Guerre à Gaza - caractéristiques d'un génocide
Posté : 03 juillet 2025 09:40
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"Gaza : un ex-soldat réserviste de l'armée israélienne dénonce un "nettoyage ethnique" et se dit "trahi" par le gouvernement
Comme 300 autres réservistes, Yotam, 28 ans, sort du silence et dénonce publiquement l'action de l'armée dans l'enclave palestinienne.
Sous sa casquette, le visage de Yotam, 28 ans, est totalement fermé. Les 270 jours qu'il a passés à Gaza en tant qu'officier réserviste, pilote de char, semblent l'avoir fracturé. Alors que le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a appelé mercredi 2 juillet à ne pas "manquer" une occasion de libérer les otages à Gaza après l'annonce du président américain, Donald Trump, selon laquelle Israël était prêt à conclure un cessez-le-feu avec le Hamas, sur place, la situation reste chaotique. En début de semaine, plusieurs dizaines de Gazaouis sont morts en tentant de rejoindre une distribution alimentaire.
Guerre à Gaza : Donald Trump assure qu'Israël est prêt à finaliser un cessez-le-feu et enjoint le Hamas à accepter une "ultime proposition"
Côté israélien, la défiance envers le gouvernement s'installe dans la population, comme dans les rangs de l'armée. De plus en plus de soldats, notamment réservistes, prennent la parole et désapprouvent publiquement l'action de l'armée dans l'enclave palestinienne.
"Quelqu'un doit les arrêter"
"Quand on est parti combattre, le gouvernement nous a dit que c'est une guerre pour ramener les otages, défendre les citoyens israéliens, vaincre le Hamas. Personne ne nous a dit officiellement les intentions qu'avaient certains dans le gouvernement, c'est-à-dire le nettoyage ethnique de la bande de Gaza et s'y réinstaller. Ce n'est clairement pas ce qu'ils nous ont dit qu'on allait faire", dénonce Yotam, au micro de Radio France.
Pourtant, le jeune homme n'est pas un pacifiste : il savait qu'il allait entraîner la mort, même celle de civils. Des "dommages collatéraux devenus une norme intolérable" au fil de la guerre, déclenchée par l'armée israélienne après l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, dit-il.
Alors, lui et plus de 300 autres réservistes ont dénoncé l'action du gouvernement à Gaza dans une lettre(Nouvelle fenêtre). "On représente une très grande partie des soldats qui sont à Gaza aujourd'hui et certainement la majorité des Israéliens. Personnellement, je sens que le gouvernement m'a trahi. C'est pour ça que c'est important pour moi de parler, parce que quelqu'un doit les arrêter." Aujourd'hui, il n'est plus dans l'armée : il a été suspendu à cause de cet engagement.
"Bien sûr que, personnellement, je suis soulagé de ne plus y être. Mais cette guerre me hante…"
Selon lui, la défiance est si grande parmi les soldats que le gouvernement craint un soulèvement de l'armée.
"Le gouvernement voit tous les Gazaouis comme des combattants"
Peut-on dire que Tsahal est l'armée la plus morale du monde, comme l'affirme par exemple le Premier ministre Benyamin Nétanyahou ? "Comment peut-on juger de la moralité d'une organisation qui compte plusieurs centaines de milliers de personnes ?", questionne Asa Kasher, philosophe israélien qui a participé à l'écriture du code d'éthique de Tsahal dans les années 1990, un guide moral qui devait donner à la vie humaine un caractère sacré.
"Des soldats peuvent tirer sur des soldats. Si nous voyons des civils dans la zone, nous ne tirons pas sur eux. Ce n'est pas si compliqué. Dans le cas présent, quand le Hamas ou le Hezbollah opèrent depuis des zones habitées et entourées de civils, c'est beaucoup plus difficile d'appliquer l'idée derrière la valeur de protection de la vie humaine", dit-il.
Pour le philosophe aux positions parfois controversées, le problème vient d'abord du gouvernement israélien : "Il est horrible. Il voit tous les Gazaouis comme des combattants", conclut-il."
https://www.franceinfo.fr/monde/proche- ... 50288.html
Ce témoignage semble confirmer le rapport de l'ONU sur le génocide des gazaouis.
Par ailleurs, on se rend compte que le dirigeant israélien utilise la même tactique pour inciter ses soldats à partir combattre : celle de l'art du mensonge et des fausses promesses.
"Gaza : un ex-soldat réserviste de l'armée israélienne dénonce un "nettoyage ethnique" et se dit "trahi" par le gouvernement
Comme 300 autres réservistes, Yotam, 28 ans, sort du silence et dénonce publiquement l'action de l'armée dans l'enclave palestinienne.
Sous sa casquette, le visage de Yotam, 28 ans, est totalement fermé. Les 270 jours qu'il a passés à Gaza en tant qu'officier réserviste, pilote de char, semblent l'avoir fracturé. Alors que le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a appelé mercredi 2 juillet à ne pas "manquer" une occasion de libérer les otages à Gaza après l'annonce du président américain, Donald Trump, selon laquelle Israël était prêt à conclure un cessez-le-feu avec le Hamas, sur place, la situation reste chaotique. En début de semaine, plusieurs dizaines de Gazaouis sont morts en tentant de rejoindre une distribution alimentaire.
Guerre à Gaza : Donald Trump assure qu'Israël est prêt à finaliser un cessez-le-feu et enjoint le Hamas à accepter une "ultime proposition"
Côté israélien, la défiance envers le gouvernement s'installe dans la population, comme dans les rangs de l'armée. De plus en plus de soldats, notamment réservistes, prennent la parole et désapprouvent publiquement l'action de l'armée dans l'enclave palestinienne.
"Quelqu'un doit les arrêter"
"Quand on est parti combattre, le gouvernement nous a dit que c'est une guerre pour ramener les otages, défendre les citoyens israéliens, vaincre le Hamas. Personne ne nous a dit officiellement les intentions qu'avaient certains dans le gouvernement, c'est-à-dire le nettoyage ethnique de la bande de Gaza et s'y réinstaller. Ce n'est clairement pas ce qu'ils nous ont dit qu'on allait faire", dénonce Yotam, au micro de Radio France.
Pourtant, le jeune homme n'est pas un pacifiste : il savait qu'il allait entraîner la mort, même celle de civils. Des "dommages collatéraux devenus une norme intolérable" au fil de la guerre, déclenchée par l'armée israélienne après l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, dit-il.
Alors, lui et plus de 300 autres réservistes ont dénoncé l'action du gouvernement à Gaza dans une lettre(Nouvelle fenêtre). "On représente une très grande partie des soldats qui sont à Gaza aujourd'hui et certainement la majorité des Israéliens. Personnellement, je sens que le gouvernement m'a trahi. C'est pour ça que c'est important pour moi de parler, parce que quelqu'un doit les arrêter." Aujourd'hui, il n'est plus dans l'armée : il a été suspendu à cause de cet engagement.
"Bien sûr que, personnellement, je suis soulagé de ne plus y être. Mais cette guerre me hante…"
Selon lui, la défiance est si grande parmi les soldats que le gouvernement craint un soulèvement de l'armée.
"Le gouvernement voit tous les Gazaouis comme des combattants"
Peut-on dire que Tsahal est l'armée la plus morale du monde, comme l'affirme par exemple le Premier ministre Benyamin Nétanyahou ? "Comment peut-on juger de la moralité d'une organisation qui compte plusieurs centaines de milliers de personnes ?", questionne Asa Kasher, philosophe israélien qui a participé à l'écriture du code d'éthique de Tsahal dans les années 1990, un guide moral qui devait donner à la vie humaine un caractère sacré.
"Des soldats peuvent tirer sur des soldats. Si nous voyons des civils dans la zone, nous ne tirons pas sur eux. Ce n'est pas si compliqué. Dans le cas présent, quand le Hamas ou le Hezbollah opèrent depuis des zones habitées et entourées de civils, c'est beaucoup plus difficile d'appliquer l'idée derrière la valeur de protection de la vie humaine", dit-il.
Pour le philosophe aux positions parfois controversées, le problème vient d'abord du gouvernement israélien : "Il est horrible. Il voit tous les Gazaouis comme des combattants", conclut-il."
https://www.franceinfo.fr/monde/proche- ... 50288.html
Ce témoignage semble confirmer le rapport de l'ONU sur le génocide des gazaouis.
Par ailleurs, on se rend compte que le dirigeant israélien utilise la même tactique pour inciter ses soldats à partir combattre : celle de l'art du mensonge et des fausses promesses.