Le printemps des poètes d'Interaldys : le vote
Posté : 02 mai 2012 09:49
A
Le temps d’un songe, l’espoir d’une vie paisible est retrouvé
Le printemps puis l’été nous promet chaleur et félicité
La vague Bleu marine est de nouveau surfée.
Ma famille, mon amour, ma patrie enfin soudés et protégés.
Toutefois, L’orage sournois fort de son unique pensée
Guette, tapi sous couvert d’un nuage condensé de fausses libertés
Les cieux noircis par toute une génération Marianne vont bientôt m’affublere
D’une étoile bleue foncée mon torse sera épinglé
Dans des convois, nous les intolérants nous serons évacués
Vers des camps, jadis décriés, nous serons concentrés
L’hiver tant redouté aura raison de notre rêve éveillé
Mon seul péché, aura été l’amour des miens et de mon aimée
***************************************************************************************
B
Liberté
Cette nuit j'ai rêvé
D'un monde retrouvé
Où le mot égalité
N'était pas galvaudé
Où celui de fraternité
N'était pas foulé aux pieds
Mais hélas l'actualité
Bien vite m’a réveillé
M'a dit tu t'es trompé
Sauf sur ta liberté
Heureusement il te restera
Ta voix pour t’exprimer
Haut tu la porteras
Elle ne peut t’être volée.
*******************************************************************
C
Si un jour , on m'avait dit ,
que l'écologie aurait à sa tête Eva Joly ,
qui n'a de vert que ses lunettes
et comme programme que des sornettes .
Tout ça nous change de José du Larzac ,
qui arrachait le maïs , démontait le grand mac
et sans bla-bla mouillait la chemisette .
Les énergies renouvelables passeraient-elles aux oubliettes ?
A ce rythme , les verts vont finir carpette ,
avec Dany le rouge , vert de rage face à la défaite
*************************************************************************
D
Mes amis, votez pour moi, clament les candidats
Demain on rase gratis ! Demain le nirvana !
J’ai la formule, dit l’un, pour vous faire riches et beaux
Il ment, dit l’autre, moi seul peux accroître votre magot
Et l’un, botté, crotté, s’embourbant par les prés
Tâte le pis des vaches, s’enquiert du prix du blé
Et l’autre, bravement, se risquant à l’usine
D’un air entendu inspecte les machines
De l’échoppe au chantier
Du troquet au marché
Ils vont, radieux, serrant des mains
Semant le rêve tels des magiciens
Ô qu’il doit être doux, ce trône capitonné
Ce trône républicain qu’ils lorgnent d’un œil gourmand
Pour que, comme bourriques tout chargés de serments,
Ils daignent ainsi au peuple se frotter.
*************************************************************************************
E
Il a dit :
On m’a chassé de mon chez moi,
Je dors dans la rue,
Comme un clochard,
Ou dans ma voiture.
La nuit dernière,
On m’a hébergé dans un hangar,
Les souris ont mangé mon casse-croute,
Il a dit :
J’ai fait le 15,
Mais les places sont pour les enfants,
Les femmes,
Les vieux,
Pour moi, c’est la rue,
Trois jours que je n’ai pas pu me laver,
Il a dit :
Faites quelque chose,
Je n’en peux déjà plus,
Elle a dit :
Je n’ai pas de toit à t’offrir,
Mais viens dans mes bras,
Et tous les deux,
Ils ont pleuré.
Elle se sentait comme une maman.
*************************************************************************
F
Les tribades d’Henri Cantel revisité
Eva La Femme à Lunettes, Nathalie La mordante et Marine L’héritière dorment entrelacées,
Comme trois jeunes fleurs sur un même rameau;
Elles dorment ! Leur sein éblouissant et beau,
Se gonfle au souvenir de leurs folles pensées.
D'un mutuel amour leurs lèvres caressées
Semblent prêtes encor pour un baiser nouveau;
Et demain dans ce lit, voluptueux tombeau,
Le plaisir rouvrira leurs corolles lassées.
Leur corps n'est entouré d'aucun voile jaloux;
Nous, François B l’ecclésiastique, François H le joufflu, Nicolas DA le candide,
Nicolas S dit Zebulon, Jean luc le rouge, Philippe l’idéaliste, Jacques Le Martien écoutons soupirer leur souffle, et nous nous penchons
Pour mieux voir les contours de leur nudité blanche.
Mais nous ne sommes que des hommes, et nous pleurons à genoux:
Sur elles, pour tromper notre flamme inapaisée,
Notre désir verse à flots sa brûlante rosée.
****************************************************************************
G
vole mon enfant
Petit accorde ton pas au mien
Non! n'aei pas peur,je suis la!
Vole! mon enfant vole!
Apprends à aimer!
Donne un sens à ta vie!
En partant du présent,pour préparer l'avenir!
Vole !mon enfant vole!
La vie mon enfants,elle est parfois angoissante!
Mais tu verras tu la triompheras!et ta peur disparaitras
Ton bonheur ,ta joie éclatera au grand jour,apprends mon enfant!
Prend les richesses de cette vie,qui te sont offertes
voila mon enfant tu y es,tu voles .....tu voles....!
*****************************************************************
H
Ode à l'Outrance
Et quoi de plus plaisant
Dans ce monde des vivants
Que de partager la table
Avec un être affable.
Mais quand un Tartuffe
Se comporte comme un mufle,
Que tous les convives
Vivent une amère dérive,
Lorsqu'on se fout des autres
Au point d'abolir le respect
On apparaît infiniment suspect
De choisir l'ivraie à l’épeautre.
********************************
I
J’ai encore changé
C’était en deux mille sept, et vous m’aimiez alors,
Je vous avais promis des lendemains qui chantent,
Cinq ans plus tard je sais, comme rude fut la descente,
Et on annonce partout ma prochaine mise à mort,
J’ai fait ce que j’ai pu, malgré les résistances,
Mais cette maudite crise, a ruiné mes espoirs,
C’est vrai, avec mon four, je m’suis rempli la panse,
Mais jamais, non jamais, vous n’aurez mon départ,
Qui voulez-vous donc d’autre ? Hollande ? Le Pen ? Bayrou ?
Croyez-vous qu’avec eux, vous pourrez vivre mieux ?
Mélenchon ? la Joly ? ou pourquoi pas Poutou ?
Enfin donc ! Mes amis ! Restons un peu sérieux !
Il faut sauver la France, ça n’sera pas aisé,
Et pour ça, il vous faut un homme solide et droit,
Mes amis, je vous l’ dis, oui, j’ai encore changé,
Si vous n’me croyez pas, demandez à Carla
***************************************
J
Tic-Tac-toc
Tic-Tac-toc ; compte à rebours pour un changement annoncé !
Tic-Tac-toc ; et c’est trois coups de tonnerre dans le ciel de la crise,
Tic-Tac-toc ; un peu comme si demain tout allait mieux rouler,
Tic-Tac-toc ; et bien sûr qu’aucune veulerie les sondages n’attisent !
Tic-Tac-toc ; après des débats et des pérégrinations interminables,
Tic-Tac-toc ; des mansuétudes et des paternalismes de bons aloi,
Tic-Tac-toc ; bientôt on aura un nouveau messie bien présentable ;
Tic-Tac-toc ; mais sera-t-il faire pour nos porte-monnaie feu de tout bois ?
Tic-Tac-toc ; serait-ce le nerveux trapu et dodelinant de la clavicule ?
Tic-Tac-toc ; serait-ce le petit mou devenu moins gros et plus flasque ?
Tic-Tac-toc ; serait-ce la grande belle blondeur extrême un peu ridicule ?
Tic-Tac-toc ; ou bien un des suiveurs qui ne veut être qu’à leur basque ?
Tic-Tac-toc ; qui sonne le glas ? La France en sortira-t-elle indemne ?
Tic-Tac-toc ; d’avoir à fricoter avec des bien-pensant souriants et accortes ?
Tic-Tac-toc ; d’avoir à se prévaloir d’une république qui se suffit à elle-même ?
Tic-Tac-toc ; regardez c’est notre futur président qui tape à la porte !
**************************************************
K
Intime et attachant jardin de la toile,
Narrant des histoires, des débats, par pages,
Tu engendres bien souvent de nombreux orages,
Éclairant par tes éclairs un ciel qui se voile.
Rassemblant plusieurs vents indistincts,
Aussi proche du François Hollande que du nain,
Lentement, attiré par la perfection, nous essayons,
Dans nos lignes, tous les jours, d'atteindre le soleil,
Ycare lui-même n'a put atteindre cette merveille,
S'écrasant comme cette acrostiche à la con
Le temps d’un songe, l’espoir d’une vie paisible est retrouvé
Le printemps puis l’été nous promet chaleur et félicité
La vague Bleu marine est de nouveau surfée.
Ma famille, mon amour, ma patrie enfin soudés et protégés.
Toutefois, L’orage sournois fort de son unique pensée
Guette, tapi sous couvert d’un nuage condensé de fausses libertés
Les cieux noircis par toute une génération Marianne vont bientôt m’affublere
D’une étoile bleue foncée mon torse sera épinglé
Dans des convois, nous les intolérants nous serons évacués
Vers des camps, jadis décriés, nous serons concentrés
L’hiver tant redouté aura raison de notre rêve éveillé
Mon seul péché, aura été l’amour des miens et de mon aimée
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B
Liberté
Cette nuit j'ai rêvé
D'un monde retrouvé
Où le mot égalité
N'était pas galvaudé
Où celui de fraternité
N'était pas foulé aux pieds
Mais hélas l'actualité
Bien vite m’a réveillé
M'a dit tu t'es trompé
Sauf sur ta liberté
Heureusement il te restera
Ta voix pour t’exprimer
Haut tu la porteras
Elle ne peut t’être volée.
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C
Si un jour , on m'avait dit ,
que l'écologie aurait à sa tête Eva Joly ,
qui n'a de vert que ses lunettes
et comme programme que des sornettes .
Tout ça nous change de José du Larzac ,
qui arrachait le maïs , démontait le grand mac
et sans bla-bla mouillait la chemisette .
Les énergies renouvelables passeraient-elles aux oubliettes ?
A ce rythme , les verts vont finir carpette ,
avec Dany le rouge , vert de rage face à la défaite
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D
Mes amis, votez pour moi, clament les candidats
Demain on rase gratis ! Demain le nirvana !
J’ai la formule, dit l’un, pour vous faire riches et beaux
Il ment, dit l’autre, moi seul peux accroître votre magot
Et l’un, botté, crotté, s’embourbant par les prés
Tâte le pis des vaches, s’enquiert du prix du blé
Et l’autre, bravement, se risquant à l’usine
D’un air entendu inspecte les machines
De l’échoppe au chantier
Du troquet au marché
Ils vont, radieux, serrant des mains
Semant le rêve tels des magiciens
Ô qu’il doit être doux, ce trône capitonné
Ce trône républicain qu’ils lorgnent d’un œil gourmand
Pour que, comme bourriques tout chargés de serments,
Ils daignent ainsi au peuple se frotter.
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E
Il a dit :
On m’a chassé de mon chez moi,
Je dors dans la rue,
Comme un clochard,
Ou dans ma voiture.
La nuit dernière,
On m’a hébergé dans un hangar,
Les souris ont mangé mon casse-croute,
Il a dit :
J’ai fait le 15,
Mais les places sont pour les enfants,
Les femmes,
Les vieux,
Pour moi, c’est la rue,
Trois jours que je n’ai pas pu me laver,
Il a dit :
Faites quelque chose,
Je n’en peux déjà plus,
Elle a dit :
Je n’ai pas de toit à t’offrir,
Mais viens dans mes bras,
Et tous les deux,
Ils ont pleuré.
Elle se sentait comme une maman.
*************************************************************************
F
Les tribades d’Henri Cantel revisité
Eva La Femme à Lunettes, Nathalie La mordante et Marine L’héritière dorment entrelacées,
Comme trois jeunes fleurs sur un même rameau;
Elles dorment ! Leur sein éblouissant et beau,
Se gonfle au souvenir de leurs folles pensées.
D'un mutuel amour leurs lèvres caressées
Semblent prêtes encor pour un baiser nouveau;
Et demain dans ce lit, voluptueux tombeau,
Le plaisir rouvrira leurs corolles lassées.
Leur corps n'est entouré d'aucun voile jaloux;
Nous, François B l’ecclésiastique, François H le joufflu, Nicolas DA le candide,
Nicolas S dit Zebulon, Jean luc le rouge, Philippe l’idéaliste, Jacques Le Martien écoutons soupirer leur souffle, et nous nous penchons
Pour mieux voir les contours de leur nudité blanche.
Mais nous ne sommes que des hommes, et nous pleurons à genoux:
Sur elles, pour tromper notre flamme inapaisée,
Notre désir verse à flots sa brûlante rosée.
****************************************************************************
G
vole mon enfant
Petit accorde ton pas au mien
Non! n'aei pas peur,je suis la!
Vole! mon enfant vole!
Apprends à aimer!
Donne un sens à ta vie!
En partant du présent,pour préparer l'avenir!
Vole !mon enfant vole!
La vie mon enfants,elle est parfois angoissante!
Mais tu verras tu la triompheras!et ta peur disparaitras
Ton bonheur ,ta joie éclatera au grand jour,apprends mon enfant!
Prend les richesses de cette vie,qui te sont offertes
voila mon enfant tu y es,tu voles .....tu voles....!
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H
Ode à l'Outrance
Et quoi de plus plaisant
Dans ce monde des vivants
Que de partager la table
Avec un être affable.
Mais quand un Tartuffe
Se comporte comme un mufle,
Que tous les convives
Vivent une amère dérive,
Lorsqu'on se fout des autres
Au point d'abolir le respect
On apparaît infiniment suspect
De choisir l'ivraie à l’épeautre.
********************************
I
J’ai encore changé
C’était en deux mille sept, et vous m’aimiez alors,
Je vous avais promis des lendemains qui chantent,
Cinq ans plus tard je sais, comme rude fut la descente,
Et on annonce partout ma prochaine mise à mort,
J’ai fait ce que j’ai pu, malgré les résistances,
Mais cette maudite crise, a ruiné mes espoirs,
C’est vrai, avec mon four, je m’suis rempli la panse,
Mais jamais, non jamais, vous n’aurez mon départ,
Qui voulez-vous donc d’autre ? Hollande ? Le Pen ? Bayrou ?
Croyez-vous qu’avec eux, vous pourrez vivre mieux ?
Mélenchon ? la Joly ? ou pourquoi pas Poutou ?
Enfin donc ! Mes amis ! Restons un peu sérieux !
Il faut sauver la France, ça n’sera pas aisé,
Et pour ça, il vous faut un homme solide et droit,
Mes amis, je vous l’ dis, oui, j’ai encore changé,
Si vous n’me croyez pas, demandez à Carla
***************************************
J
Tic-Tac-toc
Tic-Tac-toc ; compte à rebours pour un changement annoncé !
Tic-Tac-toc ; et c’est trois coups de tonnerre dans le ciel de la crise,
Tic-Tac-toc ; un peu comme si demain tout allait mieux rouler,
Tic-Tac-toc ; et bien sûr qu’aucune veulerie les sondages n’attisent !
Tic-Tac-toc ; après des débats et des pérégrinations interminables,
Tic-Tac-toc ; des mansuétudes et des paternalismes de bons aloi,
Tic-Tac-toc ; bientôt on aura un nouveau messie bien présentable ;
Tic-Tac-toc ; mais sera-t-il faire pour nos porte-monnaie feu de tout bois ?
Tic-Tac-toc ; serait-ce le nerveux trapu et dodelinant de la clavicule ?
Tic-Tac-toc ; serait-ce le petit mou devenu moins gros et plus flasque ?
Tic-Tac-toc ; serait-ce la grande belle blondeur extrême un peu ridicule ?
Tic-Tac-toc ; ou bien un des suiveurs qui ne veut être qu’à leur basque ?
Tic-Tac-toc ; qui sonne le glas ? La France en sortira-t-elle indemne ?
Tic-Tac-toc ; d’avoir à fricoter avec des bien-pensant souriants et accortes ?
Tic-Tac-toc ; d’avoir à se prévaloir d’une république qui se suffit à elle-même ?
Tic-Tac-toc ; regardez c’est notre futur président qui tape à la porte !
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K
Intime et attachant jardin de la toile,
Narrant des histoires, des débats, par pages,
Tu engendres bien souvent de nombreux orages,
Éclairant par tes éclairs un ciel qui se voile.
Rassemblant plusieurs vents indistincts,
Aussi proche du François Hollande que du nain,
Lentement, attiré par la perfection, nous essayons,
Dans nos lignes, tous les jours, d'atteindre le soleil,
Ycare lui-même n'a put atteindre cette merveille,
S'écrasant comme cette acrostiche à la con