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Mais quelle idée d'adopter une marque qui fait de la concurrence déloyale aux autres marques présentes dans ce magasin...

L’arrivée du chinois Shein au BHV déclenche des retraits de partenariats en cascade

La Banque des territoires vient de dénoncer un contrat avec le propriétaire du BHV. L’arrivée de Shein ne respecte pas ses valeurs. D’autres marques, comme le Slip français quittent aussi le navire.

Couperet immédiat. La Banque des Territoires annonce avoir mis un terme aux négociations engagées le 4 juin 2025 avec la Société des grands magasins, SGM, visant à la création d’une foncière commune pour le rachat des murs du Bazar de l’Hôtel de Ville, le BHV du Marais à Paris. « Cette décision fait après l’annonce d’un partenariat conclu entre la SGM et Shein, entreprise dont le modèle ne correspond pas aux valeurs et à la doctrine d’action de la Banque des Territoires » a précisé ce dernier.
(...)
SGM, face à la crise du textile, s’est tournée vers Shein pour proposer cette offre au sixième étage du BHV. « Et cette démarche n’est pas nécessairement dans l’esprit de ce qui est considéré comme étant dans l’intérêt de l’État, » pour l’avocate.
(...)
Au-delà de cette rupture de contrat, le BHV fait face à d’importants abandons par d’autres marques présentes. Pas seulement contre l’arrivée de Shein. Mais aussi pour des impayés. Le Slip français est par exemple absent du BHV depuis quinze jours, après dix ans de collaboration. Farrow & Ball (peinture et papier peint), Swarovski (bijoux) ou encore American Vintage (vêtements) ont également quitté le navire, selon les syndicats. Qui appellent à un débrayage vendredi 10 octobre 2025 : « L’implantation pérenne de Shein, menace à court terme la survie du grand magasin déjà en sérieuses difficultés », s’alarme l’intersyndicale.

https://www.ouest-france.fr/economie/co ... b21a3890bd

Ou encore :

Après l'annonce, le 1er octobre, de l'ouverture de boutiques Shein au BHV Marais à Paris et dans cinq Galeries Lafayette en région, plusieurs marques françaises annoncent mettre fin à leur collaboration avec le BHV, rapporte ce samedi l'Agence Radio France.

C'est une conséquence de l'alliance surprise annoncée le 1er octobre entre Shein, le géant chinois de l'"ultra fast fashion" et la Société des Grands Magasins (SGM) qui détient et exploite notamment le BHV Marais et sept magasins des Galeries Lafayette en région. Des marques françaises font part de leur intention de quitter le BHV, rapporte ce samedi l'Agence Radio France, confirmant une information du média The Good Goods.

C'est le cas des marques Aime, Talm, Odaje, Culture Vintage ou encore Maison Pechavy, dont les productions sont implantées en France. Dans leur communication, ces sociétés dénoncent une alliance qui promeut une mode jetable, produite dans des conditions douteuses en terme de droits sociaux, ne respectant pas les normes européennes en matière d'environnement.

"Shein au BHV, on s'en va !"

Ces déclarations apparaissent depuis mercredi sur les réseaux sociaux, à l'image du message très clair de Culture Vintage, société spécialisée dans la vente de vêtements de seconde main et de recyclage de vêtements. "Shein au BHV, on s'en va!" proclame-t-elle sur Instagram, expliquant que cette implantation "va à l'encontre de tout ce que nous défendons depuis le premier jour (...) une mode qui dure, qui se transmet (...) sans surproduction". La marque se félicite du soutien et des messages reçus depuis cette annonce.

https://www.francebleu.fr/infos/economi ... hv-3181148

Mauvaise stratégie commerciale ? À contre-courant de ce qu'il fallait faire ?
À quand les taxes de douane à 500% sur le textile chinois ?

L'argent gagnera toujours.

Du moment que Shein doit payer un magasin, il sera au même tarif que les autres mafias. Déjà qu'ils sont plus cher que Temu pour de la grosse camelote.
Je ne leur donne pas 6 mois pour retourner en Chine.

Mickey a écrit : ↑10 octobre 2025 18:42 Du moment que Shein doit payer un magasin, il sera au même tarif que les autres mafias. Déjà qu'ils sont plus cher que Temu pour de la grosse camelote.
Je ne leur donne pas 6 mois pour retourner en Chine.

Pendant que les français achèteront de la merde dans les magasins Shein, les marques emblématiques fermeront leurs portes les unes après les autres. Après qu'ils ne viennent pas se plaindre qu'il n'y a plus de commerce de vêtements dans les rues, ils participent à leur disparition.
Qu'ils ne viennent pas pleurer sur la pollution, ils participent à cette pollution en achetant des produits non recyclables.

Certains évoquent l'excuse des pauvres qui peuvent ensuite s'habiller à la mode. Dans les ressourceries, il y a pleins de vêtements en très bon état, à la mode, solides et pour pas cher (Emmaüs par exemple). Au lieu d'enrichir encore plus les milliardaires chinois, ils feront une bonne action en permettant à des associations de tourner, à des personnes de pouvoir bénéficier d'une réinsertion professionnelle.

L'association ou je suis bénévole est une association de réinsertion. Elle tient 8 magasins de seconde main et d'invendus de magasins et dont l'argent récolté permettent à des français d'apprendre un métier (vente, manutention, couture, etc.) ou de pouvoir rebondir professionnellement. Tous mes vêtements, ma vaisselle viennent de là-bas. Je les achètent au même prix que les clients. Au moins je n'alimente pas les caisses d'un pays ami avec la Russie.
Bien entendu, je ne fais pas parti des pauvres mais mes finances sont tendus actuellement : ma fille est au chômage actuellement, je prends tout à charge, même ses 2 crédits étudiants. Ce n'est pas pour autant que je mettrai le nez dans un magasin Shein ou que je commanderai sur leur site internet.

Patchouli38 a écrit : ↑10 octobre 2025 19:01
Pendant que les français achèteront de la merde dans les magasins Shein, les marques emblématiques fermeront leurs portes les unes après les autres. Après qu'ils ne viennent pas se plaindre qu'il n'y a plus de commerce de vêtements dans les rues, ils participent à leur disparition.
Qu'ils ne viennent pas pleurer sur la pollution, ils participent à cette pollution en achetant des produits non recyclables.

Certains évoquent l'excuse des pauvres qui peuvent ensuite s'habiller à la mode. Dans les ressourceries, il y a pleins de vêtements en très bon état, à la mode, solides et pour pas cher (Emmaüs par exemple). Au lieu d'enrichir encore plus les milliardaires chinois, ils feront une bonne action en permettant à des associations de tourner, à des personnes de pouvoir bénéficier d'une réinsertion professionnelle.

L'association ou je suis bénévole est une association de réinsertion. Elle tient 8 magasins de seconde main et d'invendus de magasins et dont l'argent récolté permettent à des français d'apprendre un métier (vente, manutention, couture, etc.) ou de pouvoir rebondir professionnellement. Tous mes vêtements, ma vaisselle viennent de là-bas. Je les achètent au même prix que les clients. Au moins je n'alimente pas les caisses d'un pays ami avec la Russie.
Bien entendu, je ne fais pas parti des pauvres mais mes finances sont tendus actuellement : ma fille est au chômage actuellement, je prends tout à charge, même ses 2 crédits étudiants. Ce n'est pas pour autant que je mettrai le nez dans un magasin Shein ou que je commanderai sur leur site internet.

Tout à fait d'accord. Je suis allé ce matin porter des pantalons et un costume à la croix rouge qui était ravie.
Le problème est que dans certains cas ne restent que des produits chinois.

Un copain m'a dit l'autre jour, je n’achète jamais ces produits, ni sur ces sites, je lui ai dis ha ouais? il m'a dit je ne veux pas favoriser l'esclavage en chine.
il a tellement raison....

un jour, des images sortirons des usines là bas, ça fera froid dans le dos à toute la planète.....

Fonck1 a écrit : ↑10 octobre 2025 19:15 Un copain m'a dit l'autre jour, je n’achète jamais ces produits, ni sur ces sites, je lui ai dis ha ouais? il m'a dit je ne veux pas favoriser l'esclavage en chine.
il a tellement raison....

un jour, des images sortirons des usines là bas, ça fera froid dans le dos à toute la planète.....

Cela existe déjà sous forme de reportage, mais ça n'intéresse personne...

"En Chine, dans ces ateliers-usines qui alimentent Shein, des rémunérations «par couple» privent les femmes de salaire
Fashion faut pas. Cadences infernales, discrimination de genre, absence de protection sociale… les conditions de travail dans les ateliers qui fournissent le géant chinois de l’ultra fast fashion sont contraires aux droits humains, dénoncent deux ONG dans un rapport paru mercredi.
01/08/2025Par Justine Prados

«Des corps usés et des droits bafoués» : voilà comment deux ONG, ActionAid France et China labor watch, décrivent les conditions de travail au sein d’ateliers sous-traitants de la marque Shein en Chine, dans un rapport publié mercredi. Régulièrement épinglé pour sa surproduction, ses activités de lobbying ou son impact environnemental exponentiel, le géant chinois de l’ultra fast fashion – cette «mode jetable» – est devenu l’une des marques préférées des Français·es. C’est l’enseigne de mode où elles et ils ont le plus dépensé en 2024, d’après une étude de l’application Joko publiée en janvier 2025.

Intitulé «Mode jetable, exploitation durable : l’exemple Shein», ce rapport est le fruit d’un travail de longue date. Une enquêtrice de China labor watch s’est installée pendant plus de deux ans à Kangle, dans la métropole de Guangzhou (au sud-est du pays), l’un des principaux pôles de production textile de Chine, afin d’établir des liens de confiance avec les travailleur·ses. Puis, en février et avril 2025, deux autres enquêteur·ices ont directement infiltré des ateliers produisant pour Shein afin de rapporter une cinquantaine de témoignages d’ouvrier·es travaillant dans une vingtaine d’ateliers.

Une infiltration pour «documenter la réalité du terrain»
«Les enquêtes sous couverture révèlent ce que les entreprises tentent de cacher avec des discours marketing et, sans elles, on ne peut pas documenter la réalité du terrain. C’est un outil direct pour renforcer et diffuser la voix des travailleurs et des travailleuses», explique à Vert Salma Lamqaddam, chargée de campagnes pour les droits des femmes au travail à ActionAid France, qui a rédigé le rapport à partir des observations de China labor watch.

Ces ateliers «ne produisent pas exclusivement pour Shein et ne sont ni contractuellement liés à la marque ni officiellement identifiés par celle-ci comme des fournisseurs directs. Ils interviennent ponctuellement, souvent lors de périodes de forte demande», prévient d’emblée le rapport. Une situation qui complexifie tout contrôle des conditions de travail : «Nous souhaitions révéler le niveau de fragmentation de la chaîne d’approvisionnement de Shein – qui est poussé à l’extrême par rapport à d’autres marques – et montrer que des chaînes aussi éclatées ne peuvent pas, par définition, être suffisamment réglementées», détaille Salma Lamqaddam.

Les témoignages récoltés sont édifiants : les travailleur·ses sont pour la plupart sans contrat de travail et rémunérés à la pièce pour un salaire de misère, ce qui les oblige à multiplier les heures pour gagner un salaire décent. Certain·es évoquent des journées de dix, douze, voire 16 heures six jours sur sept. Le rapport dénonce l’instabilité des missions et la grande vulnérabilité des ouvrier·es liée à la nature de ces ateliers informels : elles et ils sont surmobilisé·es lors de pics d’activité (à Noël ou pendant le Black friday, par exemple). Arrivent ensuite des périodes de creux, où beaucoup d’employé·es perdent soudainement leur travail.

Privations de salaire et violences sexistes et sexuelles

«Les cadences intenables, les salaires à la pièce, les objectifs de rentabilité irréalistes : ces conditions ne sont pas des exceptions dans les ateliers informels qui alimentent Shein, mais la norme. La fast fashion prospère, non pas malgré les violations des droits, mais bien grâce à celles-ci», fustigent les ONG.

Les femmes sont en première ligne face à ces conditions délétères. D’après plusieurs témoignages, certains ateliers-usines mettent en place des rémunérations par couple, où les hommes sont en réalité les seuls à percevoir un salaire. «Les hommes accompagnés de leur conjointe sont perçus comme des recrues plus intéressantes sur le marché, car accompagnées d’une main-d’œuvre supplémentaire, gratuite et sans statut», détaille le rapport. «Cette privation de salaire pour des travailleuses est absolument inadmissible», s’indigne Salma Lamqaddam. Surtout, ce constat est inédit : «Cela fait 30 ans que l’on documente le travail des multinationales et c’est la première fois que l’on observe ça, même si ça ne veut pas dire que ça n’a jamais existé», poursuit la chargée de campagnes.

Outre cette inégalité de traitement, l’enquête des deux ONG fait état de cas de violences sexistes et sexuelles (VSS) dans les ateliers, dont les femmes sont les premières victimes. «C’est l’un des effets délétères de l’ultra fragmentation de la production : contrairement aux grandes usines, où les normes sociales et environnementales sont parfois – bien que difficilement – appliquées, les petits ateliers dispersés et les chaînes de sous-traitance informelles échappent à tout contrôle», pointe le rapport."

https://vert.eco/articles/en-chine-dans ... de-salaire

Tous les clients Shein participent et amplifient la dégradation des droits humains dans ces ateliers.

Décidément ces histoires de police du vêtement on en sort pas