Steph a écrit :
Bof, ce n'est qu'un incident. De là, à lier ce fait divers avec le problème des urgences, je ne vois le rapport.
Par contre, on a tendance à critiquer les urgences, de part leur manque de réactivité face au surnombre des patients, qui se rendent systématiquement dans ce service alors qu'il n'y a rien de grave.
Cela s'appelle la "bobologie"

Comme visiblement tu étais présent sur les lieux quand l'incident s'est produit tu vas pouvoir nous en expliquer les tenants et les aboutissants.
Dans le cas contraire, quand tu parles de "bobologie" tu fais simplement du bruit avec ton clavier puisque tu ne sais RIEN et certainement pas si les patients présents "n'avaient rien de grave" et en particulier cette dame.
C'est vraiment le poncif façon Fig'Mag de dire que les gens vont aux urgences alors que "ce n'est pas grave". Comme si on pouvait savoir d'avance ce qui est grave et ce qui ne l'est pas ?
Par exemple, tu sais faire la différence entre des douleurs à la poitrine liées à un infarctus et celle liées à des douleurs intercostales ? Ou entre la sensation d'étouffement liée à une crise d'angoisse et celle liée à un épisode asthmatique aigu ?
Moi pas, bien que je sois secouriste.
Accessoirement quand un gamin souffres le martyre un samedi soir à cause d'une otite ou d'une ophtalmie, tu me donneras le numéro d'un ophtalmo ou d'un otorhino prêt à te recevoir. En plein Paris hein ? pas au fin fond de la Creuse.
Le discours que tu tiens n'a qu'UNE finalité : justifier le démantèlement des services hospitaliers d'urgence (et pas que ceux d'urgence d'ailleurs) en prétendant qu'on peu avoir le même service en réduisant le personnel médical.
"L'intransigeance est la vertu des temps difficiles." - Ch. de Gaulle
"Ceux qui peuvent renoncer à une liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité." - Benjamin Franklin