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Kabé a écrit : ↑10 septembre 2025 01:47 Bon, au niveau du choix du PM, on continue de rester dans un certain déni. Après, si Lecornu va faire la même chose que Barnier ou Bayrou, ça ne va pas durer. J'imagine qu'il va quand-même proposer autre chose que ces prédécesseurs - j'espère qu'il aura cette lucidité et intelligence. Sinon, on aurait vraiment toucher le fond du fond du degré zéro de la politique macroniste (ou de la politique tout court).

Kabé a écrit : ↑10 septembre 2025 01:47 Bon, au niveau du choix du PM, on continue de rester dans un certain déni. Après, si Lecornu va faire la même chose que Barnier ou Bayrou, ça ne va pas durer. J'imagine qu'il va quand-même proposer autre chose que ces prédécesseurs - j'espère qu'il aura cette lucidité et intelligence. Sinon, on aurait vraiment toucher le fond du fond du degré zéro de la politique macroniste (ou de la politique tout court).

Patchouli38 a écrit : ↑09 septembre 2025 22:24 "Ministre sous Macron depuis 2017, ancien LR... Qui est le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu ?

Sébastien Lecornu a été choisi par Emmanuel Macron pour devenir le nouveau Premier ministre après la chute du gouvernement de François Bayrou. Retour sur son parcours.
Le verdict est tombé. Le président de la République a jeté son dévolu sur le ministre des Armées démissionnaire, Sébastien Lecornu, pour remplacer François Bayrou à Matignon. Sans surprise. Son nom circulait depuis le rejet de la confiance par les députés ce lundi 8 septembre et la démission du Premier ministre ce mardi. Il était même déjà perçu comme favori après la censure de Michel Barnier en décembre dernier.

Proche du président de la République, il semble que sa fidélité ait été récompensée. L'homme politique français né en 1986 à Eaubonne dans le Val d'Oise est le seul ministre à être au gouvernement depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron en 2017.

Il a d'abord été secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire (2017-2018), ministre délégué chargé des Collectivités territoriales (2018-2020) ou encore ministre des Outre-mer (2020-2022) avant d'être nommé ministre des Armées. Un poste qu'il conserve depuis trois ans malgré les gouvernements successifs d'Élisabeth Borne, de Gabriel Attal, de Michel Barnier et de François Bayrou.

"Depuis 2017, j'ai eu l'honneur de servir la France dans six gouvernements successifs", écrivait-il en décembre dernier sur X.

Avec le rejet de la confiance de François Bayrou, Sébastien Lecornu a d'ailleurs fait partie des quelques ministres rejetés à deux reprises par le Parlement, une première pour la Ve République.

Un ancien LR, apprécié par la gauche et le RN

Outre sa fidélité à Emmanuel Macron, l'ancien ministre a pu être choisi tant pour son contact noué avec la gauche que la certaine sympathie du Rassemblement national à son égard. "Il est bien élevé, c'est un homme correct", reconnaissait un député du Rassemblement national auprès de BFMTV avant sa nomination quand un de ses collègues confie: "On a de bonnes relations avec lui".

Avant de rejoindre La République en marche en 2017, Sébastien Lecornu appartenait aux Républicains, dont il a été exclu la même année. Il a milité dès ses 16 ans pour l'UMP. Il a été membre du cabinet de Bruno Le Maire et est resté proche de celui-ci pendant plusieurs années. Il a également a été le directeur de campagne adjoint de François Fillon pour les présidentielles de 2017, aux côtés de Patrick Stefanini, avant de démissionner après la convocation par la justice de son candidat.

Sébastien Lecornu est également un proche de Gérald Darmanin. Il a "témoin de son mariage et de son divorce" rapportait Le Figaro en 2018 quand le ministre de la Justice démissionnaire confiait au Parisien en 2023 entretenir à deux "une amitié amoureuse".

Ancrage local, gendarme de réserve...

Si depuis sa prise de fonction au ministère des Armées, le nouveau Premier ministre a dû gérer la guerre en Ukraine, plus généralement la menace Russe, ou encore la guerre à Gaza, il a aussi sur son CV une compétence locale. Il a été maire de Vernon dans l'Eure entre 2014 et 2015 à l'âge de 28 ans, premier vice-président de la Seine Normandie agglomération entre 2014 et 2020, président du conseil départemental de l'Eure entre 2021 et 2022 et il est enfin conseiller départemental de l'Eure depuis 2015.

S'ajoute à ce CV hétéroclite, une autre ligne: celle de gendarme de réserve au titre de colonel. Un titre qui lui aura valu de croiser la route d'Alexandre Benalla, le chargé de mission à l’Elysée impliqué dans des violences lors des manifestations du 1er mai 2018 à Paris. "J’ai été le commandant de peloton d’Alexandre Benalla", assurait Sébastien Lecornu, au Monde en 2018. "J’ai dû l’avoir une dizaine de fois sous mon commandement, en 2012 ou 2013".

Au-delà de toutes les missions dont l'homme de confiance d'Emmanuel Macron s'est doté jusqu'ici, la plus dure l'attend: la négociation avec les différents partis au Parlement, en vue du vote d'un budget. Une tâche que François Bayrou n'a pas su relever."

https://www.bfmtv.com/politique/gouvern ... 90843.html

Corvo a écrit : ↑10 septembre 2025 08:26 LR le parti qui tire plus vite que son ombre....

Les Républicains ont envoyé ce communiqué sur le nouveau Premier ministre bien trop vite
LR a envoyé un communiqué dans lequel le parti s’opposait à un gouvernement dirigé par le PS, dix minutes avant la nomination de Sébastien Lecornu, ex-LR.

POLITIQUE - C’est ce qu’on appelle un mauvais timing. Alors que le nom du nouveau Premier ministre devait être dévoilé par l’Élysée, Les Républicains ont envoyé, à 19 h 50 ce mardi 9 septembre, un communiqué dans lequel ils s’opposaient à un gouvernement dirigé par la gauche. Dix minutes plus tard, c’est Sébastien Lecornu, proche d’Emmanuel Macron et issu de la droite, qui était nommé à Matignon.

« La France a besoin de stabilité, pas de postures irréalistes », dénonçait LR dans ce texte, avant de déclarer fermement : « Les Républicains ne participeront pas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre socialiste. »

Et le parti dirigé par Bruno Retailleau de justifier : « Les Républicains ne pourront participer à un gouvernement que si un accord clair est conclu sur des points essentiels : la maîtrise de la dépense publique, la sécurité, la justice et la valorisation du travail. »

Mais ces propos sont vite devenus obsolètes. Quelques minutes après la publication du texte donc, la nomination de Sébastien Lecornu était effective. Et le ton menaçant des Républicains a radicalement changé.

« Construire un projet »
Car contrairement à la gauche, qui a totalement fermé la porte à Sébastien Lecornu, la droite semble vouloir composer avec ce nouveau chef du gouvernement, qui a fait ses armes à l’UMP puis... chez LR.

Le chef des Républicains et ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau s’est tout de suite dit prêt à « trouver des accords » avec Sébastien Lecornu afin de bâtir une « majorité nationale ». « Je crois qu’il y a la possibilité de construire un projet qui satisfasse ce que j’appelle la majorité nationale », a-t-il dit à la sortie d’un bureau politique de LR, « se félicitant » qu’un Premier ministre socialiste n’ait pas été nommé.

La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse réclame, elle, « un contrat de gouvernement » conclu avec LR pour une « remise en ordre dans les comptes, dans les rues et à nos frontières ». Une proposition qui n’aurait jamais été faite à un Premier ministre socialiste.

https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 54632.html