gare au gorille a écrit : ↑09 octobre 2025 01:42
Fonck1 a écrit : ↑08 octobre 2025 22:17
je ne vois pas trop ce que libé vient faire la dedans, votre lien à la con n'est pas libé, c'est "la montagne", ensuite, votre article nous apprends quoi? que dalle.
pouvez nous dire l'interêt de ce sujet?
c'est quoi, sa popularité chez les bœufs le sujet? peut être qu'il y a un sujet finallement.
Ben c'est vrai qu'un sujet qui ne soit pas à charge contre Marine Le Pen, Jordan Bardella ou le RN ne présente aucun intérêt aux yeux des pisse- vinaigres. D'autant plus si c'est un sujet qui n'affiche pas les liens à la con de monsieur Corvo.
Bon, en tout cas Marine Le Pen est souriante, profite de sa popularité et nous annonce depuis ce sommet de l'élevage qu'en ce qui la concerne le cirque a assez duré, que la France a assez perdu de temps, que si elle avait pris la peine d'envoyer une lettre à Bayrou qui est restée sans réponse elle ne recommencera pas les bonnes manières avec le nouveau cobaye désigné par Macron pour occuper Matignon.
Puisque vous me citez je vous mets un lien à la con de Libération qui relate la visite de votre "Blonde d'Aquitaine" à la foire sans vache de Cournon. Ne me remerciez pas je sais que ça vous fait plaisir.
En Auvergne, Marine Le Pen joue la distance face au «cirque politicien»
En visite à la foire agricole de Cournon, dans le Puy-de-Dôme, mercredi 8 octobre, la leader d’extrême droite a tenté de prendre ses distances avec les remous politiques, tout en tendant la main aux Républicains pour un éventuel «accord de gouvernement», après le résultat de potentielles législatives.
Marine Le Pen hait les mensonges qui vous ont fait tant de mal. Ceux du «cirque» des chefs de partis qui, ce mercredi 8 octobre, font antichambre à Matignon et préféreraient, selon elle, «se couper un membre plutôt que de perdre leur place». Ou ceux des politiques qui «font de grands discours contre le Mercosur [l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et l’Amérique du Sud, en cours de négociations, ndlr] et donnent ensuite l’aval à la Von der Leyen pour l’appliquer».
Marine Le Pen, elle, ne ment pas. La terre non plus, qu’elle est allée fouler à la foire de Cournon, à deux pas de Clermont-Ferrand, en Auvergne.
En politique rouée, la députée d’extrême droite fait mine de s’insurger à l’idée que certains commentateurs aient imaginé une seconde que la crise institutionnelle actuelle aurait pu lui faire annuler ce rendez-vous avec ses si chers agriculteurs. «J
e préfère être ici qu’à Paris à parler de sujets fondamentaux pour l’ensemble du peuple français, à les soutenir ici plutôt que de commenter des hypothèses», décoche-t-elle à son arrivée, sous le soleil d’automne qui dégage le Puy-de-Dôme et son antenne, en arrière-plan. En privé, ses équipes se réjouissent des belles images que leur patronne est venue s’offrir et ne manquera pas d’opposer au reste de la classe politique, sous la grisaille parisienne.
«On siffle la fin de la récréation»
D’ailleurs, voilà Le Pen qui s’illumine, joint les deux mains et s’exclame : «Aaaah cette image est sublime !» Puis elle fend la foule pour rejoindre ce jeune père, son béret basque et son nourrisson qu’il lui tend à bout de bras. Le reste de la pellicule est à l’avenant : interminable série de selfies, de «Marine je t’aime» et de «j’ai réalisé mon rêve», routinière toile de fond des déplacements lepénistes dans les foires et salons agricoles. Adhésion réelle la plupart du temps, effet «vu à la télé», parfois aussi.
Chez ces deux ados issus de l’immigration nord-africaine, sans doute, qui prennent leur photo, puis s’éloignent en s’esclaffant : «
Eh Marine, me renvoie pas au bled stp !»
Tâter le cul des vaches – enfin, plutôt des moutons : pour cause de virus dit de la dermatose nodulaire contagieuse, aucun bovin n’a été autorisé dans la foire – n’empêche pas la députée de ressasser ses messages nationaux. Quelle que soit l’issue des tractations entre Lecornu et les autres forces politiques consultées ce mercredi, elle censurera a priori tout nouveau gouvernement : «Là maintenant, stop, la plaisanterie a assez duré. On fait courir les Français derrière des baballes, tout ça pour gagner du temps. C’est inadmissible.» Même la suspension de la réforme des retraites, proposée par son autrice Elisabeth Borne, mardi, dans le Parisien ne lui fera pas changer d’avis. «Maintenant, on siffle la fin de la récréation. Et le début de la campagne», martèle celle qui exige toujours la dissolution de l’Assemblée ou la démission d’Emmanuel Macron.
Suit l’habituelle tournée des popotes : visite des représentants des filières, arrêt au stand de la Coordination rurale, à celui de la FNSEA, où son président, Arnaud Rousseau, tient à «remercier» Le Pen pour son soutien lors de la loi Duplomb. Derrière la table garnie de cochonnaille et de fromages, l’ex-député de Gironde Grégoire de Fournas, conseiller de la patronne en matière d’agriculture, jubile : c’est sa ligne productiviste, favorable aux engrais chimiques, qui l’a emportée face à celle d’Andréa Kotarac, chef de file du RN dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, également présent à la foire, mais souvent mis en minorité sur les enjeux écologiques, passés de saison au RN. Malgré le satisfecit de Rousseau, Le Pen assume ses désaccords avec le syndicat agricole et se lance dans une longue critique des accords de libre-échange.
On se quitte bons copains quand même : «
Pour le PLF [projet loi de finances], envoyez un de vos gars quand même pour les amendements, on pourra discuter. On n’est pas LR, on ne reçoit pas des liasses, nous», se marre la députée, incapable de résister au plaisir d’envoyer une pique à ses voisins de banc, à l’Assemblée, souvent accusés d’être la courroie de transmission de la FNSEA.
Une ouverture
Car pour être au-dessus des jeux politiciens, Le Pen n’en reste pas moins… les deux mains plongées dedans. Si elle n’a pas de coup à jouer dans la séquence actuelle et pousse donc à fond pour une dissolution, elle semble tout à fait disposée à jouer le jeu des négociations après de futures élections législatives. Interrogée sur la main tendue par Jordan Bardella, mardi, sur RMC, aux LR pour «un accord de gouvernement», dans le cas où le RN n’obtiendrait pas seul la majorité absolue, la députée assume : «Nous pensons exactement la même chose sur ce sujet avec Jordan.»
Certes, il y a les bons LR, ce qui «sont prêts à dire banco» et les mauvais «LR macronisés prêts à tout pour rester au gouvernement». Mais si blocage il y a, assure-t-elle, ce n’est pas de sa faute à elle, mais celle du patron de LR : «Il ne nous a jamais posé la question, donc je n’ai jamais eu à y répondre, moi je n’ai jamais vu monsieur Retailleau poser la question de savoir si on voulait faire une alliance avec lui.» Dans le monde de la drague, on appellerait ça une ouverture.
D’ailleurs, Marine Le Pen est même prête à mettre sous le tapis la poussière qui fait éternuer ses possibles nouveaux partenaires. La réforme des retraites ? «
Je vous arrête, elle est suspendue», balaie-t-elle. Et de poursuivre : «
Il y a beaucoup de choses quand même dans le domaine de l’insécurité, de l’immigration etc. dans lequel on peut gagner un an pour l’alternance en attendant l’élection présidentielle.»
Exit donc, la réforme des retraites lepéniste, renvoyée après 2027.
N’allez pas dire pour autant que Marine Le Pen ment. Elle diffère juste la réalisation de ses promesses de campagne.
https://www.liberation.fr/politique/ele ... VGFYUKRIY/