Mort en direct du streamer «Jean Pormanove» : une enquête ouverte
Posté : 19 août 2025 23:23
Mort en direct du streamer «Jean Pormanove» : une enquête ouverte, la ministre du Numérique saisit l’Arcom
Je suppose qu'après cette affaire il va y avoir une nouvelle loi censurée à 50% par le Conseil Constitutionnel, car n'est ce pas il faut préserver les droits des Naruto et Safine.
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Je ne connaissais rien de ces vidéos horribles diffusées en ligne par des aigrefins criminels et regardées par des sadiques. Nous sommes dans une civilisation de merde vraiment.Dans un communiqué, le parquet de Nice confirme le décès du quadragénaire et indique avoir «ouvert une enquête en recherche des causes de la mort». La ministre Clara Chappaz, de son côté, a rappelé «la responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites».
Qui est responsable du décès du streamer français «Jean Pormanove» ? De son vrai nom Raphaël Graven, cet homme de 46 ans est décédé dans la nuit du dimanche 17 août au lundi 18 août, à Contes, près de Nice, alors qu’il était filmé et diffusé en direct sur la plateforme Kick. Une affaire dont les autorités se sont d’ores et déjà emparées.
Dans un communiqué transmis au Figaro, le parquet de Nice confirme le décès du quadragénaire et indique avoir «ouvert une enquête en recherche des causes de la mort. Une autopsie a été requise». Les recherches seront menées par la police judiciaire de Nice, qui travaille déjà «depuis décembre 2024» sur une autre enquête, «notamment pour “violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables (...) et diffusion d’enregistrement d’images relatives à la commission d’infractions d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne”», précisent les autorités. Un dossier ouvert après la publication d’un article de Médiapart, dans lequel nos confrères dénonçaient l’existence de vidéos diffusées en direct où Jean Pormanove et une autre personne handicapée subissaient des humiliations.
JP était suivi par des centaines de milliers d’abonnés pour ses vidéos le montrant subissant violences et autres humiliations, notamment de deux partenaires connus sous les pseudos de «Naruto» et «Safine». Ces vidéos étaient diffusées sur différents sites, notamment Kick, aux règles de modération assez floues. «Mon client n’a aucune responsabilité dans ce décès» et «se tient à la disposition» des enquêteurs, a indiqué d’ores et déjà indiqué à l’AFP l’avocat de «Naruto», Yassin Sadouni. Il a annoncé dans un communiqué son intention de déposer plainte suite à une «campagne de cyberharcèlement» dont son client ferait l’objet suite à cette affaire.
L’affaire ne s’arrête pas là. De son côté, le gouvernement a indiqué avoir saisi l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), dont le rôle est notamment d’«intervenir sur des problématiques liées à l’activité des plateformes en ligne en matière notamment de lutte contre la manipulation de l’information ou contre la haine en ligne». Sur X, la ministre déléguée à l’IA et au Numérique a précisé avoir signalé sur Pharos ces images et avoir demandé à Kick «des explications». «Jean Pormanove a été humilié et maltraité pendant des mois en direct sur la plateforme Kick. [...] La responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n’est pas une option : c’est la loi. Ce type de défaillances peut conduire au pire et n’a pas sa place en France, en Europe ni ailleurs», a écrit Clara Chappaz.
https://x.com/ClaraChappaz/status/19577 ... m-20250819
«Vous n’avez rien fait»
Sur les réseaux sociaux, cette annonce a été accueillie froidement par nombre d’internautes, qui rappellent que la situation du créateur de contenus était connue de longue date. Il s’était de plus en plus tourné vers des défis dangereux et venait de terminer «10 jours et nuits de torture», avec des violences physiques extrêmes et l’ingestion de produits supposément toxiques. Dans ses contenus, le quadragénaire apparaissait régulièrement aux côtés d’autres streamers, «Naruto» et «Safine». Les deux hommes avaient été placés en garde à vue en janvier dernier, dans le cadre d’une enquête préliminaire pour des soupçons de violence sur personnes vulnérables, après la publication d’un article de Mediapart l’an dernier.
«Vous avez été contactée. Vous n’avez rien fait selon Mediapart», accuse ainsi un internaute, sur X. «Comment une telle chose peut se produire alors que Mediapart en avait fait un article il y a 9 mois... ? 9 mois d’inaction !», dénonce un deuxième. «Vous avez attendu qu’il meure pour vous en indigner», s’offusque un troisième.
Je suppose qu'après cette affaire il va y avoir une nouvelle loi censurée à 50% par le Conseil Constitutionnel, car n'est ce pas il faut préserver les droits des Naruto et Safine.
Haro Retailleau, un peu de nerf Darmanin !