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Elle est belle la "F"rance de la campagne.

«Lundi sera bien plus difficile pour moi que pour vous»

Professeure des écoles dans le village de Moussages, Caroline Grandjean s’est donné la mort lundi 1er septembre, jour de rentrée scolaire. Une enquête sur les injures dont elle était la cible avait été ouverte en 2024.

«Elle a choisi de se donner la mort ce lundi 1er septembre, jour de la rentrée scolaire», indique un de ses proches sur X (ex-Twitter). Caroline Grandjean, directrice d’école dans le village de Moussages (Cantal) a été retrouvée morte lundi, a appris Libération auprès de la gendarmerie ce mardi 2 septembre, confirmant des informations du Parisien et de France Info.

Cette directrice d’école lesbienne de 42 ans s’est suicidée, après avoir été la cible d’insultes et de menaces homophobes pendant plusieurs mois, pour lesquelles elle avait déposé plainte. Une enquête portant sur des faits d’«injure publique commise en raison de l’orientation sexuelle, menace de mort commise en raison de l’orientation sexuelle, dégradation ou détérioration d’un bien par inscription ainsi qu’intrusion dans l’enceinte d’un établissement scolaire», avait été ouverte en 2024. Plusieurs inscriptions comme «sale gouine», avaient été retrouvées dans l’établissement à partir de 2023.

Selon le Parisien, le corps de Caroline Grandjean a été découvert en contrebas d’une falaise, à proximité d’Anglards-de-Salers, où elle résidait. La gendarmerie précise à Libé que l’enseignante avait tenté de joindre les secours quelques minutes avant de mettre fin à ses jours. Cette même source précise qu’une enquête est en cours, confiée à la brigade de Saint-Martin-Valmeroux. Toujours d’après les gendarmes, la directrice d’école avait déjà tenté de mettre fin à ses jours par le passé. Egalement contacté, le parquet d’Aurillac n’a pour l’instant pas donné suite.

«Broyée par l’institution, son village, ses parents d’élèves»
Dans un communiqué ce lundi, le ministère de l’Education nationale se dit «profondément touchée par [son] décès» : «C’est un drame qui suscite une vive émotion au sein de la communauté éducative. Nos pensées et notre plus sincère soutien vont à sa famille, à ses proches et à ses collègues». Le ministère précise qu’une cellule d’écoute a été activée ce 2 septembre dans la circonscription de Mauriac. «La Rectrice de l’académie de Clermont-Ferrand va saisir sans délai la formation spécialisée Santé, Sécurité et Conditions de Travail départementale afin qu’elle puisse conduire les investigations et formuler les préconisations nécessaires», souligne encore le communiqué.

Le rectorat de Clermont-Ferrand a, lui, mis en avant l’«engagement» de cette professeure des écoles. Elle était «une figure respectée du Cantal», écrit la direction des services de l’éducation nationale à l’échelon de l’académie, dans un communiqué. Et d’ajouter qu’«après des menaces anonymes en 2024, [Caroline Grandjean] était en arrêt, mais l’académie de Clermont-Ferrand suivait de près sa situation, préparant son retour en tenant compte de ses souhaits».

De son côté, le Syndicat des Directrices et Directeurs d’École (S2DE) affirme que l’enseignante a été «broyée par l’institution», ainsi que «par son village, par ses parents d’élèves». «Elle avait écrit sur un groupe de directeurs : “Lundi… sera bien plus difficile pour moi que pour vous”. Nous sommes dévastés», détaille le syndicat sur X. Son secrétaire général indique auprès de nos confrères du Parisien que le harcèlement que Caroline Grandjean a subi «l’a détruite» et qu’elle a «préféré dire stop. D’autant qu’elle n’a été soutenue ni par l’institution qui voulait la changer de poste, ce qu’elle a refusé, ni par la mairie qui trouvait que cette histoire faisait une mauvaise publicité au village».

Selon l’auteur de bande dessinée Remedium, qui a consacré un ouvrage à Caroline Grandjean, «Caroline aura tenté du mieux qu’elle pouvait de se reconstruire. Mais la blessure était trop profonde». Avec la BD Cas d’Ecole, «elle voulait crier au monde sa vérité, la vérité. Pour aller mieux, mais surtout pour ne pas laisser à l’éducation nationale le soin de parler d’elle à sa place», dit encore l’auteur sur ses réseaux sociaux.

Mise à jour : le 2 septembre à 12 h 16, ajout du communiqué du rectorat.

https://www.liberation.fr/societe/lundi ... F5UO2HLUQ/

Condoléances à sa famille et que Caroline Grandjean repose en paix loin très loin de tous ces enfoirés qui j'espère n'oublieront jamais qu'il sont la cause du suicide de cette directrice d'école.

Corvo a écrit : ↑02 septembre 2025 14:52Condoléances à sa famille et que Caroline Grandjean repose en paix loin très loin de tous ces enfoirés qui j'espère n'oublieront jamais qu'il sont la cause du suicide de cette directrice d'école.

Et justice doit être faite.
Ce serait bien que les auteurs de ces insultes soient retrouvés et qu'ils aillent en taule.
Dans ce cas là aussi, il s'agirait de dépasser la simple "marche blanche".

C'est qui déjà sur ce forum qui m'affirmait il y a quelques mois qu'il n'y avait plus d'homophobie en France, et que les combats pour lutter contre l'homophobie n'étaient que du délire wokiste ?

D'un strict point de vue des finances publiques son suicide n'est pas une mauvaise nouvelle.
Elle était en arrêt. Elle était payée et elle était remplacée par un enseignant lui aussi payé.
De plus, on peut imaginer qu'elle aurait pu rester très longtemps en arrêt .. et au pire avec des finances publiques obligées de lui payer une retraite.

Mesoke a écrit : ↑02 septembre 2025 17:05 C'est qui déjà sur ce forum qui m'affirmait il y a quelques mois qu'il n'y avait plus d'homophobie en France, et que les combats pour lutter contre l'homophobie n'étaient que du délire wokiste ?

Les corbeaux de Vichy dans le Cantal. Franchouillards puants, abjects, pleuTres, incultes. Sans doute parmi eux des bigots qui vont à confesse.
Heureusement Trump et d'autres accélèrent la fin de cette Putin d'humanité.
Mon chien me regarde avec amour et j'ai honte d'en faire partie. S'il savait...

Le rectorat lui avait proposé un changement d'affectation qu'elle a refusé ..

le rectorat lui avait indiqué sa volonté de la déplacer et de l'affecter à une brigade de remplacement, ce qu'elle refusait
https://www.leberry.fr/moussages-15380/ ... _14742130/

Dans la vie, quand la meilleure des solutions n'est pas possible, il vaut mieux choisir la moins mauvaise plutôt que de finir comme elle a fini.

Victor a écrit : ↑02 septembre 2025 18:05 Le rectorat lui avait proposé un changement d'affectation qu'elle a refusé ..

le rectorat lui avait indiqué sa volonté de la déplacer et de l'affecter à une brigade de remplacement, ce qu'elle refusait
https://www.leberry.fr/moussages-15380/ ... _14742130/

Dans la vie, quand la meilleure des solutions n'est pas possible, il vaut mieux choisir la moins mauvaise plutôt que de finir comme elle a fini.

les remplacements dans l'EN c'est l’horreur.
aucun suivi, des postes qui changent en permanence, des postes diamétralement opposés à plusieurs centaines de kms défrayés à cuges les pins, je peux comprendre qu'elle ait refusé.

Fonck1 a écrit : ↑02 septembre 2025 18:37

Victor a écrit : ↑02 septembre 2025 18:05 Le rectorat lui avait proposé un changement d'affectation qu'elle a refusé ..



Dans la vie, quand la meilleure des solutions n'est pas possible, il vaut mieux choisir la moins mauvaise plutôt que de finir comme elle a fini.

les remplacements dans l'EN c'est l’horreur.
aucun suivi, des postes qui changent en permanence, des postes diamétralement opposés à plusieurs centaines de kms défrayés à cuges les pins, je peux comprendre qu'elle ait refusé.

Donc si je comprends bien les remplaçants de l'EN sont de véritables esclaves. Comment fait donc l'EN pour les recruter ?

Victor a écrit : ↑02 septembre 2025 18:39

Fonck1 a écrit : ↑02 septembre 2025 18:37

les remplacements dans l'EN c'est l’horreur.
aucun suivi, des postes qui changent en permanence, des postes diamétralement opposés à plusieurs centaines de kms défrayés à cuges les pins, je peux comprendre qu'elle ait refusé.

Donc si je comprends bien les remplaçants de l'EN sont de véritables esclaves. Comment fait donc l'EN pour les recruter ?

ben justement, elle n'en recrute plus.
plus personne ne veut être fonctionnaires.
les gens comme toi passent leur temps à leur jeter l’opprobre, le dernier que je connais qui a remplacé un pote technicien, qui vient du privé, est dans le jus complet, ils sait pas où il campe.
il croyait se la couler pépère, il arrive pas à faire un travail de bout en bout bien ficelé et croule sur le travail vu qu'il n'arrive pas à finaliser ses tâches et projets.

Fonck1 a écrit : ↑02 septembre 2025 18:37

Victor a écrit : ↑02 septembre 2025 18:05 Le rectorat lui avait proposé un changement d'affectation qu'elle a refusé ..



Dans la vie, quand la meilleure des solutions n'est pas possible, il vaut mieux choisir la moins mauvaise plutôt que de finir comme elle a fini.

les remplacements dans l'EN c'est l’horreur.
aucun suivi, des postes qui changent en permanence, des postes diamétralement opposés à plusieurs centaines de kms défrayés à cuges les pins, je peux comprendre qu'elle ait refusé.

Se suicider parce que l'on est victime du harcèlement d'un corbeau .. Ce n'est pas l'horreur !?

Victor a écrit : ↑02 septembre 2025 18:49

Fonck1 a écrit : ↑02 septembre 2025 18:37

les remplacements dans l'EN c'est l’horreur.
aucun suivi, des postes qui changent en permanence, des postes diamétralement opposés à plusieurs centaines de kms défrayés à cuges les pins, je peux comprendre qu'elle ait refusé.

Se suicider parce que l'on est victime du harcèlement d'un corbeau .. Ce n'est pas l'horreur !?

L'horreur c'est d'être un corbeau !

Victor a écrit : ↑02 septembre 2025 17:50 D'un strict point de vue des finances publiques son suicide n'est pas une mauvaise nouvelle.
Elle était en arrêt. Elle était payée et elle était remplacée par un enseignant lui aussi payé.
De plus, on peut imaginer qu'elle aurait pu rester très longtemps en arrêt .. et au pire avec des finances publiques obligées de lui payer une retraite.

L'ignominie à toute épreuve.
Si vous pensiez ce que vous écrivez, je vous aurais dit que vous êtes une pourriture humaine.
Mais comme vous trollez...

Yaroslav a écrit : ↑02 septembre 2025 19:27

Victor a écrit : ↑02 septembre 2025 17:50 D'un strict point de vue des finances publiques son suicide n'est pas une mauvaise nouvelle.
Elle était en arrêt. Elle était payée et elle était remplacée par un enseignant lui aussi payé.
De plus, on peut imaginer qu'elle aurait pu rester très longtemps en arrêt .. et au pire avec des finances publiques obligées de lui payer une retraite.

L'ignominie à toute épreuve.
Si vous pensiez ce que vous écrivez, je vous aurais dit que vous êtes une pourriture humaine.
Mais comme vous trollez...

C'est vrai que je me suis un peu écarté du sujet.
N'empêche que tous ces enseignants en arrêt. C'est un vrai problème qui coûte certainement une fortune au pays, donc à nous, à vous, à tous les français.

Victor a écrit : ↑02 septembre 2025 22:07

Yaroslav a écrit : ↑02 septembre 2025 19:27

L'ignominie à toute épreuve.
Si vous pensiez ce que vous écrivez, je vous aurais dit que vous êtes une pourriture humaine.
Mais comme vous trollez...

C'est vrai que je me suis un peu écarté du sujet.
N'empêche que tous ces enseignants en arrêt. C'est un vrai problème qui coûte certainement une fortune au pays, donc à nous, à vous, à tous les français.

Le top du troll Victorovitch

Mesoke a écrit : ↑02 septembre 2025 17:05 C'est qui déjà sur ce forum qui m'affirmait il y a quelques mois qu'il n'y avait plus d'homophobie en France, et que les combats pour lutter contre l'homophobie n'étaient que du délire wokiste ?

Ben oui, l'homosexualité est complétement acceptée et ne pose pas de problème particulier dans notre pays à part dans certains quartiers islamisés.
Ce cas est particulier, cette dame n'était en aucun cas rejetée par la société mais simplement victime d'un bargeot et tous les combats contre l'homosexualité ne pourront jamais éradiquer la stupidité.