NOuvelle norme euro 7 pour 2025
Posté : 27 mai 2023 18:37
Une nouvelle étude commandée par l’ACEA met en avant le coût élevé pour mettre en conformité les véhicules pour la norme Euro 7. Un coût qui serait nettement supérieur à celui estimé par la Commission européenne.
Savez vous qu'il faudra que les constructeurs devront équiper les 4 roues d'un dispositif aspirant les particules des plaquettes de frein et les pneumatique....
Voir la suite abracadabrantesque....sur:
https://www.automobile-magazine.fr/tout ... s-de-frein
CaradisiacÀ partir de 2025, la norme Euro 6 devrait laisser sa place à l’Euro 7. Bien sûr, cette dernière sera plus sévère et va contraindre les constructeurs européens à investir pour réduire les émissions polluantes de leur véhicule. Ces derniers ne voient pas vraiment d’un bon œil cette réglementation, d’autant qu’il faut dans le même temps accélérer la transition vers le tout électrique. Par exemple, le patron de Renault, Luca de Meo, la pense « potentiellement contre-productive ».
L’ACEA (l’association des constructeurs automobiles européens) a commandé une nouvelle étude auprès de Frontier Economics qui fait état d’un coût non négligeable pour se mettre en conformité. Ainsi, la proposition de la norme Euro 7 entraînerait des augmentations des coûts directs de 4 à 10 fois plus élevées que celles citées par la Commission européenne.
Les écarts entre l'ACEA et la Commission européenne sont pour le moins importants.
Lorsque cette dernière estime le surcoût entre 180 et 450 € (voitures et camionnettes), l’ACEA donne un chiffre d’environ 2 000 €, un écart impressionnant digne des comptages des manifestants "selon la police" et "selon les syndicats" lors des rassemblements.
Dans le détail, l’ACEA estime le coût à 2 629 € pour une voiture diesel (contre 446 € pour Bruxelles), et 1 862 € pour un modèle à essence (contre 184 €). Il atteindrait jusqu’à 11 707 € pour les camions et bus diesel.
Moins de rejets, mais plus de consommation
L’ACEA précise que ces estimations ne comprennent que les coûts directs de fabrications, principalement pour l’équipement et les investissements. Par ailleurs, Sigrid de Vries, directrice de l’ACEA, déclare que « l’industrie automobile européenne s’est engagée à réduire davantage les émissions dans l’intérêt du climat, de l’environnement et de la santé. Cependant, la proposition Euro 7 n’est tout simplement pas la bonne façon d’y parvenir, car elle aurait un impact environnemental extrêmement faible pour un coût extrêmement élevé ».
Par ailleurs, elle précise que « la transition vers l’électrification sera plus bénéfique pour l’environnement et la santé, tout en remplaçant les vieux véhicules sur les routes de l’UE par des modèles Euro 6 très efficaces. »
Lorsque cette dernière estime le surcoût entre 180 et 450 € (voitures et camionnettes), l’ACEA donne un chiffre d’environ 2 000 €, un écart impressionnant digne des comptages des manifestants "selon la police" et "selon les syndicats" lors des rassemblements.
Dans le détail, l’ACEA estime le coût à 2 629 € pour une voiture diesel (contre 446 € pour Bruxelles), et 1 862 € pour un modèle à essence (contre 184 €). Il atteindrait jusqu’à 11 707 € pour les camions et bus diesel.
Moins de rejets, mais plus de consommation
L’ACEA précise que ces estimations ne comprennent que les coûts directs de fabrications, principalement pour l’équipement et les investissements. Par ailleurs, Sigrid de Vries, directrice de l’ACEA, déclare que « l’industrie automobile européenne s’est engagée à réduire davantage les émissions dans l’intérêt du climat, de l’environnement et de la santé. Cependant, la proposition Euro 7 n’est tout simplement pas la bonne façon d’y parvenir, car elle aurait un impact environnemental extrêmement faible pour un coût extrêmement élevé ».
Par ailleurs, elle précise que « la transition vers l’électrification sera plus bénéfique pour l’environnement et la santé, tout en remplaçant les vieux véhicules sur les routes de l’UE par des modèles Euro 6 très efficaces. »
Savez vous qu'il faudra que les constructeurs devront équiper les 4 roues d'un dispositif aspirant les particules des plaquettes de frein et les pneumatique....
Selon toute vraisemblance, nos voitures devront respecter une limite d’émission de particules de plaquettes de freins à compter de 2025. Diverses indiscrétions ces derniers jours sont venues corroborer un propos de M. Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, voilà près d’un an. Il s’agit d’une petite révolution pour l’automobile, car la contrainte des poussières de freins, bien que connue de longue date comme celle des pneus, n’a jamais été prise en compte.
Objectifs élevés
Mais plusieurs équipementiers ont évidemment des idées bien avancées afin de limiter la pollution aux particules de freinage. La société française Tallano a mis au point un système appelé "Tamic", -acronyme de turbine aspirante de microparticules- qui consiste à brancher un tuyau aspirateur directement sur la plaquette de frein. Pour ce faire, la plaquette de frein que l’on connait doit être modifiée, c’est-à-dire trouée pour y adapter le tuyau et rainurée pour capturer la poussière. Les particules aspirées par la turbine sont envoyées vers un filtre, puis stockées jusqu’à la prochaine maintenance.
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