11 novembre : honorer tous les soldats tombés pour la France
Posté : 11 novembre 2025 07:18
Chaque 11 novembre depuis la fin de la Première Guerre mondiale, les Français se réunissent pour rendre hommage aux combattants tombés. De la commémoration de l’Armistice de 1918, ce jour est devenu, au cours du XXe siècle, un symbole de cohésion nationale et de mémoire envers tous les « morts pour la France ».
Chaque année, le 11 novembre, la France marque une pause. Quelques heures hors du tumulte du temps présent pour se rappeler le passé et ceux qui ont perdu la vie et sont tombés au combat. Le temps de se souvenir de ces centaines de milliers d’hommes dont seule la puissance de la mémoire collective peut constituer encore un souffle vital. À 11 heures (ou plus tôt), les cloches sonnent et les drapeaux sont abaissés devant les 36 000 monuments aux morts. Devant ces derniers, qui ont été érigés dans les années 1920, les élus, les anciens combattants et des écoliers se rassemblent. Ces monuments, souvent au cœur du village, sont marqués des noms de tous les hommes tombés au front.
Le 11 novembre, d’un hommage aux Poilus…
Le 11 novembre, est avant tout commémoré l’armistice de 1918. Ce jour-là, les généraux alliés et allemands se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. À 5h15 précisément, l'armistice est signé. À 11h, le cessez-le-feu est effectif. Quelques années plus tard, un mémorial sera construit sur la voie de chemin de fer du célèbre wagon.
Après plus de quatre années d’un conflit sanglant, les canons de la Première Guerre mondiale se sont tus. L’accord a mis fin aux combats entre la France, ses alliés, et l’Allemagne. Terrible bilan : dix millions de morts, dont 1,4 million de soldats français.
Ce jour mythique a néanmoins connu de multiples évolutions, au fil des décennies. En 1920, la République a rendu pour la première fois un hommage au Soldat inconnu mort pendant la Grande Guerre. Deux ans plus tard, il devient une fête nationale et un jour férié, selon la loi du 24 octobre. Le 11 novembre 1923, André Maginot inaugure la Flamme du souvenir, ravivée chaque soir sous l’Arc de Triomphe.
…à un hommage à tous les soldats français
En 1975, la cérémonie est élargie à tous les soldats tombés pour la France. Sont donc intégrés les morts des guerres de décolonisation et d’autres conflits divers. Autre étape marquante : en 2012, elle inclut les soldats décédés en opérations extérieures. Un bon moyen de rappeler l’engagement de la France dans des missions internationales. Le 11 novembre 2018, à l'Arc de triomphe, une cérémonie commémore le centenaire de l'armistice de la Grande Guerre. À cette occasion, près de 70 dirigeants étrangers sont présents.
Véritable passerelle entre les générations – ce d’autant plus depuis la disparition des derniers Poilus –, le 11 novembre rappelle aux citoyens d’aujourd’hui et de demain que le devoir de mémoire, né dans les tranchées de 1914-1918, reste un pilier solide de l’unité nationale. Ce jour de cohésion et de recueillement permet également à la nation et aux armées de renforcer leur lien mutuel de confiance, afin de faire face, dans un contexte instable, aux menaces présentes et futures.
https://www.defense.gouv.fr/actualites/ ... bes-france

Nancy, 1918, soldats lisant les affiches qui annoncent l'Armistice
Chaque année, le 11 novembre, la France marque une pause. Quelques heures hors du tumulte du temps présent pour se rappeler le passé et ceux qui ont perdu la vie et sont tombés au combat. Le temps de se souvenir de ces centaines de milliers d’hommes dont seule la puissance de la mémoire collective peut constituer encore un souffle vital. À 11 heures (ou plus tôt), les cloches sonnent et les drapeaux sont abaissés devant les 36 000 monuments aux morts. Devant ces derniers, qui ont été érigés dans les années 1920, les élus, les anciens combattants et des écoliers se rassemblent. Ces monuments, souvent au cœur du village, sont marqués des noms de tous les hommes tombés au front.
Le 11 novembre, d’un hommage aux Poilus…
Le 11 novembre, est avant tout commémoré l’armistice de 1918. Ce jour-là, les généraux alliés et allemands se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. À 5h15 précisément, l'armistice est signé. À 11h, le cessez-le-feu est effectif. Quelques années plus tard, un mémorial sera construit sur la voie de chemin de fer du célèbre wagon.
Après plus de quatre années d’un conflit sanglant, les canons de la Première Guerre mondiale se sont tus. L’accord a mis fin aux combats entre la France, ses alliés, et l’Allemagne. Terrible bilan : dix millions de morts, dont 1,4 million de soldats français.
Ce jour mythique a néanmoins connu de multiples évolutions, au fil des décennies. En 1920, la République a rendu pour la première fois un hommage au Soldat inconnu mort pendant la Grande Guerre. Deux ans plus tard, il devient une fête nationale et un jour férié, selon la loi du 24 octobre. Le 11 novembre 1923, André Maginot inaugure la Flamme du souvenir, ravivée chaque soir sous l’Arc de Triomphe.
…à un hommage à tous les soldats français
En 1975, la cérémonie est élargie à tous les soldats tombés pour la France. Sont donc intégrés les morts des guerres de décolonisation et d’autres conflits divers. Autre étape marquante : en 2012, elle inclut les soldats décédés en opérations extérieures. Un bon moyen de rappeler l’engagement de la France dans des missions internationales. Le 11 novembre 2018, à l'Arc de triomphe, une cérémonie commémore le centenaire de l'armistice de la Grande Guerre. À cette occasion, près de 70 dirigeants étrangers sont présents.
Véritable passerelle entre les générations – ce d’autant plus depuis la disparition des derniers Poilus –, le 11 novembre rappelle aux citoyens d’aujourd’hui et de demain que le devoir de mémoire, né dans les tranchées de 1914-1918, reste un pilier solide de l’unité nationale. Ce jour de cohésion et de recueillement permet également à la nation et aux armées de renforcer leur lien mutuel de confiance, afin de faire face, dans un contexte instable, aux menaces présentes et futures.
https://www.defense.gouv.fr/actualites/ ... bes-france

Nancy, 1918, soldats lisant les affiches qui annoncent l'Armistice
