Qu'est-ce que la politique migratoire du « no way » que Marion Maréchal appelle à mettre en place ?
Posté : 15 septembre 2023 15:51
"La vice-présidente de Reconquête invite à prendre modèle sur Canberra et sa politique du « No Way », visant à décourager les tentatives d'arrivée en Australie par bateau.
Depuis l'île italienne de Lampedusa, où environ 7 000 migrants sont arrivés mercredi en moins de 24 heures, Marion Maréchal a dénoncé « une politique migratoire totalement déraisonnable » et a incité à mettre en place une « politique migratoire responsable », citant « le fameux "No Way" australien » auprès de CNews. La vice-présidente de Reconquête, et tête de liste du parti aux prochaines élections européennes, a adressé « un message de soutien à l'Italie abandonnée par l'Union européenne face à la submersion migratoire ». Mais qu'est-ce que le dispositif « No Way » (littéralement « Hors de question » en français) ?
Il s'agit d'une campagne de communication mise en place en 2014, par le gouvernement australien, qui visait à lutter contre l'immigration illégale et à dissuader les migrants de rejoindre les côtes australiennes.
En ce sens, des affiches et des spots télévisés avaient été diffusés dans les pays d'origine des migrants, comme l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan et le Sri Lanka. « Pas question. Vous ne ferez pas de l'Australie votre maison », martelaient des pancartes. De courts films rappelaient à ceux qui n'étaient pas découragés que la protection des frontières australiennes avait été renforcée et avertissaient les demandeurs d'asile sur les réalités de la politique d'immigration australienne.
Renvoyés rapidement dans leur pays d'origine
Les messages étaient clairs : les migrants arrivant sans visa seront interceptés et renvoyés vers leur pays de départ, d'origine ou un pays tiers. « Ils seront envoyés à Nauru ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour que leur demande soit traitée. Ils ne seront pas en mesure de travailler, et l'attente pour que leur demande soit traitée peut être longue », prévenait le ministère de l'Intérieur australien sur son site officiel.
« Cette règle s'applique à tous : familles, enfants, enfants non accompagnés, travailleurs qualifiés. Réfléchissez avant de gâcher votre argent : les passeurs vous mentent », soulignait une affiche montrant un bateau naviguant sur une mer menaçante. L'exécutif soulignait également les dangers de la traversée, qui peut être fatale."
https://www.lejdd.fr/politique/quest-ce ... ace-138304
Depuis l'île italienne de Lampedusa, où environ 7 000 migrants sont arrivés mercredi en moins de 24 heures, Marion Maréchal a dénoncé « une politique migratoire totalement déraisonnable » et a incité à mettre en place une « politique migratoire responsable », citant « le fameux "No Way" australien » auprès de CNews. La vice-présidente de Reconquête, et tête de liste du parti aux prochaines élections européennes, a adressé « un message de soutien à l'Italie abandonnée par l'Union européenne face à la submersion migratoire ». Mais qu'est-ce que le dispositif « No Way » (littéralement « Hors de question » en français) ?
Il s'agit d'une campagne de communication mise en place en 2014, par le gouvernement australien, qui visait à lutter contre l'immigration illégale et à dissuader les migrants de rejoindre les côtes australiennes.
En ce sens, des affiches et des spots télévisés avaient été diffusés dans les pays d'origine des migrants, comme l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan et le Sri Lanka. « Pas question. Vous ne ferez pas de l'Australie votre maison », martelaient des pancartes. De courts films rappelaient à ceux qui n'étaient pas découragés que la protection des frontières australiennes avait été renforcée et avertissaient les demandeurs d'asile sur les réalités de la politique d'immigration australienne.
Renvoyés rapidement dans leur pays d'origine
Les messages étaient clairs : les migrants arrivant sans visa seront interceptés et renvoyés vers leur pays de départ, d'origine ou un pays tiers. « Ils seront envoyés à Nauru ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour que leur demande soit traitée. Ils ne seront pas en mesure de travailler, et l'attente pour que leur demande soit traitée peut être longue », prévenait le ministère de l'Intérieur australien sur son site officiel.
« Cette règle s'applique à tous : familles, enfants, enfants non accompagnés, travailleurs qualifiés. Réfléchissez avant de gâcher votre argent : les passeurs vous mentent », soulignait une affiche montrant un bateau naviguant sur une mer menaçante. L'exécutif soulignait également les dangers de la traversée, qui peut être fatale."
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