et des critiques au sein du gouvernement.
Ce mercredi 27 novembre, le ministre délégué chargé de la réussite scolaire et de l'enseignement professionnel, Alexandre Portier a jugé ce programme "en l'état pas acceptable". Le lendemain, la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet a réagi, défendant un "programme équilibré, très progressif, qui tient compte de la maturité et l'âge de chacun".
"La théorie du genre n'existe pas"
L'un des griefs du ministre délégué, Alexandre Portier, concernait la "théorie du genre", expression utilisée par une frange conservatrice de la société qui s'inquiète d'enseignements qui pourraient faire une distinction entre sexe et genre.
Il a dit vouloir notamment s'"engager personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles, parce qu'elle ne doit pas y avoir sa place".
"La théorie du genre n'existe pas, elle n'existe pas non plus dans le programme", a rétorqué Anne Genetet ce jeudi.
"Un ministre ne devrait pas diffuser de fausses informations en agitant des peurs et des fantasmes pour espérer se faire connaître des Français. Il n'est nullement question de 'théorie du genre' dans l’éducation à la vie affective. Il est question de respect et d’égalité", a, de son côté, réagi Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République.
Ce mercredi 27 novembre, le ministre délégué chargé de la réussite scolaire et de l'enseignement professionnel, Alexandre Portier a jugé ce programme "en l'état pas acceptable". Le lendemain, la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet a réagi, défendant un "programme équilibré, très progressif, qui tient compte de la maturité et l'âge de chacun".
"La théorie du genre n'existe pas"
L'un des griefs du ministre délégué, Alexandre Portier, concernait la "théorie du genre", expression utilisée par une frange conservatrice de la société qui s'inquiète d'enseignements qui pourraient faire une distinction entre sexe et genre.
Il a dit vouloir notamment s'"engager personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles, parce qu'elle ne doit pas y avoir sa place".
"La théorie du genre n'existe pas, elle n'existe pas non plus dans le programme", a rétorqué Anne Genetet ce jeudi.
"Un ministre ne devrait pas diffuser de fausses informations en agitant des peurs et des fantasmes pour espérer se faire connaître des Français. Il n'est nullement question de 'théorie du genre' dans l’éducation à la vie affective. Il est question de respect et d’égalité", a, de son côté, réagi Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République."
Suite de l'article (comprenant le contenu de cette loi) dans le lien ci-dessous :
https://www.bfmtv.com/societe/education ... 90141.html