Victor a écrit : ↑02 janvier 2023 10:48
Auparavant le mariage était une affaire sérieuse, parce que le mariage était la première pierre de la construction de la famille et donc de l'éducation des enfants.
Puis la société a évolué. L'amour est devenu la grande affaire. Il fallait que le mariage soit un mariage d'amour. Le "coup de foudre" a remplacé le choix d'un mari sérieux apte à assurer le rôle du père dans une famille stable.
Et puis il y a eu mai 68 et la liberté sexuelle ..
Et maintenant on ne fait que "récolter" le fruit de toutes ses évolutions sociétales, c'est à dire toutes ces femmes qui se retrouvent seules pour élever leurs enfants.
Auparavant le mariage était une affaire sérieuse ou le mariage de raison passait avant les sentiments. Mais combien de ses femmes ont été malheureuse face à un mari qu'elle n'ont pas choisi ? La violence quotidienne (physique ou morale) que subissait ces femmes à l'abri du foyer, et dont leur rôle consistait seulement à la tenue du foyer et à l'éducation des enfants, était quotidienne et ne pouvaient compter sur aucun soutien. A cette époque, le mariage était une affaire sérieuse pour les hommes, et où la femme n'avait pas son mot à dire, elle subissait, c'est tout. C'était une époque ou l'homme dirigeait tout. La fille était une excellente monnaie d'échange pour payer une dette, agrandir un terrain par la dot, éteindre une vieille rancune paysanne. C'était une époque idéale pour l'homme, mais pas pour la femme.
Puis la société a évolué, les sentiments ont pris le dessus et ou, enfin la femme a pu choisir son futur conjoint. La femme avait enfin son mot à dire et n'avait plus à subir la pression patriarcale. Et bien oui, il lui arrivait de miser sur le mauvais cheval, mais au moins, il lui restait toujours le divorce pour se désengager de celui qu'elle pensait sincère et qui, en réalité, n'était qu'un fieffeux salopard.
C'était une époque ou la femme pouvait enfin décider et non plus subir... L'homme n'avait plus le dernier mot.
Puis mai 68 est arrivé ou il n'y avait plus la place pour les sentiments et ou le mariage était has-been... Vive la liberté sexuelle et les problèmes qui vont avec !
Mais voilà aujourd'hui, le conjoint ou la conjointe, imbu de lâcheté face à son rôle patriarcal ou matriarcal, préfère fuir le domicile. Il n'y a pas besoin d'être pacsé ou libre pour subir ce type de lâcheté, mais les conjoint·es marié·es abandonnant ses enfants de manière cruelle, font également parti du lot. Ceux-ci souvent, avant leur départ, en profite pour vider le compte conjoint et ceux des enfants...
Ce n'est pas l'époque qui est fautive, mais le manque d'éducation, l’égoïsme affirmé de ces êtres humains dépourvus de sentiments.