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L’opération judiciaire ne s’est pas déroulée comme prévu. Les gendarmes de la section de recherches de Grenoble ont dû faire usage de leur arme. Deux malfaiteurs ont réussi à prendre la fuite.

Les gendarmes de la section de recherches (SR) de Grenoble ont ouvert le feu, le lundi 16 décembre 2024, lors d’une opération judiciaire. Depuis plusieurs mois, ils traquaient une bande spécialisée dans les vols de fret, en Nord-Isère, et dans le secteur de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.

Les faits se sont produits peu avant 6 heures du matin. Sur commission rogatoire de la juge d’instruction de Vienne, les gendarmes tentaient d’identifier cette équipe de malfaiteurs. A bord d’une voiture banalisée, ils planquaient dans le quartier des Trois Vallons, à L’Isle-d’Abeau. L’opération avait lieu près des box d’une résidence où les voleurs stockaient leur butin.

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L’IGGN saisit

Selon les informations du Dauphiné, la voiture des suspects a tenté de percuter le véhicule des gendarmes. Les militaires ont alors riposté et fait usage de leurs armes. L’un d’eux a été légèrement blessé à la jambe. Il s’est vu prescrire un jour d’interruption totale de travail (ITT).

Deux malfaiteurs ont réussi à prendre la fuite. Le conducteur d’un autre véhicule a été interpellé. Les enquêteurs ont ensuite mené des perquisitions dans le centre-ville de Vermelles (Isère).

Deux procédures distinctes ont été ouvertes par le parquet de Vienne. L’ne, du chef de « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique » , confiée à la SR de Chambéry. L’autre, du chef de « violences par personne dépositaire de l’autorité publique », en raison de l’usage des armes par les gendarmes, a été confiée, en cosaisine à l’IGGN et à la SR de Lyon.

papibilou a écrit : ↑20 décembre 2024 17:01 Qu'il y ait enquête n'est pas scandaleux en soi. Mais il y a des moments ou je me demande si l'ED n'a pas raison de considérer a priori que la police faisant usage de ses armes est présumée en état de légitime défense.

scorpion3917 a écrit : ↑20 décembre 2024 19:14

papibilou a écrit : ↑20 décembre 2024 17:01 Qu'il y ait enquête n'est pas scandaleux en soi. Mais il y a des moments ou je me demande si l'ED n'a pas raison de considérer a priori que la police faisant usage de ses armes est présumée en état de légitime défense.

Manquerait plus que nos gendarmes se retrouvent en GAV......

Spécificités de notre code de procédure pénale made in France qui manie en même temps la carotte et le bâton.

vivarais a écrit : ↑21 décembre 2024 10:12

scorpion3917 a écrit : ↑20 décembre 2024 19:14

Manquerait plus que nos gendarmes se retrouvent en GAV......

Spécificités de notre code de procédure pénale made in France qui manie en même temps la carotte et le bâton.

Peut être qu'un jour ,en reconnaissant le droit à le droit à la défense des FDO qu'il y aurait moins de morts y compris pour les racailles
Nahel s'il avait certain et conscient que les FDO feraient usage de leur arme , il serait encore vivant

Un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié ce mercredi 18 décembre, révèle que 77% des Français soutiennent l’instauration de peines de prison automatiques pour les auteurs d’agressions contre les forces de l’ordre. Cette étude intervient dans un contexte de vive émotion, après l’agression de trois policiers en intervention à Nice (Alpes-Maritimes) le 8 décembre dernier.
Une progression du soutien en quelques mois

Selon ce sondage, 22% des personnes interrogées s’opposent à cette mesure, tandis que 1% ne se prononcent pas. En comparaison, une enquête similaire réalisée en juillet dernier montrait que 75% des Français étaient favorables à ces condamnations automatiques. Le soutien a donc progressé de deux points en l’espace de quelques mois.

Les résultats mettent en lumière une fracture générationnelle :

• Les 50 ans et plus sont les plus favorables, avec 81% de « oui ».

• Chez les 18-24 ans, 65% se prononcent en faveur de cette mesure, bien que cette tranche d’âge enregistre la part de « non » la plus élevée, à 35%.
Un large soutien toutes catégories confondues

La catégorie socio-professionnelle des répondants n’influence pas significativement les résultats. Le « oui » s’impose dans toutes les strates :

• 77% chez les CSP+ (catégories socio-professionnelles supérieures),

• 78% chez les CSP-,

• 77% chez les inactifs.
Une polarisation politique marquée

C’est sur le plan politique que les divergences sont les plus prononcées. Les sympathisants de gauche se montrent divisés :

• 57% des partisans de La France insoumise s’opposent à cette mesure.

• À l’inverse, 68% des sympathisants socialistes et 52% des soutiens d’Europe Écologie-Les Verts se déclarent favorables.

À droite, le soutien est quasi unanime :

• 94% des sympathisants des Républicains approuvent les peines de prison automatiques.

• 93% des électeurs du Rassemblement national partagent cet avis.


Date: 18 décembre 2024Author: Police & Réalités 2 Commentaires
Photo Guillaume Trichet – Instagram gtphotosecours

Un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié ce mercredi 18 décembre, révèle que 77% des Français soutiennent l’instauration de peines de prison automatiques pour les auteurs d’agressions contre les forces de l’ordre. Cette étude intervient dans un contexte de vive émotion, après l’agression de trois policiers en intervention à Nice (Alpes-Maritimes) le 8 décembre dernier.
Une progression du soutien en quelques mois

Selon ce sondage, 22% des personnes interrogées s’opposent à cette mesure, tandis que 1% ne se prononcent pas. En comparaison, une enquête similaire réalisée en juillet dernier montrait que 75% des Français étaient favorables à ces condamnations automatiques. Le soutien a donc progressé de deux points en l’espace de quelques mois.

Les résultats mettent en lumière une fracture générationnelle :

• Les 50 ans et plus sont les plus favorables, avec 81% de « oui ».

• Chez les 18-24 ans, 65% se prononcent en faveur de cette mesure, bien que cette tranche d’âge enregistre la part de « non » la plus élevée, à 35%.
Un large soutien toutes catégories confondues

La catégorie socio-professionnelle des répondants n’influence pas significativement les résultats. Le « oui » s’impose dans toutes les strates :

• 77% chez les CSP+ (catégories socio-professionnelles supérieures),

• 78% chez les CSP-,

• 77% chez les inactifs.
Une polarisation politique marquée

C’est sur le plan politique que les divergences sont les plus prononcées. Les sympathisants de gauche se montrent divisés :

• 57% des partisans de La France insoumise s’opposent à cette mesure.

• À l’inverse, 68% des sympathisants socialistes et 52% des soutiens d’Europe Écologie-Les Verts se déclarent favorables.

À droite, le soutien est quasi unanime :

• 94% des sympathisants des Républicains approuvent les peines de prison automatiques.

• 93% des électeurs du Rassemblement national partagent cet avis.

• Les soutiens de Renaissance, parti présidentiel, affichent également un fort taux d’approbation, à 86%.
Contexte et méthodologie

Ce sondage reflète une opinion publique majoritairement favorable à un durcissement des sanctions à l’égard des agresseurs de policiers. Réalisée les 17 et 18 décembre, l’enquête a été menée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1 010 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Georges61 a écrit : ↑21 décembre 2024 13:11

vivarais a écrit : ↑21 décembre 2024 10:12

Peut être qu'un jour ,en reconnaissant le droit à le droit à la défense des FDO qu'il y aurait moins de morts y compris pour les racailles
Nahel s'il avait certain et conscient que les FDO feraient usage de leur arme , il serait encore vivant

Il me semble qu'en France les forces de l'ordre ont et ont toujours le droit de se défendre. dans le cas présent nous ne savons pas si ces gendarmes étaient en danger. C'est étonnant, vu que ce n'est pas l'habitude des gendarmes de jouer les cow-boys contrairement à la police nationale.