gare au gorille a écrit : ↑15 octobre 2025 20:54
Fonck1 a écrit : ↑15 octobre 2025 17:16
non il parlait de "Les rats quittent le navire".
ce qui n'est pas pareil.
Ben oui, il parlait bien des macronistes !!
Si Lecornu passe au travers des gouttes de la censure j'en connais qui vont regretter la teneur de leur propos.
Appels à la démission, critiques, «incompréhension» : tour d’horizon des lâcheurs de la macronie
L’échec de Sébastien Lecornu à former un gouvernement stable a fait émerger des critiques au sein des rangs du Président. «CheckNews» fait le point sur les alliés d’Emmanuel Macron qui lui tournent désormais le dos.
Dur dur d’être macroniste. En ces temps plus que troublés pour la majorité gouvernementale, ils sont nombreux, parmi ses anciens soutiens, à prendre leurs distances avec le Président. Dans les médias mardi 7 et mercredi 8 octobre, alors que le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu doit présenter dans la soirée les conclusions de ses «ultimes consultations» à Emmanuel Macron, les ex-alliés enfilent plus ou moins leurs gants pour pousser le chef de l’Etat vers la porte.
Appels à la démission
Le camp Horizons –
Edouard Philippe en tête – flèche clairement la sortie, appelant à une démission différée. Invité sur RTL ce mardi matin, l’ancien locataire de Matignon, qui tente de s’imposer en vue de la présidentielle, a appelé de ses vœux un départ en douceur d’Emmanuel Macron, mais un départ quand même. Celui qui indique avoir refusé le poste de ministre des Armées car il n’est «pas totalement aligné sur le président de la République, y compris en matière de défense», refuse la piste d’une destitution ou d’une «démission immédiate et brutale» : «Elle interdirait une élection présidentielle qui se passe dans de bonnes conditions.» Et de proposer : «Il me semble qu’il s’honorerait si par exemple il proposait un nom de Premier ministre avec pour fonction d’exécuter les affaires courantes et de construire un budget. Et qu’à l’issue, dès lors que la France est dotée d’un budget indispensable, il annonce qu’il organise une élection présidentielle anticipée, c’est-à-dire qu’il part immédiatement après que le budget a été adopté.» En somme, pour Edouard Philippe, Emmanuel Macron doit d’abord «garantir la continuité des institutions» puis partir «de façon ordonnée».
Dans un entretien au Figaro, il propose une autre option, celle d’un référendum. Détaillant : «Il pourrait, comme le général de Gaulle, annoncer un référendum à une date connue, puis tirer les conséquences d’un éventuel échec.»
Christophe Béchu, ancien ministre de la Transition écologique et des Collectivités territoriales, secrétaire général d’Horizons, a soutenu sur LCI la proposition d’Edouard Philippe pour une élection présidentielle anticipée. Il se dit contre une dissolution de l’Assemblée nationale, qui résulterait sur une campagne trop courte.
De la même manière,
Christian Estrosi, maire de Nice et vice-président d’Horizons, a indiqué mardi sur X, partager la proposition d’Edouard Philippe. «Seuls le départ d’Emmanuel Macron et l’organisation d’une présidentielle anticipée nous permettront de sortir de la crise politique et économique sans précédent que nous traversons», écrit l’édile. Sur BFM TV et sur Europe 1, il a réitéré ses propos appelant le président à «démissionner».
Nathalie Loiseau, ex-ministre des Affaires étrangères qui a rejoint Horizons en 2021, a relayé mercredi sur X l’interview d’Edouard Philippe au Figaro.
Paul Christophe, président du groupe Horizons et Indépendants à l’Assemblée national et ancien ministre des Solidarités du gouvernement Barnier, a défendu mardi sur Europe 1 la proposition d’Edouard Philippe, estimant qu’elle «n’est pas contre Emmanuel Macron» mais «pour le pays, aujourd’hui on voit quand même que la situation n’est plus tenable». Sur LCP, il a précisé qu’«on n’appelle pas à une démission demain, mais à un constat clair, sur une situation de blocage, et on a la conviction que la dissolution ne peut pas être la solution».
Frédéric Valletoux, ancien ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention (gouvernement Attal) a soutenu la proposition d’Edouard Philippe sur BFM TV, mardi.
Agnès Firmin-Le Bodo, ancienne ministre du gouvernement Borne, a soutenu Edouard Philippe en relayant son interview sur RTL, accompagnée de ce commentaire : «Nos institutions ne peuvent plus fonctionner dans cette configuration, le président de la République a une possibilité de sortir notre pays de la crise institutionnelle. Il en a même la responsabilité en tant que chef de l’Etat.»
Marie-Agnès Poussier-Winsback, députée, nouvelle vice-présidente de l’AN, ancienne ministre déléguée chargée de l’Economie sociale et solidaire, de l’Intéressement et de la Participation (gouvernement Barnier) a relayé l’interview d’Edouard Philippe sur X.
Laurent Marcangeli, ancien ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification au sein du gouvernement François Bayrou, a partagé les propos de Edouard Philippe sur son compte X.
Incompréhension généralisée
Du côté du camp Renaissance, où Macron pouvait jusqu’alors compter ses fidèles, on n’hésite plus aujourd’hui à verbaliser une certaine incompréhension face aux actions du président de la République.
Gabriel Attal, ancien Premier ministre, secrétaire général de Renaissance et président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, a ainsi déploré au JT de TF1, lundi soir : «Je ne comprends plus les décisions du président de la République.» Mardi, selon des propos rapportés par l’AFP, Gabriel Attal aurait cependant affirmé devant ses députés qu’il n’appelle pas à la démission du président ou à une présidentielle anticipée : «Nous ne mêlerons jamais nos voix à ceux qui appellent matin, midi et soir à la démission du président de la République et à une présidentielle anticipée.» Et de proposer qu’un «préfigurateur» neutre soit désigné pour mettre d’accord les partis et appelle Macron à «partager le pouvoir» face à sa «forme d’acharnement à vouloir garder la main».
Prisca Thévenot, ancienne porte-parole du gouvernement Attal, s’est exprimée depuis l’Assemblée nationale, mardi, pour compléter les propos du patron de Renaissance. «Depuis un an, nous avons un sentiment d’incompréhension sur un certain nombre de décisions qui ont pu être prises. Et souvent des décisions face auxquelles nous avons été mis sur le fait accompli», a regretté la députée. Tout en précisant qu’elle est opposée à une démission du Président.
Valérie Hayer, députée européenne et présidente de Renew Europe, secrétaire générale de Renaissance, s’est quant à elle fendue d’une petite phrase lourde de sens : «Vous dire qu’il y a certaines décisions qui ont surpris le bloc central quand elles ont été prises par le président Macron, c’est une évidence.»
Cet article sera régulièrement mis à jour en fonction des prises de parole des soutiens et anciens alliés d’Emmanuel Macron.
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