Forum-Actualite.com • Débats Politiques

«L’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est absolument indispensable», affirme Élisabeth Borne

La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche présentera un nouveau texte sur le sujet en Conseil supérieur de l’éducation le 29 janvier.

suite

Deux questions se posent :
- appartient-il à l'école ou aux parents de dispenser une "éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité" ?
- et son admet que cette éducation relève de l'école, quel doit être le contenu exact de cet enseignement ?

Sur le principe, il me semble évident que c'est à l'école de dispenser cet enseignement. Parce que beaucoup d'enfants sont issus de milieux sociaux où règnent certaines mentalités rétrogrades qu'il convient de combattre (et permettre aux enfants de dépasser leur milieu social d'origine : c'est bien à ça que sert l'école). Et parce que, de façon générale, les enfants ne veulent pas parler de sexualité avec leurs parents, et que les parents ne sont pas à l'aise pour parler de sexualité avec leurs enfants.

Ceci dit, quel contenu donner à ces enseignements ? C'est là qu'il y a débat... Faire comprendre à un garçon que si une fille dit non, c'est non -> OK. Expliquer aux enfants qui sont mal dans leur peau que peut-être ils sont nés avec le mauvais sexe -> c'est non.

jeandu53 a écrit : ↑23 janvier 2025 12:55 Expliquer aux enfants qui sont mal dans leur peau que peut-être ils sont nés avec le mauvais sexe -> c'est non.

je vous la retourne, est ce à vous d'en juger?

Si l'éducation à l'école peut faire diminuer le nombre de viols de feminicides, de violences conjugales ou autres, pourquoi pas ?

Cet enseignement, je préfère ce mot, existe depuis 2001...mais aurait été ",perdu de vue" dans les programmes.
S'il est adapté correctement aux capacités de compréhension des enfants du 1er degré, puis du collège et enfin du lycée pas de problème. Et j'applaudirais quand je verrai les moyens donnés aux enseignants. L'intervention de professionnels de la santé, médecins et psy, serait souhaitable afin de renforcer l'équipe éducative, car cette matière peut troubler l'élève, le collectif de la classe et sa cohésion.et impacter la relation avec l'enseignant.

le problème, c'est plutôt l'assiduité des enseignements et qui les donne.
l'incitation? il ne devrait pas y en avoir.

on devrait expliquer aux gosses que leur sexualité leur appartient et que personne n'a à leur dicter quoi faire.

contrairement à ce qu'en pensent nos vieux réac habituels, vous ne changerez rien à ce qu'ils veulent faire.
ce sera leur choix, les brimer n'arrangera rien, les inciter non plus.

Je fais confiance à E.Borne et aux spécialistes.Par contre je ne crois pas qu'il y ait suffisamment de toubibs pour venir faire des cours dans tous les collèges et lycées du pays .Pas compétent et pas interessé pour parler de transgenre, faut laisser ce domaine aux scientifiques ,pas aux quidams qui se prennent au sérieux sur les forums,suivez mon regard !

latresne a écrit : ↑23 janvier 2025 15:19 Je fais confiance à E.Borne et aux spécialistes.Par contre je ne crois pas qu'il y ait suffisamment de toubibs pour venir faire des cours dans tous les collèges et lycées du pays .Pas compétent et pas interessé pour parler de transgenre, faut laisser ce domaine aux scientifiques ,pas aux quidams qui se prennent au sérieux sur les forums,suivez mon regard !

On suit ton regard fuyant! Là, t'es sérieux ?

Moi ce qui me fait marrer, c’est que plein de gens prennent ce sujet comme primordial et qu’il faut « imposer » aux autres leur vision alors qu’ils n’ont pas mis les pieds dans une école depuis 40 ans, alors qu’en plus ça ne concerne que 0,0002% des gens dans la société .
Mais ça occupe j’avoue

jeandu53 a écrit : ↑23 janvier 2025 12:55

«L’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est absolument indispensable», affirme Élisabeth Borne

La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche présentera un nouveau texte sur le sujet en Conseil supérieur de l’éducation le 29 janvier.

suite

Deux questions se posent :
- appartient-il à l'école ou aux parents de dispenser une "éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité" ?
- et son admet que cette éducation relève de l'école, quel doit être le contenu exact de cet enseignement ?

Sur le principe, il me semble évident que c'est à l'école de dispenser cet enseignement. Parce que beaucoup d'enfants sont issus de milieux sociaux où règnent certaines mentalités rétrogrades qu'il convient de combattre (et permettre aux enfants de dépasser leur milieu social d'origine : c'est bien à ça que sert l'école). Et parce que, de façon générale, les enfants ne veulent pas parler de sexualité avec leurs parents, et que les parents ne sont pas à l'aise pour parler de sexualité avec leurs enfants.

Ceci dit, quel contenu donner à ces enseignements ? C'est là qu'il y a débat... Faire comprendre à un garçon que si une fille dit non, c'est non -> OK. Expliquer aux enfants qui sont mal dans leur peau que peut-être ils sont nés avec le mauvais sexe -> c'est non.

L'école doit avant tout apprendre aux enfants les fondamentaux : la lecture, l'écriture, et le calcul, mais aussi certaines règles de comportement, (quant j'étais à l'école il y avait des cours de morale) entre autres le comportement des garçons avec les filles.

Je suis partagé en ce qui concerne l'éducation sexuelle proprement dite.

Je suis d'accord avec Madame BORNE. Les parents, de manière générale, n'osent pas parler de ce sujet à leurs enfants. Ces derniers se renseignent plutôt sur internet ou en questionnant les copains.

L'école leur apporte des connaissances un peu plus complète et sur les appareils génitaux, et sur tout ce qui tourne autour (maladies sexuellement transmissibles, les diverses formes de contraception, etc.
Dans le cas présent, Madame BORNE parle de cours adaptés à chaque catégorie d'âge des enfants.
Il est également logique de parler homosexualité, transsexualité, etc. avec eux afin de leur ôter tout préjugé en la matière et être tolérant envers celles et ceux ayant fait un choix de vie différent de la leur.
Notre société est actuellement axée sur l'égocentrisme, l'intolérance, le rejet de l'Autre, et l'école est un très bon rempart pour contrer tout cela.

Patchouli38 a écrit : ↑24 janvier 2025 09:57 Je suis d'accord avec Madame BORNE. Les parents, de manière générale, n'osent pas parler de ce sujet à leurs enfants. Ces derniers se renseignent plutôt sur internet ou en questionnant les copains.

L'école leur apporte des connaissances un peu plus complète et sur les appareils génitaux, et sur tout ce qui tourne autour (maladies sexuellement transmissibles, les diverses formes de contraception, etc.
Dans le cas présent, Madame BORNE parle de cours adaptés à chaque catégorie d'âge des enfants.
Il est également logique de parler homosexualité, transsexualité, etc. avec eux afin de leur ôter tout préjugé en la matière et être tolérant envers celles et ceux ayant fait un choix de vie différent de la leur.
Notre société est actuellement axée sur l'égocentrisme, l'intolérance, le rejet de l'Autre, et l'école est un très bon rempart pour contrer tout cela.

Oui, mais il doit y avoir une limite : la promotion du transexualisme, pour moi, c'est non !

jeandu53 a écrit : ↑24 janvier 2025 09:59

Patchouli38 a écrit : ↑24 janvier 2025 09:57 Je suis d'accord avec Madame BORNE. Les parents, de manière générale, n'osent pas parler de ce sujet à leurs enfants. Ces derniers se renseignent plutôt sur internet ou en questionnant les copains.

L'école leur apporte des connaissances un peu plus complète et sur les appareils génitaux, et sur tout ce qui tourne autour (maladies sexuellement transmissibles, les diverses formes de contraception, etc.
Dans le cas présent, Madame BORNE parle de cours adaptés à chaque catégorie d'âge des enfants.
Il est également logique de parler homosexualité, transsexualité, etc. avec eux afin de leur ôter tout préjugé en la matière et être tolérant envers celles et ceux ayant fait un choix de vie différent de la leur.
Notre société est actuellement axée sur l'égocentrisme, l'intolérance, le rejet de l'Autre, et l'école est un très bon rempart pour contrer tout cela.

Oui, mais il doit y avoir une limite : la promotion du transexualisme, pour moi, c'est non !

Quelle promotion ? Vous préférez que les gamins restent dans l'ignorance, c'est cela et se contenter des préjugés de certains ?! Les préjugés ne sont que le résultat de l'ignorance.
Avant de parler ignorance, renseignez-vous sur le contenu de ces cours.
La transsexualité est un sujet dont il faut parler et non faire comme dans les années 1800 ou les hommes et les femmes étaient complètement ignorants en matière de sexualité.
Aujourd'hui, nous sommes en 2025, et il est important d'informer les adolescents de ce qu'est la transsexualité, afin d'ôter tout préjugé.
Il faut lever les tabous sur la transsexualité et arrêter de croire que ce choix de vie est une maladie contagieuse. C'est complètement faux.

jeandu53 a écrit : ↑24 janvier 2025 09:59 Oui, mais il doit y avoir une limite : la promotion du transexualisme, pour moi, c'est non !

Il n'y a aucune promotion du transsexualisme à l'école. Il y a au mieux quelques minutes d'information sur une scolarité, mais ça n'est même pas certain que ça se fasse partout.

Encore une fois on y apprend aux petits à connaitre leur corps et surtout les endroits que les autres n'ont pas le droit de tripoter, surtout s'ils sont adultes, on apprend comment fonctionne la sexualité, la reproduction, les relations amoureuses, le consentement, puis la contraception et la protection contre les MST quand les histoires de rapports sexuels commencent à être un sujet pour les élèves, les dangers de la pornographie (avant que tu trouves ça honteux, sache que de nos jours des gamins de primaire vont facilement sur des sites pornos, et que leur vision misogyne ça leur sert de base d'apprentissage pour leur sexualité), puis les histoires d'acceptation des différences, etc. Et tout ça en très peu d'heures de cours exceptionnels par an.

Faut se renseigner sur les programmes par soi-même au lieu de répéter la propagande issue de milieux conservateurs, souvent religieux, qui veulent juste que la sexualité retourne à celle du passé : un mariage entre un homme et une femme, l'homme décide et la femme procrée. Du coup ils trouvent n'importe quelle excuse pour essayer de décrédibiliser un enseignement utile dans le contexte du XXIe siècle.

Je ne vois vraiment pas l'intérêt d'enseigner cette "matière" à l'école.
Cela me paraît être un délire complet. Une autre preuve de la décadence de nos sociétés.
Que l'on remette des cours d'éducation civique, alors là oui, je dis bravo.
Mais on voit bien que le but de la bien-pensance gaucho-progressiste qui sévit à l'EN n'est pas de fabriquer de bons citoyens français mais des drag-queens en plus grand nombre possible !

Tu trolles encore. Vas voir les programmes ou ce que j'ai écrit au-dessus, il n'y a aucune promotion des drag-queens ou de la transsexualité à l'école. Par contre on y éduque les jeunes à repérer des dérives pédophiles, à prévenir des gens quand ils en sont victimes, à ne pas se fier aux vidéos pornos qu'ils regardent pour gérer leur sexualité naissante, etc. Genre éduquer pour à terme diminuer le nombre de victimes de violences sexuelles.