LFI prend ses distances avec Sébastien Delogu après ses propos en Algérie
Posté : 02 juillet 2025 07:44
Voilà qui est dit.
Le député Insoumis a prôné un dialogue « d’égal à égal » avec l’Algérie et a ciblé le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
POLITIQUE - Désavoué. Le député LFI Sébastien Delogu a prôné lundi 30 juin un dialogue « d’égal à égal » avec l’Algérie, après avoir rencontré des parlementaires à Alger, alors que la France et l’Algérie traversent l’une des pires crises diplomatiques de leur histoire. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a décidé ce mardi 1er juillet de prendre ses distances avec l’élu Insoumis des Bouches-du-Rhône.
« Le député Sébastien Delogu s’est exprimé de façon personnelle en Algérie. Il n’engage ni les groupes parlementaires de la France insoumise, ni le mouvement », a ainsi déclaré LFI dans un message laconique, publié sur son compte officiel X.
En visite depuis jeudi en Algérie, le parlementaire avait expliqué être venu « exprimer le fait qu’il y a une autre voie en France, celle du respect » et que « quand on s’exprime, on doit parler d’égal à égal ». Après avoir échangé avec des députés de l’Assemblée nationale populaire, il a ensuite rappelé qu’« il y a la mer Méditerranée qui nous lie, il y a notre histoire commune avec le peuple algérien ».
Bruno Retailleau ciblé
« Des millions de Françaises et de Français se sentent insultés face aux invectives incessantes de certains ministres français », a-t-il affirmé. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a été accusé nommément par le pouvoir algérien de mener une cabale contre l’Algérie.
Sébastien Delogu a indiqué être « venu dire qu’il y a une autre voie, celle du respect, de la souveraineté et du respect du droit international ». Il a appelé le peuple algérien à « rester concentré sur les valeurs qui sont les siennes », en étant « conscient que les élections c’est cyclique ». Selon lui, la gauche radicale fera « dégager (la majorité au pouvoir, ndlr) pour essayer d’apporter cette autre voie » dans cinq ans.
Pas un mot sur Boualem Sansal et Christophe Gleizes
La brouille entre Paris et Alger a éclaté après la reconnaissance par Paris d’un plan sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, où Alger soutient les indépendantistes du Polisario opposés depuis 50 ans au Maroc, qui contrôle l’essentiel de ce territoire non autonome au regard de l’ONU.
La crise s’est aggravée après l’arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné fin mars à cinq ans de prison ferme pour des déclarations à un média français d’extrême-droite reprenant la position marocaine sur les frontières héritées de la colonisation française.
Sebastien Delogu n’a pas pu être interrogé par l’AFP, qui ne précise pas les raisons, sur le cas Sansal ni celui du journaliste sportif français Christophe Gleizes, condamné dimanche à sept ans de prison ferme notamment pour « apologie du terrorisme ». De son côté, LFI a en revanche réclamé la « libération immédiate » du journaliste et de l’écrivain.
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 52086.html
Le député Insoumis a prôné un dialogue « d’égal à égal » avec l’Algérie et a ciblé le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
POLITIQUE - Désavoué. Le député LFI Sébastien Delogu a prôné lundi 30 juin un dialogue « d’égal à égal » avec l’Algérie, après avoir rencontré des parlementaires à Alger, alors que la France et l’Algérie traversent l’une des pires crises diplomatiques de leur histoire. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a décidé ce mardi 1er juillet de prendre ses distances avec l’élu Insoumis des Bouches-du-Rhône.
« Le député Sébastien Delogu s’est exprimé de façon personnelle en Algérie. Il n’engage ni les groupes parlementaires de la France insoumise, ni le mouvement », a ainsi déclaré LFI dans un message laconique, publié sur son compte officiel X.
En visite depuis jeudi en Algérie, le parlementaire avait expliqué être venu « exprimer le fait qu’il y a une autre voie en France, celle du respect » et que « quand on s’exprime, on doit parler d’égal à égal ». Après avoir échangé avec des députés de l’Assemblée nationale populaire, il a ensuite rappelé qu’« il y a la mer Méditerranée qui nous lie, il y a notre histoire commune avec le peuple algérien ».
Bruno Retailleau ciblé
« Des millions de Françaises et de Français se sentent insultés face aux invectives incessantes de certains ministres français », a-t-il affirmé. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a été accusé nommément par le pouvoir algérien de mener une cabale contre l’Algérie.
Sébastien Delogu a indiqué être « venu dire qu’il y a une autre voie, celle du respect, de la souveraineté et du respect du droit international ». Il a appelé le peuple algérien à « rester concentré sur les valeurs qui sont les siennes », en étant « conscient que les élections c’est cyclique ». Selon lui, la gauche radicale fera « dégager (la majorité au pouvoir, ndlr) pour essayer d’apporter cette autre voie » dans cinq ans.
Pas un mot sur Boualem Sansal et Christophe Gleizes
La brouille entre Paris et Alger a éclaté après la reconnaissance par Paris d’un plan sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, où Alger soutient les indépendantistes du Polisario opposés depuis 50 ans au Maroc, qui contrôle l’essentiel de ce territoire non autonome au regard de l’ONU.
La crise s’est aggravée après l’arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné fin mars à cinq ans de prison ferme pour des déclarations à un média français d’extrême-droite reprenant la position marocaine sur les frontières héritées de la colonisation française.
Sebastien Delogu n’a pas pu être interrogé par l’AFP, qui ne précise pas les raisons, sur le cas Sansal ni celui du journaliste sportif français Christophe Gleizes, condamné dimanche à sept ans de prison ferme notamment pour « apologie du terrorisme ». De son côté, LFI a en revanche réclamé la « libération immédiate » du journaliste et de l’écrivain.
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 52086.html