J'ai subit indirectement les attentats de l'ultra-gauche.
La 1ère fut la tentative d'incendie de la centrale électrique juste en face de chez moi. Les flammes ont été maîtrisé rapidement, l'effet fut une coupure de courant (mon réveil clignotait et j'ai failli arrivée en retard à mon travail). Si l'incendie avait été conséquent, cela aurait eu des répercussions désastreuses : évacuation des locataires et propriétaires des habitations proches, dont j'en suis, coupure de courant importante à Crolles et les villes avoisinantes impactées, dont la mienne.
La seconde fut l'incendie du Pont de Brignoud. Je connais très bien ce pont car nous l'empruntions, mon mari et moi pour aller à Crolles. Le pont inutilisable a engendré des coupures de courant importantes, ainsi qu'un trafic routier détourné. Les commerces ont vu une baisse importante de leur chiffre d'affaires. Le pont a, depuis, été aménagé pour les véhicules légers et motorisés uniquement. Il sera détruit.
Un axe routier passant au-dessus des voies ferrées de la gare de Brignoud a été ouvert il y a peu.
La 3ème fut une coupure de courant de 2 heures sur mon lieu de travail. Nous avons appris par la suite qu'un transformateur avait été incendiée dans la ville voisine pour protester contre l'abus d'électricité par Schneider Electric.
J'ajouterai le blocage de mon bâtiment en 2018. Les étudiants avaient des revendications précises, puis cela a tourné en un n'importe quoi. Le chef de groupe avait jeté l'éponge car "il ne se reconnaissait plus dans le mouvement". Je le sais car leur réunion se passait juste en face de mon bureau, et le chef utilisait un porte-voix pour parler. Ces revendications légitimes se sont transformés en haine contre la DRH, service ou je travaille.
On avait droit à des insultes et le jour de la réintégration de nos bureaux, ce fut derrière une ligne de CRS.
Un bâtiment proche fut inutilisable pendant de long mois car tagué du sol au plafond, matériel informatique volé ou abîmé, mobilier détruit. 1 million d'euros de dégâts.
Le mouvement avait été noyauté par des membres de l'ultra-gauche, venus de l'extérieur.
Je suis surprise, qu'après tous ces événements, personne n'a été arrêté.
Concernant le dernier exemple en date avancé par le Journal du Dimanche, sur "es militants, qui squattaient depuis sept ans un immeuble de la rue d’Alembert, ont pu bénéficier d’un bail emphytéotique de quarante ans pour un loyer de 300 euros par mois", on a un simplement qu'un tout petit bout de l'article, nous faisant croire que la mairie est complaisante avec l'ultra-gauche. Or, il n'en est rien, est ce local a un but bien différent à celui avancé dans l'article :
"La nouvelle est tombée lors du conseil municipal du 6 février, à l'occasion d'une délibération âprement contestée par l'opposition (on y reviendra) : le 38 rue d'Alembert, centre social autogéré, squat bien connu du quartier Saint-Bruno, va continuer à vivre et pour longtemps. Les occupants s'apprêtent à signer un bail emphytéotique de 40 ans avec la ville de Grenoble, qui rachète les lieux à hauteur de 330 000 euros à l'EPFL du Dauphiné. En contrepartie, ils devront payer un loyer de 4000 euros par an et s'engagent à effectuer des travaux de mise aux normes pour l'accueil du public, chiffrés à 460 000 euros. Une victoire et un soulagement pour ce collectif d'une cinquantaine de personnes : « On était sous le coup d'un permis de démolir déposé par l'EPFL en octobre 2020 mais la Ville, toujours gérante des lieux, a obtenu un sursis. Pendant un an, on a pu négocier avec elle. Au départ, elle nous proposait des conventions d'occupation de trois ans mais on a toujours refusé car, depuis l'origine, le projet du 38 s'inscrit dans la pérennité », raconte le collectif.
Gratuit ou prix libre
Investi en février 2015, le 38 rue d'Alembert est alors une ancienne école privée et un lieu de stockage à l'abandon du théâtre municipal. L'ensemble est vide mais dans un état relativement correct. « Ça a été squatté dans le but d'ouvrir un centre social de quartier où tout est gratuit ou à prix libre. Le quartier Saint-Bruno, qui est historiquement un faubourg ouvrier, est en voie de gentrification. C'est notamment lié à la politique des bailleurs sociaux qui se désengagent de plus en plus au profit du privé. Le but du 38 est de permettre aux gens qui n'ont pas trop d'argent de pouvoir continuer à habiter ce quartier dans de bonnes conditions. » Depuis sept ans, le lieu fourmille d'activités : cantine, magasin gratuit, atelier de réparation de vélo, atelier couture, cinéma de quartier, bibliothèque, dojo, concerts, salle de développement photo, etc. « Depuis le Covid, on a mis en place une distribution alimentaire deux fois par semaine. 30 à 40 personnes viennent se servir à chaque distribution. Ce sont des gens du quartier, des personnes en demande d'asile, des gens qui ne rentrent pas forcément dans les cases pour aller vers des aides institutionnelles. »
Le 38 ouvre aussi ses locaux aux associations et aux collectifs qui ont besoin d'un lieu pour se réunir. Sur le principe, tout le monde est bienvenu, à condition d'en accepter le cadre : absence de profit, horizontalité des décisions, logique non "partitaire". « On accueille volontiers des gens avec qui on n'est pas totalement d'accord, on n'est pas là pour faire la morale. Mais on assume totalement d'être un repaire anticapitaliste. On vit dans un monde où les espaces pensés pour générer du profit ou de la matière politique partitaire sont ultradominants. Donc c'est la moindre des choses que 800 mètres carrés échappent à cette logique-là dans une ville. ».
https://www.petit-bulletin.fr/grenoble/ ... ville.html
Alors, l'exemple inachevé du JDD n'a qu'un seul but : manipuler notre opinion et le détourner.