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Il n’y a jamais eu autant de pauvreté qu’en ce moment en France : pourquoi ?

En 2023, la France métropolitaine affiche un taux de pauvreté préoccupant de 15,4%, le plus haut depuis le début des mesures de l’Insee en 1996. Cela concerne désormais 9,8 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté. Ce pic d’un point par rapport à l’année précédente invite à se poser des questions sur ses origines et sur ce que cela signifie pour la société française.

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Et pourtant, nous avons un système social très onéreux, très redistributif, sans lequel le taux de pauvreté serait bien plus élevé.

Donc ce n'est pas en faisant encore plus de social qu'on résoudra le problème.

Le problème, c'est le manque de dynamisme de l'économie française, une économie qui ne produit plus assez de richesses pour garantir un niveau de vie satisfaisant à l'ensemble de la population. Alors nous avons un système social qui pallie cette faiblesse économique, mais dont le coût financier devient de moins en moins supportable. On ne pourra pas résoudre le problème en faisant de plus en plus de social.

Quand on parle de pauvreté, on pense de suite aux familles monoparentales, aux personnes au RSA, mais c'est oublier les travailleurs précaires

S'il n'y a jamais eu autant de pauvreté en France c'est bien à cause d'un système qui permet aux plus riches d'accroître leurs fortunes de manière exponentielle aux dépens de tous ceux qui rament pour survivre. On n'a jamais vu ça, d'ailleurs depuis une trentaine d'années, de mémoires d'économistes.

Et ça n'est pas fini : les inégalités vont augmenter de plus en plus. Le pays n'est pas le seul d'ailleurs, c'est un phénomène qui touche de nombreux pays dits " développés".

Voilà : ça, c'est le constat. Maintenant, quant aux solutions...

Le titre est à minima erroné , sauf bien sûr si on estime le début de l’histoire à la fin des 30 glorieuses, et même la..... .Mais bon ,nous verrons bien l’état de la circulation en sortie de grandes aggomérations vendredi soir et celui des ventes de smartphones du premier semestre

La croissance est faible mais pas nulle. Si la pauvreté augmente, cela signifie que les inégalités progressent. Parmi les causes possibles, je vois la montée du chômage et les réformes de l'assurance-chômage qui ont réduit le niveau d'indemnisation.

L'évolution du taux de pauvreté est difficile à calculer. Déjà il y a 2 taux possibles qui se traduisent par 2 chiffres selon que l'on retienne 50% ou 60% du revenu médian.
De plus le revenu médian est tiré vers le haut par la population moyenne et riche. Si les revenus de ceux ci progressent plus vite que les revenus des plus pauvres, certains vont se retrouver dans les pauvres alors qu'ils n'y étaient pas, et que pourtant leur pouvoir d'achat a augmenté.
On voit ici
https://www.insee.fr/fr/outil-interacti ... 1H_Figure8
que le pouvoir d'achat progresse régulièrement.
En revanche si les hauts revenus progressent plus vite que les plus bas, le taux d'inégalité augmente ( indice de Gini).
On peut noter que le taux de pauvreté régresse quand le chômage baisse. Mais actuellement il augmente et le nombre d'emplois non pourvus ( 500 000) lui ne baisse pas.
Ajoutons que l'inflation de ces dernières années est plus ressentie par les plus pauvres et le taux de pauvreté devrait rebaisser maintenant avec la baisse de l'inflation.

Je me pose des questions //
Pourquoi des Audi et autres dans les immeubles sociaux ?

mic43121 a écrit : ↑10 juillet 2025 13:47 Je me pose des questions //
Pourquoi des Audi et autres dans les immeubles sociaux ?

t'es bien sur de ton coup? parc que moi, je n'y vois que des voitures de merde.

Pierre Madec, économiste à l’OFCE : il y a bien quelque chose qui dysfonctionne dans le système actuel. « La redistribution fonctionne puisqu’elle sort de la pauvreté des millions de ménages. Mais elle fonctionne moins bien, le système social a du mal à faire face aux aléas de l’inflation, du marché du travail. À côté, le poids de la fiscalité baisse chez les plus riches, et les prestations sociales ont de plus en plus de mal à soutenir les ménages en difficulté », analyse-t-il.

Patchouli38 a écrit : ↑10 juillet 2025 11:46 Quand on parle de pauvreté, on pense de suite aux familles monoparentales, aux personnes au RSA, mais c'est oublier les travailleurs précaires

Et puis ces pauvres sont aussi pour beaucoup de faux pauvres.
C'est à dire que le RSA représente la partie émergée de leur revenu .. donc ils sont classés comme pauvres.
Mais pourtant ils roulent dans des énormes bagnoles aux pieds des HLM .. Etrange, non ?
Et ils ont de superbes résidences au bled ou dans les émirats pas regardant sur l'origine des fonds.

mic43121 a écrit : ↑10 juillet 2025 13:47 Je me pose des questions //
Pourquoi des Audi et autres dans les immeubles sociaux ?

Trafic de drogues. Et tous ces restaurants ou snacks " exotiques" le plus souvent vides de clients qui ouvrent dans les centres villes : blanchiment de "l'argent sale" ( prostitution, drogue etc...)

Ça n'existait pas, ça va il y a encore une vingtaine d'années.

Once a écrit : ↑10 juillet 2025 17:48

mic43121 a écrit : ↑10 juillet 2025 13:47 Je me pose des questions //
Pourquoi des Audi et autres dans les immeubles sociaux ?

Trafic de drogues. Et tous ces restaurants ou snacks " exotiques" le plus souvent vides de clients qui ouvrent dans les centres villes : blanchiment de "l'argent sale" ( prostitution, drogue etc...)

Ça n'existait pas, ça va il y a encore une vingtaine d'années.

ils se font contrôler et fermer de plus en plus.

Fonck1 a écrit : ↑10 juillet 2025 18:02

Once a écrit : ↑10 juillet 2025 17:48

Trafic de drogues. Et tous ces restaurants ou snacks " exotiques" le plus souvent vides de clients qui ouvrent dans les centres villes : blanchiment de "l'argent sale" ( prostitution, drogue etc...)

Ça n'existait pas, ça va il y a encore une vingtaine d'années.

ils se font contrôler et fermer de plus en plus.

Mais manque de bol, les contrôleurs fiscaux se suicident ..
Les pauvres, ils bossent comme des tarés et ils voient ces faux pauvres s'en mettent plein les poches ..

jeandu53 a écrit : ↑10 juillet 2025 11:06 Et pourtant, nous avons un système social très onéreux, très redistributif, sans lequel le taux de pauvreté serait bien plus élevé.

Donc ce n'est pas en faisant encore plus de social qu'on résoudra le problème.

Le problème, c'est le manque de dynamisme de l'économie française, une économie qui ne produit plus assez de richesses pour garantir un niveau de vie satisfaisant à l'ensemble de la population. Alors nous avons un système social qui pallie cette faiblesse économique, mais dont le coût financier devient de moins en moins supportable. On ne pourra pas résoudre le problème en faisant de plus en plus de social.

Le social et la redistribution n'ont pas pour vocation de résoudre le problème de la pauvreté, mais de limiter les dégâts causés par la pauvreté. C'est à l'économie de régler le problème de la pauvreté. Or dans un monde économiquement libéral il faut des pauvres pour fournir des biens et services pas chers aux gens qui votent pour les libéraux.

Un pauvre s'est fait pour être pauvre, un riche c'est fait pour être riche. (DE FUNES).