Nos nuages sont des réservoirs à pesticides, l'eau qui tombe du ciel n'est plus bénie!
Posté : 24 septembre 2025 03:58
Le Puy de Dome n'est plus ce qu'il était!
Volvic et Saint Yorre que nous buvons depuis plusieurs mois pour éviter l'eau du robinet potentiellement chargée en CVM...ne seraient pas pures?!
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... 3244.html
Les nuages s’avèrent un réservoir de pesticides bien plus vaste qu’escompté, et, chaque jour, d’importantes quantités de substances actives (herbicides, insecticides, fongicides) sont précipitées sur terre avec la pluie. Dans une étude à paraître dans l’édition d’octobre de la revue Environmental Science & Technology, une équipe franco-italienne a estimé, pour la première fois, la quantité de substances actives (herbicides, insecticides, fongicides et leurs métabolites) présentes dans les nuages circulant au-dessus du territoire de la France métropolitaine.
« En lançant ce projet, je m’attendais à ne trouver que quelques kilos », raconte Angelica Bianco, chercheuse au laboratoire de météorologie physique (CNRS, université Clermont-Auvergne), première autrice de ces travaux. In fine, les résultats sont très différents : selon la couverture nuageuse du moment, entre 6 et 140 tonnes de pesticides circulent dans le ciel français. Et qui peuvent, ainsi, être distribués à longue distance dans l’environnement.
Les auteurs ont recherché près de 450 substances dans six échantillons de nuages prélevés à différentes saisons au sommet du puy de Dôme, à quelque 1 500 mètres d’altitude, grâce aux installations de l’Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand. Un peu plus d’une trentaine de molécules ont été détectées dans au moins un prélèvement. « L’un des points les plus alarmants de ces résultats est que, dans au moins un tiers des échantillons, la concentration totale de pesticides est supérieure à la limite de qualité pour l’eau potable », détaille Mme Bianco – soit 0,5 microgramme par litre (µg/l) pour la somme des substances identifiées. La chercheuse souligne que ces résultats sous-estiment vraisemblablement la réalité puisque le glyphosate, le pesticide le plus utilisé en France et dans le monde, n’a pu être recherché dans les échantillons.
Fortes variations selon les saisons
Un tel phénomène est connu de longue date, par le biais d’analyses d’eau de pluie. Des mesures menées à Strasbourg en 2002 et en 2003 montraient, par exemple, que certaines molécules (diuron, atrazine, etc.) étaient retrouvées dans les précipitations à des concentrations plus de dix fois supérieures à cette valeur seuil. Pour l’atrazine, les taux étaient même parfois de deux à trois fois supérieurs à la valeur maximale (2 µg/l), c’est-à-dire au-delà de la limite indicatrice d’un risque sanitaire pour les consommateurs !
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pesticides : une étude d’ampleur vient confirmer la surexposition des riverains des vignes
Cependant, ces mesures variaient fortement selon la saison et selon les épandages pratiqués dans la zone. « De notre côté, nous avons pris soin de faire nos mesures de manière à exclure des contaminations dues au transport local de masses d’air provenant des zones agricoles alentour, explique Mme Bianco. Les pesticides que nous mesurons sont réellement en circulation dans la troposphère. » En extrapolant ces données à la quantité de nuages de la basse troposphère au-dessus du territoire national, les auteurs calculent que jusqu’à 140 tonnes de substances actives y sont dissoutes.
Parmi les substances retrouvées, plusieurs sont interdites, parfois de longue date. Comme l’atrazine, un herbicide banni d’Europe en 2003, ou encore la carbendazime, un fongicide sorti du marché en 2008. De même, des insecticides comme le fipronil et la perméthrine, également interdits de longue date, sont retrouvés dans les prélèvements. « La présence de ces substances proscrites d’Europe peut s’expliquer par un possible transport à longue distance dans les nuages, depuis des régions où ils sont toujours utilisés, dit Mme Bianco. Cela pourrait aussi être dû à des usages illégaux en Europe ou encore à une remise en circulation dans l’atmosphère par les pratiques d’irrigation, lorsque l’eau est pompée dans des nappes où se sont accumulées certaines de ces molécules. »
« Méthodes de pointe »
Auteur de travaux de référence sur le sujet, Gerhard Lammel (Institut Max-Planck de chimie, en Allemagne, et université Masaryk, en République tchèque) juge cette étude « très intéressante et pertinente pour comprendre le devenir des pesticides dans l’atmosphère ». « Elle est la première à aborder le cycle des pesticides dans les nuages à l’aide de méthodes de pointe, dit le chercheur allemand. Cette recherche pourrait inspirer et stimuler d’autres études sur le devenir atmosphérique et la distribution à grande échelle des pesticides, ainsi que sur leurs impacts écologiques. »
Pour l’heure, les effets délétères potentiels de ces substances loin de leurs lieux d’utilisation ne sont pas considérés dans les procédures officielles d’évaluation du risque. Et pour cause, relève M. Lammel : « Le transport de pesticides sur de longues distances et leur dépôt dans des écosystèmes éloignés ne sont pas censés se produire selon les critères appliqués par les procédures d’autorisation en vigueur en Europe. » N’étant pas censé se produire, le phénomène a suscité peu d’attention jusqu’à présent, bien qu’il se produise malgré tout.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pesticides : la justice administrative tire les leçons de vingt ans d’alertes des scientifiques sur les risques pour la biodiversité
« Avec les mouvements des nuages et la distance parcourue, des produits interdits en Europe à cause de leur toxicité nous arrivent quand même dessus en provenance de pays où ils sont encore autorisés », abonde l’écologue Ségolène Humann-Guilleminot (université Radboud, à Nimègue, aux Pays-Bas), coautrice de travaux montrant la présence généralisée de néonicotinoïdes en Suisse, y compris dans les zones jamais traitées. « Le problème est mondial », résume la chercheuse.
Pesticides particulièrement délétères
Le dépôt régulier, par les précipitations, de petites doses de mélanges de pesticides dans des écosystèmes éloignés de toute activité humaine est encore un point aveugle de l’écotoxicologie. Les travaux de Mme Bianco et de ses coauteurs ouvrent ainsi de nouvelles pistes de recherche pour expliquer les écroulements d’abondance d’insectes dans les régions les plus reculées. Au Groenland, par exemple, des travaux publiés en 2017 dans la revue Ecography mettent en évidence un déclin catastrophique de l’abondance de 16 espèces locales de mouches au cours des dernières années : leurs populations ont chuté d’environ 80 % entre 1996 et 2014.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le Fonds d’indemnisation des victimes des pesticides enregistre une explosion des demandes de réparation
En général, ces déclins sont, par défaut, attribués au réchauffement, mais, comme le relève le biologiste Dave Goulson (université du Sussex), auteur de nombreux travaux sur la biologie et l’écologie des insectes pollinisateurs, « la question est au centre de nombreux débats ». Et la démonstration que ces milieux sont en réalité exposés à des pesticides particulièrement délétères pour l’entomofaune pourrait rebattre les cartes du débat.
« Les indices d’un déclin important des populations d’insectes dans des zones où les pesticides ne sont pas utilisés, comme les forêts tropicales de Porto Rico et du Costa Rica ainsi que les réserves naturelles en Allemagne, sont particulièrement déroutants, précise le chercheur britannique. Cette nouvelle étude vient s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses indiquant que les pesticides dérivent dans l’atmosphère et retombent sous forme de pluie ou de neige à des centaines, voire des milliers, de kilomètres de l’endroit où ils ont été utilisés. Notre belle planète est désormais baignée dans un cocktail de poisons. »
Ne mettez plus de l'eau dans votre vin, les deux sont explosifs
Je ne vous dis rien du sort des citoyens qui habitent, en plus, sous les vents des vignobles du Bordelais!
Prions ensemble, mes bien chers frères!
Tiens, j'apprends que Watson a vu sa demande d'asile refusé en France. Bof, les baleines, les mouches du Groenland....Trump s'en balance et nous avac!
Volvic et Saint Yorre que nous buvons depuis plusieurs mois pour éviter l'eau du robinet potentiellement chargée en CVM...ne seraient pas pures?!

Des dizaines de tonnes de pesticides présentes dans les nuages au-dessus de la France
Jusqu’à 140 tonnes de substances actives, dont certaines sont interdites, sont dissoutes dans les nuages au-dessus du territoire métropolitain, selon une étude franco-italienne.
Les écosystèmes éloignés des activités humaines sont exposés à ces molécules par les précipitations.
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... 3244.html
Les nuages s’avèrent un réservoir de pesticides bien plus vaste qu’escompté, et, chaque jour, d’importantes quantités de substances actives (herbicides, insecticides, fongicides) sont précipitées sur terre avec la pluie. Dans une étude à paraître dans l’édition d’octobre de la revue Environmental Science & Technology, une équipe franco-italienne a estimé, pour la première fois, la quantité de substances actives (herbicides, insecticides, fongicides et leurs métabolites) présentes dans les nuages circulant au-dessus du territoire de la France métropolitaine.
« En lançant ce projet, je m’attendais à ne trouver que quelques kilos », raconte Angelica Bianco, chercheuse au laboratoire de météorologie physique (CNRS, université Clermont-Auvergne), première autrice de ces travaux. In fine, les résultats sont très différents : selon la couverture nuageuse du moment, entre 6 et 140 tonnes de pesticides circulent dans le ciel français. Et qui peuvent, ainsi, être distribués à longue distance dans l’environnement.
Les auteurs ont recherché près de 450 substances dans six échantillons de nuages prélevés à différentes saisons au sommet du puy de Dôme, à quelque 1 500 mètres d’altitude, grâce aux installations de l’Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand. Un peu plus d’une trentaine de molécules ont été détectées dans au moins un prélèvement. « L’un des points les plus alarmants de ces résultats est que, dans au moins un tiers des échantillons, la concentration totale de pesticides est supérieure à la limite de qualité pour l’eau potable », détaille Mme Bianco – soit 0,5 microgramme par litre (µg/l) pour la somme des substances identifiées. La chercheuse souligne que ces résultats sous-estiment vraisemblablement la réalité puisque le glyphosate, le pesticide le plus utilisé en France et dans le monde, n’a pu être recherché dans les échantillons.
Fortes variations selon les saisons
Un tel phénomène est connu de longue date, par le biais d’analyses d’eau de pluie. Des mesures menées à Strasbourg en 2002 et en 2003 montraient, par exemple, que certaines molécules (diuron, atrazine, etc.) étaient retrouvées dans les précipitations à des concentrations plus de dix fois supérieures à cette valeur seuil. Pour l’atrazine, les taux étaient même parfois de deux à trois fois supérieurs à la valeur maximale (2 µg/l), c’est-à-dire au-delà de la limite indicatrice d’un risque sanitaire pour les consommateurs !
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pesticides : une étude d’ampleur vient confirmer la surexposition des riverains des vignes
Cependant, ces mesures variaient fortement selon la saison et selon les épandages pratiqués dans la zone. « De notre côté, nous avons pris soin de faire nos mesures de manière à exclure des contaminations dues au transport local de masses d’air provenant des zones agricoles alentour, explique Mme Bianco. Les pesticides que nous mesurons sont réellement en circulation dans la troposphère. » En extrapolant ces données à la quantité de nuages de la basse troposphère au-dessus du territoire national, les auteurs calculent que jusqu’à 140 tonnes de substances actives y sont dissoutes.
Parmi les substances retrouvées, plusieurs sont interdites, parfois de longue date. Comme l’atrazine, un herbicide banni d’Europe en 2003, ou encore la carbendazime, un fongicide sorti du marché en 2008. De même, des insecticides comme le fipronil et la perméthrine, également interdits de longue date, sont retrouvés dans les prélèvements. « La présence de ces substances proscrites d’Europe peut s’expliquer par un possible transport à longue distance dans les nuages, depuis des régions où ils sont toujours utilisés, dit Mme Bianco. Cela pourrait aussi être dû à des usages illégaux en Europe ou encore à une remise en circulation dans l’atmosphère par les pratiques d’irrigation, lorsque l’eau est pompée dans des nappes où se sont accumulées certaines de ces molécules. »
« Méthodes de pointe »
Auteur de travaux de référence sur le sujet, Gerhard Lammel (Institut Max-Planck de chimie, en Allemagne, et université Masaryk, en République tchèque) juge cette étude « très intéressante et pertinente pour comprendre le devenir des pesticides dans l’atmosphère ». « Elle est la première à aborder le cycle des pesticides dans les nuages à l’aide de méthodes de pointe, dit le chercheur allemand. Cette recherche pourrait inspirer et stimuler d’autres études sur le devenir atmosphérique et la distribution à grande échelle des pesticides, ainsi que sur leurs impacts écologiques. »
Pour l’heure, les effets délétères potentiels de ces substances loin de leurs lieux d’utilisation ne sont pas considérés dans les procédures officielles d’évaluation du risque. Et pour cause, relève M. Lammel : « Le transport de pesticides sur de longues distances et leur dépôt dans des écosystèmes éloignés ne sont pas censés se produire selon les critères appliqués par les procédures d’autorisation en vigueur en Europe. » N’étant pas censé se produire, le phénomène a suscité peu d’attention jusqu’à présent, bien qu’il se produise malgré tout.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pesticides : la justice administrative tire les leçons de vingt ans d’alertes des scientifiques sur les risques pour la biodiversité
« Avec les mouvements des nuages et la distance parcourue, des produits interdits en Europe à cause de leur toxicité nous arrivent quand même dessus en provenance de pays où ils sont encore autorisés », abonde l’écologue Ségolène Humann-Guilleminot (université Radboud, à Nimègue, aux Pays-Bas), coautrice de travaux montrant la présence généralisée de néonicotinoïdes en Suisse, y compris dans les zones jamais traitées. « Le problème est mondial », résume la chercheuse.
Pesticides particulièrement délétères
Le dépôt régulier, par les précipitations, de petites doses de mélanges de pesticides dans des écosystèmes éloignés de toute activité humaine est encore un point aveugle de l’écotoxicologie. Les travaux de Mme Bianco et de ses coauteurs ouvrent ainsi de nouvelles pistes de recherche pour expliquer les écroulements d’abondance d’insectes dans les régions les plus reculées. Au Groenland, par exemple, des travaux publiés en 2017 dans la revue Ecography mettent en évidence un déclin catastrophique de l’abondance de 16 espèces locales de mouches au cours des dernières années : leurs populations ont chuté d’environ 80 % entre 1996 et 2014.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le Fonds d’indemnisation des victimes des pesticides enregistre une explosion des demandes de réparation
En général, ces déclins sont, par défaut, attribués au réchauffement, mais, comme le relève le biologiste Dave Goulson (université du Sussex), auteur de nombreux travaux sur la biologie et l’écologie des insectes pollinisateurs, « la question est au centre de nombreux débats ». Et la démonstration que ces milieux sont en réalité exposés à des pesticides particulièrement délétères pour l’entomofaune pourrait rebattre les cartes du débat.
« Les indices d’un déclin important des populations d’insectes dans des zones où les pesticides ne sont pas utilisés, comme les forêts tropicales de Porto Rico et du Costa Rica ainsi que les réserves naturelles en Allemagne, sont particulièrement déroutants, précise le chercheur britannique. Cette nouvelle étude vient s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses indiquant que les pesticides dérivent dans l’atmosphère et retombent sous forme de pluie ou de neige à des centaines, voire des milliers, de kilomètres de l’endroit où ils ont été utilisés. Notre belle planète est désormais baignée dans un cocktail de poisons. »
Ne mettez plus de l'eau dans votre vin, les deux sont explosifs

Je ne vous dis rien du sort des citoyens qui habitent, en plus, sous les vents des vignobles du Bordelais!
Prions ensemble, mes bien chers frères!
Tiens, j'apprends que Watson a vu sa demande d'asile refusé en France. Bof, les baleines, les mouches du Groenland....Trump s'en balance et nous avac!