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Sébastien Lecornu annonce une « amélioration de la retraite des femmes » dans le budget 2026

Dans un courrier aux syndicats, le Premier ministre annonce une « amélioration de la retraite des femmes ».

suite

Je suis assez choqué par cette annonce, pour deux raisons :
- cette revalorisation n'est pas financée (sauf à augmenter encore les cotisations pesant sur les actifs),
- cette revalorisation est sexiste et discriminatoire : pourquoi les femmes et pas les hommes, sachant par ailleurs que les femmes ont une plus grande espérance de vie et profitent donc, en moyenne, plus longtemps de leur retraite que les hommes ?

jeandu53 a écrit : ↑01 octobre 2025 14:45

Sébastien Lecornu annonce une « amélioration de la retraite des femmes » dans le budget 2026

Dans un courrier aux syndicats, le Premier ministre annonce une « amélioration de la retraite des femmes ».

suite

Je suis assez choqué par cette annonce, pour deux raisons :
- cette revalorisation n'est pas financée (sauf à augmenter encore les cotisations pesant sur les actifs),
- cette revalorisation est sexiste et discriminatoire : pourquoi les femmes et pas les hommes, sachant par ailleurs que les femmes ont une plus grande espérance de vie et profitent donc, en moyenne, plus longtemps de leur retraite que les hommes ?

Je ne vois aucune discrimination ni sexisme dans cette proposition. De nombreuses femmes quittent leur travail pour pouvoir élever leurs enfants pendant que leur mari part au boulot. Elles ne devraient pas être pénalisées pour cela.

Patchouli38 a écrit : ↑01 octobre 2025 14:50

jeandu53 a écrit : ↑01 octobre 2025 14:45

Je suis assez choqué par cette annonce, pour deux raisons :
- cette revalorisation n'est pas financée (sauf à augmenter encore les cotisations pesant sur les actifs),
- cette revalorisation est sexiste et discriminatoire : pourquoi les femmes et pas les hommes, sachant par ailleurs que les femmes ont une plus grande espérance de vie et profitent donc, en moyenne, plus longtemps de leur retraite que les hommes ?

Je ne vois aucune discrimination ni sexisme dans cette proposition. De nombreuses femmes quittent leur travail pour pouvoir élever leurs enfants pendant que leur mari part au boulot. Elles ne devraient pas être pénalisées pour cela.

Et quand c'est le mari qui quitte son travail pour élever les enfants pendant que sa femme poursuit sa carrière professionnelles ?? De plus en plus de femmes occupent des postes important, notamment dans le secteur public. (Enseignement, justice etc)
L'homme n'aurait pas droit à une égalité de traitement ?? C'est quoi ce genre de loi purement sexiste ??

gare au gorille a écrit : ↑01 octobre 2025 14:58

Patchouli38 a écrit : ↑01 octobre 2025 14:50

Je ne vois aucune discrimination ni sexisme dans cette proposition. De nombreuses femmes quittent leur travail pour pouvoir élever leurs enfants pendant que leur mari part au boulot. Elles ne devraient pas être pénalisées pour cela.

Et quand c'est le mari qui quitte son travail pour élever les enfants pendant que sa femme poursuit sa carrière professionnelles ?? De plus en plus de femmes occupent des postes important, notamment dans le secteur public. (Enseignement, justice etc)
L'homme n'aurait pas droit à une égalité de traitement ?? C'est quoi ce genre de loi purement sexiste ??

Vous avez raison sur ce point Gare au Gorille, j'ai donc pensé que la vérité est peut-être ailleurs.... J'ai donc trouvé cet article, issu de Groupama :

"En France, femmes et hommes sont loin d'être égaux en matière de montant de pension de retraite, même si cet écart tend à se réduire. La raison majeure est due aux inégalités professionnelles dès l’entrée sur le marché du travail qui génèrent des écarts importants entre les revenus des hommes et ceux des femmes. Ces dernières sont également pénalisées par des carrières professionnelles en dents de scie : ce qui impacte leur carrière et de fait leur retraite. Le système de retraite en tient compte et tente de compenser petit à petit ces disparités grâce aux dispositifs mis en place en faveur des femmes lors des différentes réformes des retraites (majoration de trimestres pour enfant, affiliation gratuite au régime général de retraite des parents au foyer, AVPF (assurance vieillesse des parents au foyer), etc.)".

https://manouvellevie.groupama.fr/s-inf ... ffres-cles

Patchouli38 a écrit : ↑01 octobre 2025 14:50

jeandu53 a écrit : ↑01 octobre 2025 14:45

Je suis assez choqué par cette annonce, pour deux raisons :
- cette revalorisation n'est pas financée (sauf à augmenter encore les cotisations pesant sur les actifs),
- cette revalorisation est sexiste et discriminatoire : pourquoi les femmes et pas les hommes, sachant par ailleurs que les femmes ont une plus grande espérance de vie et profitent donc, en moyenne, plus longtemps de leur retraite que les hommes ?

Je ne vois aucune discrimination ni sexisme dans cette proposition. De nombreuses femmes quittent leur travail pour pouvoir élever leurs enfants pendant que leur mari part au boulot. Elles ne devraient pas être pénalisées pour cela.

Ce sont des choix de vie, de carrière, de parcours. Pourquoi la collectivité devrait-elle supporter les conséquences de ces choix de vie qui relèvent de la responsabilité individuelle ?

Et quid des hommes qui arrêtent de travailler pour élever leurs enfants ? Ils sont minoritaires, certes, mais ils existent aussi.

Parce que si c'était réellement un choix de vie alors on aurait plus ou moins 50% d'hommes et autant de femmes qui ralentissent leur activité professionnelle pour s'occuper de leur famille, ce qu'on ne constate pas du tout dans les faits puisqu'on que c'est très largement majoritairement des femmes qui le font.

C'est donc dû à une pression sociétale, pas à un choix de vie individuel. Pression sociétale à laquelle un gouvernement peut répondre par des ajustements.

Il faut permettre à des parents qui interrompent leurs activités professionnelles pour élever leurs gosses d'avoir des trimestres de retraites en plus, qu'il s'agisse de femmes ou d'hommes. Il faut inciter les couples à avoir des enfants, c'est l'intérêt de la collectivité, ce n'est pas seulement un choix personnel. Ce sont ces enfants-là qui, demain, paieront nos retraites.

L'égalité salariale femmes hommes à des postes identiques conditionne à la base toute égalité mais on prend trop souvent une comparaison sans tenir compte du poste. L'Insee a d'ailleurs donné la mesure de cette différence à postes identiques; elle est très faible: 2.9%.
En revanche, les postes à responsabilités sont plus souvent attribués aux hommes du fait que les hommes sont rarement ( ) absents pour cause de maternité et peuvent donc occuper ce type de postes à plein temps. Mais si cette prédominance masculine se justifie pour l'employeur, elle pénalise injustement les femmes.
Vient se rajouter à cette différence le cas des familles monoparentales, de plus en plus fréquentes, ou c'est la femme qui élève seule les enfants. C'est donc elle qui se tape les courses, les repas, le ménage, les problèmes scolaires quand ce ne sont pas des problèmes de conflits avec les enfants.
Sachant que les femmes vivent plus longtemps que les hommes, je ne suis pas favorable à un départ anticipé pour les femmes, mais peut-être que la majoration pour enfants doit être plus importante pour les femmes. Ce qui, évidemment conduirait à une retraite plus élevée pour les femmes ou en tous cas pour celui qui élève seul les enfants.

Cépajuste a écrit : ↑01 octobre 2025 17:00 Il faut permettre à des parents qui interrompent leurs activités professionnelles pour élever leurs gosses d'avoir des trimestres de retraites en plus, qu'il s'agisse de femmes ou d'hommes. Il faut inciter les couples à avoir des enfants, c'est l'intérêt de la collectivité, ce n'est pas seulement un choix personnel. Ce sont ces enfants-là qui, demain, paieront nos retraites.

Alors si l'objectif est de stimuler la natalité en aidant les parents à interrompre leur activité professionnelle pour élever leurs enfants, il doit s'agir d'un dispositif spécial à destination des parents (pères ou mères) qui font ce choix : revenu parental de libre choix, et points pour la retraite.

Mais là, on ne parle pas de ça. On parle d'un avantage accordé aux femmes en général, à toutes les femmes, seulement à elles. Et ça, c'est discriminatoire.

Mesoke a écrit : ↑01 octobre 2025 16:01 Parce que si c'était réellement un choix de vie alors on aurait plus ou moins 50% d'hommes et autant de femmes qui ralentissent leur activité professionnelle pour s'occuper de leur famille, ce qu'on ne constate pas du tout dans les faits puisqu'on que c'est très largement majoritairement des femmes qui le font.

C'est donc dû à une pression sociétale, pas à un choix de vie individuel. Pression sociétale à laquelle un gouvernement peut répondre par des ajustements.

La pression sociale, c'était valable jusque dans les années 50 ou 60. Les femmes qui ont sacrifié leur vie professionnelle sous la pression sociale sont aujourd'hui très âgées. Aujourd'hui, il n'y a plus de pression sociale, il y a même des femmes qui revendiquent de ne pas avoir d'enfant. Il y a simplement des choix de vie.

Donc on ne peut pas partir du postulat que les femmes en général, sous la pression sociale, sacrifient leur activité professionnelle, pour accorder un avantage inconditionnel à toutes les femmes, et seulement à elles.

vous êtes en train de disserter sur quelque chose qui ne me semble ni acté, ni écrit, ni définit, juste les grandes lignes et dont personne n'est sur aujourd'hui.

jeandu53 a écrit : ↑01 octobre 2025 17:17 Alors si l'objectif est de stimuler la natalité en aidant les parents à interrompre leur activité professionnelle pour élever leurs enfants, il doit s'agir d'un dispositif spécial à destination des parents (pères ou mères) qui font ce choix : revenu parental de libre choix, et points pour la retraite.

Mais là, on ne parle pas de ça. On parle d'un avantage accordé aux femmes en général, à toutes les femmes, seulement à elles. Et ça, c'est discriminatoire.

Attendons de voir de quoi il s'agit, pour le moment nous n'avons pas les détails de cette mesure.

jeandu53 a écrit : ↑01 octobre 2025 17:17

Cépajuste a écrit : ↑01 octobre 2025 17:00 Il faut permettre à des parents qui interrompent leurs activités professionnelles pour élever leurs gosses d'avoir des trimestres de retraites en plus, qu'il s'agisse de femmes ou d'hommes. Il faut inciter les couples à avoir des enfants, c'est l'intérêt de la collectivité, ce n'est pas seulement un choix personnel. Ce sont ces enfants-là qui, demain, paieront nos retraites.

Alors si l'objectif est de stimuler la natalité en aidant les parents à interrompre leur activité professionnelle pour élever leurs enfants, il doit s'agir d'un dispositif spécial à destination des parents (pères ou mères) qui font ce choix : revenu parental de libre choix, et points pour la retraite.

Mais là, on ne parle pas de ça. On parle d'un avantage accordé aux femmes en général, à toutes les femmes, seulement à elles. Et ça, c'est discriminatoire.

Mesoke a écrit : ↑01 octobre 2025 16:01 Parce que si c'était réellement un choix de vie alors on aurait plus ou moins 50% d'hommes et autant de femmes qui ralentissent leur activité professionnelle pour s'occuper de leur famille, ce qu'on ne constate pas du tout dans les faits puisqu'on que c'est très largement majoritairement des femmes qui le font.

C'est donc dû à une pression sociétale, pas à un choix de vie individuel. Pression sociétale à laquelle un gouvernement peut répondre par des ajustements.

La pression sociale, c'était valable jusque dans les années 50 ou 60. Les femmes qui ont sacrifié leur vie professionnelle sous la pression sociale sont aujourd'hui très âgées. Aujourd'hui, il n'y a plus de pression sociale, il y a même des femmes qui revendiquent de ne pas avoir d'enfant. Il y a simplement des choix de vie.

Donc on ne peut pas partir du postulat que les femmes en général, sous la pression sociale, sacrifient leur activité professionnelle, pour accorder un avantage inconditionnel à toutes les femmes, et seulement à elles.

sur france info c'est assez clair :

Dans son ultime et infructueux effort pour trouver un accord en juin dernier, le "conclave" avait proposé de rendre un peu plus favorable le calcul de la retraite des femmes ayant eu des enfants. Il proposait ainsi de prendre en compte les 24 meilleures années pour le calcul de la pension pour les femmes ayant eu un enfant et les 23 meilleures années pour les femmes ayant eu deux enfants et plus, alors que la règle générale prévoit de prendre en compte les 25 meilleures années.

Le projet d'accord prévoyait également que les femmes bénéficiant de trimestres supplémentaires pour avoir eu des enfants puissent en comptabiliser deux dans le dispositif "carrière longue". Ce dispositif permet de partir avant 64 ans lorsque l'on a commencé à travailler tôt. Ces deux mesures coûteraient chacune 200 millions d'euros en 2030, selon le document du conclave.

peut être faut il s'informer ailleurs que sur Cnews.

Ce n'est pas CNews, mais le Parisien.

Mauvaise présentation car pour une même chose cela devrait une amélioration pour tous
Aujourd'hui lorsque la femme gagne plus que l'homme c'est le père qui cesse son activité pour raison familiale
En france pour beaucoup de choses on oublie le mot égalité

jeandu53 a écrit : ↑01 octobre 2025 17:58 Ce n'est pas CNews, mais le Parisien.

c'est pas beaucoup mieux.