Lien entre immigration et délinquance : Eric Zemmour relaxé par le tribunal correctionnel de Paris
Posté : 02 juillet 2025 17:31
Ce soir grosse teuf chez Sarah et Éric !!!...
Poursuivi pour avoir déclaré que les délinquants sur le sol français étaient soit des «immigrés» soit des «enfants d’immigrés», le président du parti Reconquête a été relaxé, ce mercredi 2 juillet, par la justice.
Il n’y aura pas de nouvelle condamnation pour Eric Zemmour. Déjà mis à l’amende «injure raciale» (la dernière fois en mars pour ses propos sur le drame de Crépol), l’homme politique d’extrême droite a bénéficié d’une relaxe, mercredi 2 juillet, alors qu’il était jugé devant la 17e chambre correctionnelle pour avoir fait un lien entre immigration et délinquance au début de l’année.
«Aussi excessifs ou provocants que ces propos puissent paraître», ils ne s’appliquent pas à tous les immigrés «mais à sa seule fraction délinquante», a relevé le tribunal, qui a conclu que ces propos ne «répondent pas aux caractéristiques du délit de provocation à la haine».
En janvier, sur Public Sénat‚ le patron de Reconquête ! avait avancé : «Si on arrête l’immigration, il n’y aura quasiment plus de délinquance dans notre pays.» La journaliste de l’émission Oriane Mancini avait rebondi : «Ça veut qu’il n’y a que des immigrés qui sont délinquants dans notre pays ?». Le candidat avait alors précisé son propos : «Oui. En tout cas des immigrés ou des enfants d’immigrés.»
Récidiviste en la matière
S’il a été relaxé pour cette affaire, Eric Zemmour reste un habitué de la chronique judiciaire. En septembre 2020, le polémiste avait déclaré sur CNews que les migrants mineurs isolés étaient des «voleurs, des assassins, des violeurs», suggérant : «Il faut les renvoyer, il ne faut même pas qu’ils viennent.» Cette déclaration lui avait valu une condamnation en appel, en 2024, à 10 000 euros d’amende pour «provocation à la haine raciale». En prime, la chaîne de Vincent Bolloré, qui avait diffusé les propos, avait écopé d’une amende de 200 000 euros, et vu son recours finalement rejeté par la Cour européenne des droits de l’homme.
Plus récemment, le 26 mars dernier, il avait été condamné à une peine de 9 000 euros d’amende, prononcée dans le contexte du meurtre du jeune Thomas à Crépol en novembre 2023. Sur RMC, le sexagénaire a évoqué les «dizaines de morts de la main des racailles arabo-musulmanes». Il avait aggravé son cas en assurant : «Nous avons aujourd’hui une situation où nous avons deux peuples, deux France, deux jeunesses : celle de Thomas, celle de Chahid».
Un autre procès attendu pour des propos tenus sur la communauté sénégalaise
Une semaine après, le 2 avril, c’était une nouvelle condamnation qui tombait, cette fois pour contestation de crime contre l’humanité. En 2019, le candidat d’extrême droite avait soutenu que le maréchal Pétain avait «sauvé les juifs français» durant la Seconde guerre mondiale. Dès l’annonce du verdict, qui suivait deux relaxes en première instance puis en appel, l’intéressé avait annoncé un pourvoi en cassation.
Pour sûr, ce procès qui s’est achevé ce mercredi n’est pas le dernier car l’homme est attendu - à une date encore inconnue - devant le tribunal correctionnel de Paris pour des propos tenus sur CNews, entre 2021 et 2022, à l’encontre de la communauté sénégalaise. Entre autres, il avait déclaré : «Je n’ai pas dit que tous les Sénégalais sont des trafiquants. J’ai dit tous les trafiquants de cracks sont des Sénégalais». Les chefs d’accusation requis sont «provocation publique à la haine et ou à la violence» et «injure publique» en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion.
https://www.liberation.fr/societe/polic ... WWSQJMR7Q/

Poursuivi pour avoir déclaré que les délinquants sur le sol français étaient soit des «immigrés» soit des «enfants d’immigrés», le président du parti Reconquête a été relaxé, ce mercredi 2 juillet, par la justice.
Il n’y aura pas de nouvelle condamnation pour Eric Zemmour. Déjà mis à l’amende «injure raciale» (la dernière fois en mars pour ses propos sur le drame de Crépol), l’homme politique d’extrême droite a bénéficié d’une relaxe, mercredi 2 juillet, alors qu’il était jugé devant la 17e chambre correctionnelle pour avoir fait un lien entre immigration et délinquance au début de l’année.
«Aussi excessifs ou provocants que ces propos puissent paraître», ils ne s’appliquent pas à tous les immigrés «mais à sa seule fraction délinquante», a relevé le tribunal, qui a conclu que ces propos ne «répondent pas aux caractéristiques du délit de provocation à la haine».
En janvier, sur Public Sénat‚ le patron de Reconquête ! avait avancé : «Si on arrête l’immigration, il n’y aura quasiment plus de délinquance dans notre pays.» La journaliste de l’émission Oriane Mancini avait rebondi : «Ça veut qu’il n’y a que des immigrés qui sont délinquants dans notre pays ?». Le candidat avait alors précisé son propos : «Oui. En tout cas des immigrés ou des enfants d’immigrés.»
Récidiviste en la matière
S’il a été relaxé pour cette affaire, Eric Zemmour reste un habitué de la chronique judiciaire. En septembre 2020, le polémiste avait déclaré sur CNews que les migrants mineurs isolés étaient des «voleurs, des assassins, des violeurs», suggérant : «Il faut les renvoyer, il ne faut même pas qu’ils viennent.» Cette déclaration lui avait valu une condamnation en appel, en 2024, à 10 000 euros d’amende pour «provocation à la haine raciale». En prime, la chaîne de Vincent Bolloré, qui avait diffusé les propos, avait écopé d’une amende de 200 000 euros, et vu son recours finalement rejeté par la Cour européenne des droits de l’homme.
Plus récemment, le 26 mars dernier, il avait été condamné à une peine de 9 000 euros d’amende, prononcée dans le contexte du meurtre du jeune Thomas à Crépol en novembre 2023. Sur RMC, le sexagénaire a évoqué les «dizaines de morts de la main des racailles arabo-musulmanes». Il avait aggravé son cas en assurant : «Nous avons aujourd’hui une situation où nous avons deux peuples, deux France, deux jeunesses : celle de Thomas, celle de Chahid».
Un autre procès attendu pour des propos tenus sur la communauté sénégalaise
Une semaine après, le 2 avril, c’était une nouvelle condamnation qui tombait, cette fois pour contestation de crime contre l’humanité. En 2019, le candidat d’extrême droite avait soutenu que le maréchal Pétain avait «sauvé les juifs français» durant la Seconde guerre mondiale. Dès l’annonce du verdict, qui suivait deux relaxes en première instance puis en appel, l’intéressé avait annoncé un pourvoi en cassation.
Pour sûr, ce procès qui s’est achevé ce mercredi n’est pas le dernier car l’homme est attendu - à une date encore inconnue - devant le tribunal correctionnel de Paris pour des propos tenus sur CNews, entre 2021 et 2022, à l’encontre de la communauté sénégalaise. Entre autres, il avait déclaré : «Je n’ai pas dit que tous les Sénégalais sont des trafiquants. J’ai dit tous les trafiquants de cracks sont des Sénégalais». Les chefs d’accusation requis sont «provocation publique à la haine et ou à la violence» et «injure publique» en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion.
https://www.liberation.fr/societe/polic ... WWSQJMR7Q/