Frédéric Chatillon et le RN : la duce vita du copain de toujours
Posté : 01 décembre 2025 05:02
Poils au GUD !
Au moyen d’un système opaque de sociétés, cet ancien du GUD aux accointances néonazies continuerait de profiter des frais de campagne du RN depuis son penthouse romain. Une information judiciaire est ouverte pour financement illicite. La dédiabolisation de Jordan Bardella risque d’attendre.
Ils ne l’ont pas croisé «depuis quinze ans», ou si peu, ou seulement dans un cadre «non professionnel». Ses factures, par contre, se croisent et se recroisent avec les finances du Rassemblement national : Frédéric Chatillon, ancien chef du groupe néofasciste GUD, aux accointances néonazies et nazies tout court jamais démenties, grand ami de Marine Le Pen quand c’était encore possible. Officiellement coupé de tout lien avec le RN depuis sa «dédiabolisation», il avait même eu droit à une récusation claire et nette de Jordan Bardella, soucieux de ne pas entacher sa future campagne présidentielle avec un ancien camarade de lutte.
Las. L’enquête que nous publions aujourd’hui démontre que depuis son penthouse à Rome, d’où il a une vue dégagée sur l’ancienne résidence de Benito Mussolini, Chatillon continue de profiter de l’argent des contribuables français en pompant les frais de campagne du RN via un système particulièrement opaque de sociétés-écrans.
On aime beaucoup les prénoms féminins dans ces milieux-là. Après l’affaire «Jeanne», du nom du microparti de Marine Le Pen dans lequel Chatillon exerçait déjà ses talents et pour laquelle le parti a été définitivement condamné par la Cour de cassation, voici venir «Edda», société tenant son nom de la fille aînée de Mussolini, rebaptisée «Awen», déesse celtique tout aussi mystérieuse que la comptabilité des imprimeries que Chatillon sollicite. Que de virements, que de factures, que de changements abrupts de propriétés, alors que Chatillon attend toujours les résultats de son appel contre sa condamnation à trente mois de prison dans l’affaire «Jeanne».
Pas de Thémis dans l’organigramme par contre : la déesse de la Justice pourrait pourtant avoir son mot à dire, comme selon notre enquête une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour des soupçons de financement illicite du RN et de surfacturations portant sur les campagnes présidentielle et législatives de 2022 ainsi que des européennes de 2024. Avec ce genre de personnages, la dédiabolisation du candidat Bardella va demander encore bien des efforts.
https://www.liberation.fr/idees-et-deba ... UAIYCG4IY/
Campagnes électorales de 2022 et 2024 : malgré les dénégations du RN, Frédéric Chatillon et la GUD connexion toujours présents
A force de scandales, Marine Le Pen et le parti d’extrême droite assurent avoir pris leurs distances avec les ex-gudards, et notamment le quinquagénaire nostalgique des années 1930. En apparence seulement, suggèrent nos informations.
https://www.liberation.fr/politique/cam ... directed=1
Au moyen d’un système opaque de sociétés, cet ancien du GUD aux accointances néonazies continuerait de profiter des frais de campagne du RN depuis son penthouse romain. Une information judiciaire est ouverte pour financement illicite. La dédiabolisation de Jordan Bardella risque d’attendre.
Ils ne l’ont pas croisé «depuis quinze ans», ou si peu, ou seulement dans un cadre «non professionnel». Ses factures, par contre, se croisent et se recroisent avec les finances du Rassemblement national : Frédéric Chatillon, ancien chef du groupe néofasciste GUD, aux accointances néonazies et nazies tout court jamais démenties, grand ami de Marine Le Pen quand c’était encore possible. Officiellement coupé de tout lien avec le RN depuis sa «dédiabolisation», il avait même eu droit à une récusation claire et nette de Jordan Bardella, soucieux de ne pas entacher sa future campagne présidentielle avec un ancien camarade de lutte.
Las. L’enquête que nous publions aujourd’hui démontre que depuis son penthouse à Rome, d’où il a une vue dégagée sur l’ancienne résidence de Benito Mussolini, Chatillon continue de profiter de l’argent des contribuables français en pompant les frais de campagne du RN via un système particulièrement opaque de sociétés-écrans.
On aime beaucoup les prénoms féminins dans ces milieux-là. Après l’affaire «Jeanne», du nom du microparti de Marine Le Pen dans lequel Chatillon exerçait déjà ses talents et pour laquelle le parti a été définitivement condamné par la Cour de cassation, voici venir «Edda», société tenant son nom de la fille aînée de Mussolini, rebaptisée «Awen», déesse celtique tout aussi mystérieuse que la comptabilité des imprimeries que Chatillon sollicite. Que de virements, que de factures, que de changements abrupts de propriétés, alors que Chatillon attend toujours les résultats de son appel contre sa condamnation à trente mois de prison dans l’affaire «Jeanne».
Pas de Thémis dans l’organigramme par contre : la déesse de la Justice pourrait pourtant avoir son mot à dire, comme selon notre enquête une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour des soupçons de financement illicite du RN et de surfacturations portant sur les campagnes présidentielle et législatives de 2022 ainsi que des européennes de 2024. Avec ce genre de personnages, la dédiabolisation du candidat Bardella va demander encore bien des efforts.
https://www.liberation.fr/idees-et-deba ... UAIYCG4IY/
Campagnes électorales de 2022 et 2024 : malgré les dénégations du RN, Frédéric Chatillon et la GUD connexion toujours présents
A force de scandales, Marine Le Pen et le parti d’extrême droite assurent avoir pris leurs distances avec les ex-gudards, et notamment le quinquagénaire nostalgique des années 1930. En apparence seulement, suggèrent nos informations.
https://www.liberation.fr/politique/cam ... directed=1