Tournoi des VI Nations 2016
Posté : 10 février 2016 11:21
On l'attendait tous avec une grande impatience ce tournoi.
Depuis la nomination de Guy Novès à la tête du XV de France.
Depuis la claque magistrale du dernier Mondial
Mais aussi depuis l'élimination des Anglais en poule de LEUR Coupe du Monde, le courage monumental dont y ont fait preuve les bien nommés Diables Rouges, la pâle figure de l'Irlande et de l'Italie, et le panache des Ecossais, injustement privés de l'exploit face aux Australiens...
Bref, il y a beaucoup d'attente en ce mois de février.
Et au soir de la première journée, que peut-on dire ? Les Ecossais restent des joueurs de panache, mais toujours dans la défaite, les Anglais ont montré qu'ils avaient de nouveau les idées en place, les Irlandais restent fébriles malgré leur toujours grande maîtrise technique, les Gallois toujours courageux...
Guy Novès avait annoncé de la jeunesse et de l'ambition dans le jeu, sans jugement sur le résultat. On peut dire qu'il a été entendu. Jamais les Italiens ne sont venus gagner à Paris. L'honneur est sauf, mais ça s'est joué à un fil (ou plutôt un drop...).
Depuis samedi, les analystes, on le sent bien, ont envie de critiquer les joueurs, supportent mal cette quasi-défaite, mais, tous, concluent leurs analyse par un inhabituel "il faut leur laisser du temps". Preuve s'il en est que Novès est craint et respecté au-delà des vestiaires...
Pour ma part, j'ai surtout vu une équipe d'avenir. Jeune, prometteuse, mais dont c'était le baptême du feu dans un contexte particulièrement lourd. Donc oui, il y a eu du déchet, c'était inévitable. Mais il y a eu aussi des intentions de jeu, de la vitesse d'exécution et surtout, un gros mental pour revenir au score, puis passer devant. Et rien que pour ça, ce match est une victoire. Le jeu d'équipe, les combinaisons, les automatismes, ça se travaille. Cette force mentale qui permet à un groupe inexpérimenté, malmené, de se sortir d'une situation dont on craint l'issue fatale, c'est, comme on le dit souvent, la "marque des grands". Comment dès lors ne pas avoir une certaine confiance en l'avenir de ce groupe ?
Toutefois, ce sera certainement très difficile dès samedi face à l'Irlande, au vu du jeu montré contre les Gallois. Aller gagner en Ecosse ou au Pays de Galles ne sera pas chose aisée. Et le contexte de la réception de l'Angleterre sera évidemment conditionné par le parcours jusque-là. Difficile donc d'imaginer un podium dans ce tournoi. Mais il faudra regarder l'évolution de nos Bleus, dans leur implication, leur comportement plus que dans le résultat.
Mention spéciale à Parisse On retiendra forcément ce drop raté en toute fin de match, celui qui nous a fait le maudire au moment où il arme son coup de pied, le moquer puis le remercier l'instant d'après. Il le dit lui-même : "quand on le manque on est un con quand on le met on est le roi du pétrole" (oui, le capitaine italien parle mieux français que notre ailier Vakatawa, t'en penses quoi Robert Ménard ? ). Il y a une Italie avec et une Italie sans Parisse... Encore une fois un gros match pour ce grand joueur, qui toutefois commence peut-être à se voir encore plus beau, tel le Cippolini des grands jours sur le Tour de France, qui arrivait en Imperatore sur sa monture dorée... Reste qu'il a pris la responsabilité de ce drop (parce que les buteurs ne le faisaient pas ?). Il aurait pu être le roi du pétrole, samedi soir, il est resté con
Depuis la nomination de Guy Novès à la tête du XV de France.
Depuis la claque magistrale du dernier Mondial
Mais aussi depuis l'élimination des Anglais en poule de LEUR Coupe du Monde, le courage monumental dont y ont fait preuve les bien nommés Diables Rouges, la pâle figure de l'Irlande et de l'Italie, et le panache des Ecossais, injustement privés de l'exploit face aux Australiens...
Bref, il y a beaucoup d'attente en ce mois de février.
Et au soir de la première journée, que peut-on dire ? Les Ecossais restent des joueurs de panache, mais toujours dans la défaite, les Anglais ont montré qu'ils avaient de nouveau les idées en place, les Irlandais restent fébriles malgré leur toujours grande maîtrise technique, les Gallois toujours courageux...
Guy Novès avait annoncé de la jeunesse et de l'ambition dans le jeu, sans jugement sur le résultat. On peut dire qu'il a été entendu. Jamais les Italiens ne sont venus gagner à Paris. L'honneur est sauf, mais ça s'est joué à un fil (ou plutôt un drop...).
Depuis samedi, les analystes, on le sent bien, ont envie de critiquer les joueurs, supportent mal cette quasi-défaite, mais, tous, concluent leurs analyse par un inhabituel "il faut leur laisser du temps". Preuve s'il en est que Novès est craint et respecté au-delà des vestiaires...
Pour ma part, j'ai surtout vu une équipe d'avenir. Jeune, prometteuse, mais dont c'était le baptême du feu dans un contexte particulièrement lourd. Donc oui, il y a eu du déchet, c'était inévitable. Mais il y a eu aussi des intentions de jeu, de la vitesse d'exécution et surtout, un gros mental pour revenir au score, puis passer devant. Et rien que pour ça, ce match est une victoire. Le jeu d'équipe, les combinaisons, les automatismes, ça se travaille. Cette force mentale qui permet à un groupe inexpérimenté, malmené, de se sortir d'une situation dont on craint l'issue fatale, c'est, comme on le dit souvent, la "marque des grands". Comment dès lors ne pas avoir une certaine confiance en l'avenir de ce groupe ?
Toutefois, ce sera certainement très difficile dès samedi face à l'Irlande, au vu du jeu montré contre les Gallois. Aller gagner en Ecosse ou au Pays de Galles ne sera pas chose aisée. Et le contexte de la réception de l'Angleterre sera évidemment conditionné par le parcours jusque-là. Difficile donc d'imaginer un podium dans ce tournoi. Mais il faudra regarder l'évolution de nos Bleus, dans leur implication, leur comportement plus que dans le résultat.
Mention spéciale à Parisse On retiendra forcément ce drop raté en toute fin de match, celui qui nous a fait le maudire au moment où il arme son coup de pied, le moquer puis le remercier l'instant d'après. Il le dit lui-même : "quand on le manque on est un con quand on le met on est le roi du pétrole" (oui, le capitaine italien parle mieux français que notre ailier Vakatawa, t'en penses quoi Robert Ménard ? ). Il y a une Italie avec et une Italie sans Parisse... Encore une fois un gros match pour ce grand joueur, qui toutefois commence peut-être à se voir encore plus beau, tel le Cippolini des grands jours sur le Tour de France, qui arrivait en Imperatore sur sa monture dorée... Reste qu'il a pris la responsabilité de ce drop (parce que les buteurs ne le faisaient pas ?). Il aurait pu être le roi du pétrole, samedi soir, il est resté con