Sébastien Bourdais: le patient français
Posté : 14 mars 2008 11:09
Sébastien Bourdais n'a plus vraiment l'âge d'un débutant dans une discipline prise d'une crise de jeunisme, où des Hamilton, Kubica, Rosberg occupent à 23 ans le haut de la grille. Mais à l'orée de la trentaine, le Manceau savoure cette chance qui se refusait à lui depuis cinq ans en prenant dimanche le départ du GP d'Australie.
Entre Bourdais et la F1, l'amour a souvent été vache. Le Français a vu tout une génération de pilotes – et pas toujours les plus doués – lui griller la priorité. La malchance s'en est aussi mêlée. En 2002, il remporte le titre mondial en Formule 3000 (alors l'antichambre de la F1) et s'engage dans la foulée dans la Formule reine avec Arrows. Mais l'écurie britannique périclite avant même le début de saison.
Brouillé avec Briatore
Bourdais tente alors sa chance comme pilote essayeur chez Renault, mais l'écurie française lui préfère son compatriote Franck Montagny. A cette occasion, le courant ne passe pas entre Bourdais et le manager italien de Renault, Flavio Briatore, agent incontournable de pilotes.
Bloqué en Europe, le Français s'exile aux Etats-Unis en Champ Car, dérivé américain de la F1. Rapide, il devient la référence de la discipline en décrochant quatre titres dans l'écurie détenue par Paul Newman.
Le fils de Jeant Todt lui ouvre les portes de la F1
Outre-Atlantique, Bourdais gagne bien sa vie, il est reconnu, mais la F1 le boude toujours. Et puis il ne bénéficie pas du sponsor qui lui permettrait de forcer les portes. Le pilote commence à tourner le dos à son rêve, quand son nouvel agent Nicolas Todt (fils de Jean Todt) lui trouve le test de la dernière chance chez Toro Rosso à l'été 2007.
Dans une écurie de fond de grille, le Français devra d'abord prendre en main sa modeste Torro Rosso, une monoplace plus légère qu'en Champ Car, mais aussi prendre l'habitude de rouler en fin de peloton.
Vendredi matin, sur 22 pilotes, le Français a terminé 14e et 20e des deux premières séances d'essais libres.
Entre Bourdais et la F1, l'amour a souvent été vache. Le Français a vu tout une génération de pilotes – et pas toujours les plus doués – lui griller la priorité. La malchance s'en est aussi mêlée. En 2002, il remporte le titre mondial en Formule 3000 (alors l'antichambre de la F1) et s'engage dans la foulée dans la Formule reine avec Arrows. Mais l'écurie britannique périclite avant même le début de saison.
Brouillé avec Briatore
Bourdais tente alors sa chance comme pilote essayeur chez Renault, mais l'écurie française lui préfère son compatriote Franck Montagny. A cette occasion, le courant ne passe pas entre Bourdais et le manager italien de Renault, Flavio Briatore, agent incontournable de pilotes.
Bloqué en Europe, le Français s'exile aux Etats-Unis en Champ Car, dérivé américain de la F1. Rapide, il devient la référence de la discipline en décrochant quatre titres dans l'écurie détenue par Paul Newman.
Le fils de Jeant Todt lui ouvre les portes de la F1
Outre-Atlantique, Bourdais gagne bien sa vie, il est reconnu, mais la F1 le boude toujours. Et puis il ne bénéficie pas du sponsor qui lui permettrait de forcer les portes. Le pilote commence à tourner le dos à son rêve, quand son nouvel agent Nicolas Todt (fils de Jean Todt) lui trouve le test de la dernière chance chez Toro Rosso à l'été 2007.
Dans une écurie de fond de grille, le Français devra d'abord prendre en main sa modeste Torro Rosso, une monoplace plus légère qu'en Champ Car, mais aussi prendre l'habitude de rouler en fin de peloton.
Vendredi matin, sur 22 pilotes, le Français a terminé 14e et 20e des deux premières séances d'essais libres.
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