Mélenchon fait un doigt d’honneur en direct après son interview dans la matinale de France Inter qui a viré au pugilat
Posté : 15 octobre 2025 14:14
"Lundi matin, Benjamin Duhamel pensait interviewer Jean-Luc Mélenchon… Il a surtout reçu une leçon de patience et un doigt d’honneur en direct. Entre sarcasmes, cours de géopolitique, l’ambiance de la matinale de France Inter s’est avérée tendue."
Le doigt du déshonneur. Le leader de La France insoumise n’y est pas allé de main morte. Après une interview musclée, Jean-Luc Mélenchon s’est fendu d’un doigt d’honneur, en réaction à l’entretien houleux avec le journaliste de la matinale de France Inter, Benjamin Duhamel. L’image a été largement commentée, après son passage dans “Quotidien”, lundi soir. L’émission a diffusé les images hors antenne de l’Interview.
« Est-ce difficile de reconnaître le succès diplomatique qui permet la libération des otages ? ». Mauvaise idée. Le chef de file de La France insoumise a réagi avec toute la délicatesse qu’on lui connaît. « Bon, pour les félicitations, les congratulations et l’auto-réjouissance, on compte sur vous. Mais les gens sérieux, qui ont à se préoccuper du futur, comme vient de le faire monsieur Haski à l’instant. Il vient de soulever toutes les difficultés que rencontre la situation. Je vais vous faire remarquer un mot. Monsieur Duhamel, je vous connais. Vous êtes républicain et démocrate comme moi, il y a un mot qu’on n’entend pas. C’est élection ».
Le journaliste persévère et tente ensuite une question sur la démilitarisation du Hamas. « C’est une question qu’on a souvent posée aux Insoumis, avec parfois des réponses assez folles, est-ce que vous êtes favorable à la démilitarisation du Hamas ? »
Jean-Luc Mélenchon, imperturbable, répond : « Je suis favorable à ce qu’il n’y ait plus d’armes du tout, ni de guerres ». Réplique immédiate du journaliste : « Tout le monde est favorable à ce qu’il n’y ait plus de guerres ». Mais évidemment, l’homme politique n’était pas venu pour des banalités : « Non, il n’y aura pas de polémique ce matin. Ne cherchez pas. » S’ensuit un cours magistral sur le droit international, Gaza, et le droit à la résistance armée, qui transforme l’entretien en une master class improvisée sur la géopolitique et la patience journalistique.
Quand le ton monte
Puis vint le moment de la réforme des retraites. Benjamin Duhamel tente une approche douce, posant une question sur la réforme d’Élisabeth Borne et les sympathisants touchés par le report de l’âge légal. « Sur la question des retraites, vous avez combattu la réforme d’Élisabeth Borne, vous avez parmi vos sympathisants des gens qui sont frappés directement par le report de l’âge légal. S’il y a une possibilité de suspendre la réforme à… ». Jean-Luc Mélenchon répond avec ironie : « Ce qui vous préoccupe fortement ».
Benjamin Duhamel tente alors de recadrer le débat et de faire descendre la tension : « Jean-Luc Mélenchon, écoutez juste, on va essayer de faire les choses calmement, je vous pose des questions, vous pouvez y répondre. Est-ce que quand on fait de la politique, et a fortiori quand on est de gauche, on ne se bat pas pour obtenir des avancées concrètes même si ça ne va pas aussi bien que vous le souhaiteriez ? ».
Jean-Luc Mélenchon, en bon maître du sarcasme, détourne la mise au point : « Monsieur Duhamel, on va faire les choses tranquillement comme vous venez de le dire, et en effet je le souhaite. Donc vous allez éviter de me dire ce qu’on doit faire quand on est de gauche parce que ce n’est pas votre cas. […] Ce dont il est question, ce n’est pas de la réforme des retraites, vous mentez ! » Le fondateur de LFI finit par lâcher un arrogant : « Mais taisez-vous un peu, laissez-moi répondre ! », malgré les tentatives désespérées du journaliste de calmer le jeu et de « rester cordial ».
L’apothéose arrive donc le soir même, avec cette image devenue virale : le leader insoumis quittant le studio et adressant un discret mais très clair doigt d’honneur à son interlocuteur. Une image mise en exergue dans l’émission Quotidien sur TMC, diffusée lundi soir."
https://www.charentelibre.fr/politique/ ... 324773.php
Le doigt du déshonneur. Le leader de La France insoumise n’y est pas allé de main morte. Après une interview musclée, Jean-Luc Mélenchon s’est fendu d’un doigt d’honneur, en réaction à l’entretien houleux avec le journaliste de la matinale de France Inter, Benjamin Duhamel. L’image a été largement commentée, après son passage dans “Quotidien”, lundi soir. L’émission a diffusé les images hors antenne de l’Interview.
« Est-ce difficile de reconnaître le succès diplomatique qui permet la libération des otages ? ». Mauvaise idée. Le chef de file de La France insoumise a réagi avec toute la délicatesse qu’on lui connaît. « Bon, pour les félicitations, les congratulations et l’auto-réjouissance, on compte sur vous. Mais les gens sérieux, qui ont à se préoccuper du futur, comme vient de le faire monsieur Haski à l’instant. Il vient de soulever toutes les difficultés que rencontre la situation. Je vais vous faire remarquer un mot. Monsieur Duhamel, je vous connais. Vous êtes républicain et démocrate comme moi, il y a un mot qu’on n’entend pas. C’est élection ».
Le journaliste persévère et tente ensuite une question sur la démilitarisation du Hamas. « C’est une question qu’on a souvent posée aux Insoumis, avec parfois des réponses assez folles, est-ce que vous êtes favorable à la démilitarisation du Hamas ? »
Jean-Luc Mélenchon, imperturbable, répond : « Je suis favorable à ce qu’il n’y ait plus d’armes du tout, ni de guerres ». Réplique immédiate du journaliste : « Tout le monde est favorable à ce qu’il n’y ait plus de guerres ». Mais évidemment, l’homme politique n’était pas venu pour des banalités : « Non, il n’y aura pas de polémique ce matin. Ne cherchez pas. » S’ensuit un cours magistral sur le droit international, Gaza, et le droit à la résistance armée, qui transforme l’entretien en une master class improvisée sur la géopolitique et la patience journalistique.
Quand le ton monte
Puis vint le moment de la réforme des retraites. Benjamin Duhamel tente une approche douce, posant une question sur la réforme d’Élisabeth Borne et les sympathisants touchés par le report de l’âge légal. « Sur la question des retraites, vous avez combattu la réforme d’Élisabeth Borne, vous avez parmi vos sympathisants des gens qui sont frappés directement par le report de l’âge légal. S’il y a une possibilité de suspendre la réforme à… ». Jean-Luc Mélenchon répond avec ironie : « Ce qui vous préoccupe fortement ».
Benjamin Duhamel tente alors de recadrer le débat et de faire descendre la tension : « Jean-Luc Mélenchon, écoutez juste, on va essayer de faire les choses calmement, je vous pose des questions, vous pouvez y répondre. Est-ce que quand on fait de la politique, et a fortiori quand on est de gauche, on ne se bat pas pour obtenir des avancées concrètes même si ça ne va pas aussi bien que vous le souhaiteriez ? ».
Jean-Luc Mélenchon, en bon maître du sarcasme, détourne la mise au point : « Monsieur Duhamel, on va faire les choses tranquillement comme vous venez de le dire, et en effet je le souhaite. Donc vous allez éviter de me dire ce qu’on doit faire quand on est de gauche parce que ce n’est pas votre cas. […] Ce dont il est question, ce n’est pas de la réforme des retraites, vous mentez ! » Le fondateur de LFI finit par lâcher un arrogant : « Mais taisez-vous un peu, laissez-moi répondre ! », malgré les tentatives désespérées du journaliste de calmer le jeu et de « rester cordial ».
L’apothéose arrive donc le soir même, avec cette image devenue virale : le leader insoumis quittant le studio et adressant un discret mais très clair doigt d’honneur à son interlocuteur. Une image mise en exergue dans l’émission Quotidien sur TMC, diffusée lundi soir."
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