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Internée et brutalisée... pour une erreur informatique

Par TF1 News, le 27 juillet 2010 à 11h45, mis à jour le 27 juillet 2010 à 11:50

Une femme de 52 ans soignée pour un problème respiratoire au CHU de Rouen s'est retrouvée conduite manu militari vers un hôpital psychiatrique de la région ; elle affirme avoir été brutalisée quand elle a tenté de protester. Elle a déposé plainte.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2 ... 47649.html

J'entends d'ici l'explication :
"Je nettoyais mon clavier et le coup est parti. L'accident bête, quoi !"

et l'histoire ne dit pas si un patient bon pour l'HP s'est retrouvé en pneumologie...

l'erreur est excusable, pas la brutalité des ambulanciers, mais ce sont des malades

Je viens juste de lire l'info. C'est l'ambulancier le gros malade.
Elle a du avoir la trouille de sa vie.

Elle a du se croire dans un film.

dinosaure a écrit :

J'entends d'ici l'explication :
"Je nettoyais mon clavier et le coup est parti. L'accident bête, quoi !"

et l'histoire ne dit pas si un patient bon pour l'HP s'est retrouvé en pneumologie...

Bof, ce n'est qu'un incident. De là, à lier ce fait divers avec le problème des urgences, je ne vois le rapport.

Par contre, on a tendance à critiquer les urgences, de part leur manque de réactivité face au surnombre des patients, qui se rendent systématiquement dans ce service alors qu'il n'y a rien de grave.
Cela s'appelle la "bobologie"

Steph a écrit : Bof, ce n'est qu'un incident. De là, à lier ce fait divers avec le problème des urgences, je ne vois le rapport.

Par contre, on a tendance à critiquer les urgences, de part leur manque de réactivité face au surnombre des patients, qui se rendent systématiquement dans ce service alors qu'il n'y a rien de grave.
Cela s'appelle la "bobologie"

effectivement, face à un phénomène actuel qui consiste d'aller aux urgences pour le moindre bobo, il y a effectivement des "bavures". Mais là ou effectivement celà devient trés grave c'est la brutalité de cet ambulancier qui j'espère se verra banni de la profession

C'est evident

Mais les Urgences, c'est gratuit, non ?

clint a écrit : Mais les Urgences, c'est gratuit, non ?

tu crois? :roll:
Je crois qu'il n'y a rien de gratuit et qu'il y a toujours un payeur quelque part. En l'occurrence la sécurité sociale donc le cotisant et le contribuable.

Barbapoutre a écrit : tu crois? :roll:
Je crois qu'il n'y a rien de gratuit et qu'il y a toujours un payeur quelque part. En l'occurrence la sécurité sociale donc le cotisant et le contribuable.

Mais c'est très exactement où je voulais en venir Cher Barba.

Steph a écrit : Bof, ce n'est qu'un incident. De là, à lier ce fait divers avec le problème des urgences, je ne vois le rapport.

Par contre, on a tendance à critiquer les urgences, de part leur manque de réactivité face au surnombre des patients, qui se rendent systématiquement dans ce service alors qu'il n'y a rien de grave.
Cela s'appelle la "bobologie"

Comme visiblement tu étais présent sur les lieux quand l'incident s'est produit tu vas pouvoir nous en expliquer les tenants et les aboutissants.

Dans le cas contraire, quand tu parles de "bobologie" tu fais simplement du bruit avec ton clavier puisque tu ne sais RIEN et certainement pas si les patients présents "n'avaient rien de grave" et en particulier cette dame.

C'est vraiment le poncif façon Fig'Mag de dire que les gens vont aux urgences alors que "ce n'est pas grave". Comme si on pouvait savoir d'avance ce qui est grave et ce qui ne l'est pas ?

Par exemple, tu sais faire la différence entre des douleurs à la poitrine liées à un infarctus et celle liées à des douleurs intercostales ? Ou entre la sensation d'étouffement liée à une crise d'angoisse et celle liée à un épisode asthmatique aigu ?
Moi pas, bien que je sois secouriste.

Accessoirement quand un gamin souffres le martyre un samedi soir à cause d'une otite ou d'une ophtalmie, tu me donneras le numéro d'un ophtalmo ou d'un otorhino prêt à te recevoir. En plein Paris hein ? pas au fin fond de la Creuse.

Le discours que tu tiens n'a qu'UNE finalité : justifier le démantèlement des services hospitaliers d'urgence (et pas que ceux d'urgence d'ailleurs) en prétendant qu'on peu avoir le même service en réduisant le personnel médical.

ah! là je suis d'accord avec toi dinosaure, pour les urgences.... Et cet ambulancier devrait être viré, pauvre femme d'avoir été traitée comme ça....!

Tout ce foin pour le virer ? Non, justement, je crois que ce mec a eu la meilleur des formations et aura un œil bien plus aiguisé maintenant, devra se poser des vraies questions.

Barbapoutre a écrit : tu crois? :roll:
Je crois qu'il n'y a rien de gratuit et qu'il y a toujours un payeur quelque part. En l'occurrence la sécurité sociale donc le cotisant et le contribuable.

Ne surtout pas oublier sa carte vitale et sa carte de mutuelle.
Sinon ben peut-être qu'on vous soigne, peut-être qu'on vous soigne pas.
Ne vous inquiètez pas on vous soignera quand même, mais bon.

Aux urgences, on soigne tout le monde. Et j'admire les soignants qui sont systématiquement sous tension. Et qui ne font pas tant d'erreur que ça.

Maintenant que les ambulanciers soient pas au top, c'est un autre problème. J'en connais aussi de très humains.

On peut aussi parler des hospitalisations abusives. La Timone n'est pas en reste pour ça. 7 jours pour... 0 examens pour quelqu'un que je connais bien. Dans le Vaucluse 15 jours pour trois examens (6 briques de gagnées au total pour le dit hôpital). Tout ça au frais du contribuable effectivement. Je crois que c'est plutôt ça qu'il faut dénoncer.