L’ombre du RN plane sur des dossiers terroristes...
Posté : 02 octobre 2025 09:06
Et ben...
Au moins neuf hommes condamnés ou en attente d’un procès dans des affaires de terrorisme d’extrême droite ont exercé des responsabilités au sein du Rassemblement national ou l’ont représenté à des élections locales et nationales. C’est le seul parti politique dans ce cas.
En 2018, l’Action des forces opérationnelles (AFO) est démantelée lors d’une opération de
police. Au terme d’une longue information judiciaire, seize membres d’AFO ont été jugés en
juin. Mardi 30 septembre, la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné douze
des prévenus pour association de malfaiteurs terroriste à des peines allant de deux ans de
prison avec sursis à cinq ans de prison dont trois avec sursis. En détaillant les condamnations,
la présidente a pris soin de rappeler que ces hommes et ces femmes étaient animés de
« préoccupations xénophobes » qui les avaient conduits à « désigner comme ennemie la
communauté musulmane ».
Matthieu Suc résume son enquête en 5 minutes
© Mediapart
Parmi les projets de celles et ceux qui s’entraînaient au maniement d’explosifs artisanaux :
« tuer deux cents imams radicalisés », jeter des grenades dans « la voiture des Arabes » ou
empoisonner des aliments halals dans des supermarchés avec du cyanure ou du raticide.
Au cours du procès, Politis avait exposé le passé au Rassemblement national (RN) de
plusieurs membres d’AFO. Six mois plus tôt, Mediapart avait déjà révélé le militantisme au
RN de trois membres d’une cellule terroriste néonazie. Ils ne sont pas les seuls.
Depuis 2017, on dénombre dix-neuf affaires de terrorisme d’extrême droite, soit déjà jugées,
soit toujours en cours d’instruction. Mediapart n’a eu accès qu’à dix de ces procédures
judiciaires : notre liste n’est donc pas exhaustive. Mais nous avons déjà retrouvé dans ces
dossiers neuf anciens membres du RN : des candidats à des élections législatives, cantonales ou municipales, des responsables de section ou de simples militants. Certains sont mis en examen, d’autres ont été condamnés pour association de malfaiteurs terroriste.
https://universitepopulairetoulouse.fr/ ... rticle5287
Au moins neuf hommes condamnés ou en attente d’un procès dans des affaires de terrorisme d’extrême droite ont exercé des responsabilités au sein du Rassemblement national ou l’ont représenté à des élections locales et nationales. C’est le seul parti politique dans ce cas.
En 2018, l’Action des forces opérationnelles (AFO) est démantelée lors d’une opération de
police. Au terme d’une longue information judiciaire, seize membres d’AFO ont été jugés en
juin. Mardi 30 septembre, la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné douze
des prévenus pour association de malfaiteurs terroriste à des peines allant de deux ans de
prison avec sursis à cinq ans de prison dont trois avec sursis. En détaillant les condamnations,
la présidente a pris soin de rappeler que ces hommes et ces femmes étaient animés de
« préoccupations xénophobes » qui les avaient conduits à « désigner comme ennemie la
communauté musulmane ».
Matthieu Suc résume son enquête en 5 minutes
© Mediapart
Parmi les projets de celles et ceux qui s’entraînaient au maniement d’explosifs artisanaux :
« tuer deux cents imams radicalisés », jeter des grenades dans « la voiture des Arabes » ou
empoisonner des aliments halals dans des supermarchés avec du cyanure ou du raticide.
Au cours du procès, Politis avait exposé le passé au Rassemblement national (RN) de
plusieurs membres d’AFO. Six mois plus tôt, Mediapart avait déjà révélé le militantisme au
RN de trois membres d’une cellule terroriste néonazie. Ils ne sont pas les seuls.
Depuis 2017, on dénombre dix-neuf affaires de terrorisme d’extrême droite, soit déjà jugées,
soit toujours en cours d’instruction. Mediapart n’a eu accès qu’à dix de ces procédures
judiciaires : notre liste n’est donc pas exhaustive. Mais nous avons déjà retrouvé dans ces
dossiers neuf anciens membres du RN : des candidats à des élections législatives, cantonales ou municipales, des responsables de section ou de simples militants. Certains sont mis en examen, d’autres ont été condamnés pour association de malfaiteurs terroriste.
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