Menaces de mort contre la juge qui a condamné Nicolas Sarkozy : deux enquêtes ouvertes
Posté : 27 septembre 2025 12:15
Et qui au travers de leurs déclarations souffle sur les braises et attise la haine ?...
Le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes après des menaces visant la juge ayant condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison. Les messages violents, diffusés en ligne, sont désormais au cœur d’investigations du Pôle national de lutte contre la haine en ligne.
Deux enquêtes ouvertes par le parquet de Paris
Selon les informations du Dauphiné, le parquet de Paris a annoncé vendredi soir l’ouverture de deux enquêtes distinctes après la diffusion de messages de menaces visant la présidente du tribunal correctionnel qui a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, avec incarcération prochaine.
Les investigations ont été confiées au Pôle national de lutte contre la haine en ligne, sans précisions supplémentaires pour l’instant.
Des menaces de mort sur les réseaux sociaux
Selon l’Union syndicale des magistrats (USM), plusieurs signalements avaient déjà été faits à la justice. Aurélien Martini, secrétaire général adjoint du syndicat, a confirmé que la magistrate est directement visée par des menaces de mort et d’agression sur les réseaux sociaux, accompagnées de la diffusion de sa photographie.
« On est attentifs et inquiets », a-t-il déclaré.
Le parquet rappelle que les menaces de mort contre des dépositaires de l’autorité publique sont passibles de cinq ans d’emprisonnement. Le cyberharcèlement, lui, peut entraîner deux ans de prison et 30 000 euros d’amende, tandis que la divulgation de données personnelles exposant une magistrate à un risque d’atteinte peut être punie de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Le rappel du parquet : « L’appel est la voie légitime »
Face à la multiplication des attaques, le parquet de Paris insiste sur un principe fondamental :
« Dans toute société démocratique, le débat judiciaire doit rester encadré par la procédure pénale. L’appel est la voie légitime pour contester une décision de justice. La liberté de parole, y compris en ligne, s’arrête là où commence la mise en danger des personnes. »
Une condamnation qui suscite des tensions politiques
Jeudi, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, une peine inédite pour un ancien chef de l’État, dans le cadre du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien président a dénoncé une décision prise par « haine ».
Le Syndicat de la magistrature (SM) a de son côté dénoncé les attaques d’une partie de la classe politique, qui voient dans ce jugement un « acharnement » de la justice.
Des précédents avec l’affaire Le Pen
Ces menaces contre la magistrature ne sont pas inédites. Cette année déjà, deux enquêtes similaires avaient été ouvertes après la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité par le tribunal correctionnel de Paris.
En avril, un homme de 76 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour avoir appelé au meurtre de la présidente du tribunal de Bobigny lors du procès du Rassemblement national.
Le 31 mars, Marine Le Pen avait écopé de quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme sous bracelet électronique, d’une amende de 100 000 euros et de cinq ans d’inéligibilité immédiate, compromettant ainsi sa candidature à l’élection présidentielle de 2027. Le procès en appel se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026.
https://policeetrealites.com/2025/09/27 ... -ouvertes/
Le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes après des menaces visant la juge ayant condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison. Les messages violents, diffusés en ligne, sont désormais au cœur d’investigations du Pôle national de lutte contre la haine en ligne.
Deux enquêtes ouvertes par le parquet de Paris
Selon les informations du Dauphiné, le parquet de Paris a annoncé vendredi soir l’ouverture de deux enquêtes distinctes après la diffusion de messages de menaces visant la présidente du tribunal correctionnel qui a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, avec incarcération prochaine.
Les investigations ont été confiées au Pôle national de lutte contre la haine en ligne, sans précisions supplémentaires pour l’instant.
Des menaces de mort sur les réseaux sociaux
Selon l’Union syndicale des magistrats (USM), plusieurs signalements avaient déjà été faits à la justice. Aurélien Martini, secrétaire général adjoint du syndicat, a confirmé que la magistrate est directement visée par des menaces de mort et d’agression sur les réseaux sociaux, accompagnées de la diffusion de sa photographie.
« On est attentifs et inquiets », a-t-il déclaré.
Le parquet rappelle que les menaces de mort contre des dépositaires de l’autorité publique sont passibles de cinq ans d’emprisonnement. Le cyberharcèlement, lui, peut entraîner deux ans de prison et 30 000 euros d’amende, tandis que la divulgation de données personnelles exposant une magistrate à un risque d’atteinte peut être punie de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Le rappel du parquet : « L’appel est la voie légitime »
Face à la multiplication des attaques, le parquet de Paris insiste sur un principe fondamental :
« Dans toute société démocratique, le débat judiciaire doit rester encadré par la procédure pénale. L’appel est la voie légitime pour contester une décision de justice. La liberté de parole, y compris en ligne, s’arrête là où commence la mise en danger des personnes. »
Une condamnation qui suscite des tensions politiques
Jeudi, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, une peine inédite pour un ancien chef de l’État, dans le cadre du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien président a dénoncé une décision prise par « haine ».
Le Syndicat de la magistrature (SM) a de son côté dénoncé les attaques d’une partie de la classe politique, qui voient dans ce jugement un « acharnement » de la justice.
Des précédents avec l’affaire Le Pen
Ces menaces contre la magistrature ne sont pas inédites. Cette année déjà, deux enquêtes similaires avaient été ouvertes après la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité par le tribunal correctionnel de Paris.
En avril, un homme de 76 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour avoir appelé au meurtre de la présidente du tribunal de Bobigny lors du procès du Rassemblement national.
Le 31 mars, Marine Le Pen avait écopé de quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme sous bracelet électronique, d’une amende de 100 000 euros et de cinq ans d’inéligibilité immédiate, compromettant ainsi sa candidature à l’élection présidentielle de 2027. Le procès en appel se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026.
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