affaire Colonna
Posté : 06 février 2009 10:36
La veuve du préfet Erignac, Dominique Erignac, a demandé vendredi à Yvan Colonna, condamné en première instance à la prison à vie pour le meurtre de son mari et qui sera rejugé en appel à partir de lundi, d'"avouer" le crime.
"Oui, je suis persuadé de la culpabilité d'Yvan Colonna et je trouverais normal et courageux que M. Colonna dise pourquoi il a assassiné mon mari. Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas de réponse", a t-elle dit sur Europe 1.
"C'est pour cela que je lui demande qu'il ait le courage d'avouer et de dire qu'il a tué mon mari (...) La mort est absurde en fait parce qu'elle n'a servi à rien et ça c'est quelque chose qui est difficile à supporter d'avoir une mort qui ne sert à rien. Même eux (les membres du commando) ont dit qu'elle n'avait servi à rien", a-t-elle poursuivi.
"Savoir pour nous, nous apaiserait et on repartirait de ce procès plus apaisé que la dernière fois (...) Depuis 11 ans, je suis dans l'assassinat de mon mari, 11 ans c'est beaucoup dans une vie, c'est par épisode, on arrive à reprendre une vie normale et hop, on est rattrapé par le temps et par toute cette affaire et c'est très difficile à vivre", a-t-elle ajouté.
Yvan Colonna s'est toujours dit étranger à l'assassinat du préfet Erignac le 6 février 1998, tué de trois balles dans la nuque alors qu'il remontait seul vers 21H00 un trottoir d'Ajaccio pour rejoindre son épouse à un concert après avoir garé sa voiture.
Il sera rejugé à partir de lundi par une cour spécialement composée pour les affaires de terrorisme, quinze mois après son premier procès.
"Oui, je suis persuadé de la culpabilité d'Yvan Colonna et je trouverais normal et courageux que M. Colonna dise pourquoi il a assassiné mon mari. Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas de réponse", a t-elle dit sur Europe 1.
"C'est pour cela que je lui demande qu'il ait le courage d'avouer et de dire qu'il a tué mon mari (...) La mort est absurde en fait parce qu'elle n'a servi à rien et ça c'est quelque chose qui est difficile à supporter d'avoir une mort qui ne sert à rien. Même eux (les membres du commando) ont dit qu'elle n'avait servi à rien", a-t-elle poursuivi.
"Savoir pour nous, nous apaiserait et on repartirait de ce procès plus apaisé que la dernière fois (...) Depuis 11 ans, je suis dans l'assassinat de mon mari, 11 ans c'est beaucoup dans une vie, c'est par épisode, on arrive à reprendre une vie normale et hop, on est rattrapé par le temps et par toute cette affaire et c'est très difficile à vivre", a-t-elle ajouté.
Yvan Colonna s'est toujours dit étranger à l'assassinat du préfet Erignac le 6 février 1998, tué de trois balles dans la nuque alors qu'il remontait seul vers 21H00 un trottoir d'Ajaccio pour rejoindre son épouse à un concert après avoir garé sa voiture.
Il sera rejugé à partir de lundi par une cour spécialement composée pour les affaires de terrorisme, quinze mois après son premier procès.
