« Du populisme » : Pannier-Runacher choquée par les propos de Retailleau sur les énergies renouvelables
Posté : 03 juillet 2025 14:04
Retailleau casse toi !!!...
Dans une tribune au « Figaro », le ministre de l’Intérieur a plaidé pour « l’arrêt des subventions publiques » allouées à l’éolien et au photovoltaïque.
POLITIQUE - Ambiance électrique au sein du gouvernement Bayrou. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a plaidé, ce mercredi 2 juillet, pour stopper les « subventions publiques » pour l’éolien et le photovoltaïque, s’attirant les foudres de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, qui dénonce sur franceinfo des propos complètement « irresponsables ».
« Notre priorité doit être de rebâtir un parc nucléaire en reconstituant une compétence industrielle française, afin d’éviter l’effet falaise lié au vieillissement des centrales actuelles », écrit d’abord le président du parti Les Républicains (LR), dans une tribune pour Le Figaro Vox.
Il estime ensuite que « l’éolien et le photovoltaïque n’apportent au mix énergétique français qu’une intermittence coûteuse à gérer ». « Il n’y a donc aucune raison de continuer de les financer par des subventions publiques », affirme Bruno Retailleau dans ce texte cosigné par les vice-présidents de LR François-Xavier Bellamy et Julien Aubert. Ils ajoutent que cela revient à « entretenir des objectifs idéologiques dépassés » et profitent de cette tribune pour s’en prendre aux idées « des Tartuffe de l’écologie politique ».
« C’est du populisme le plus basique »
Face à cette prise de parole, à rebours des travaux scientifiques qui jugent essentielles les énergies renouvelables pour atteindre un mix énergétique décarboné, la ministre de la Transition écologique a vivement réagi. « C’est irresponsable quand on prétend être un homme d’État. C’est dramatique, c’est irresponsable, c’est du populisme le plus basique », a-t-elle taclé, sur franceinfo. Avant de lacher : « Au fond, peu importe l’intérêt des Français, pourvu qu’on aille récupérer des voix à droite et au-delà. »
« C’est une position qui est totalement contraire à celle portée par le gouvernement », appuie encore Agnès Pannier-Runacher.
Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci, également membre du parti macroniste Renaissance, a lui aussi vivement réagi à la nouvelle prise de position de LR sur l’énergie. « Croire que sortir de la dépendance aux énergies fossiles et aux pays qui les produisent peut se faire en abandonnant les énergies renouvelables et en mettant au chômage les salariés de leurs filières, est une vue de l’esprit - et une position frontalement opposée à la ligne du gouvernement », a-t-il affirmé, dans un message publié sur son compte X (ex-Twitter).
Le patron du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal, a déploré sur X « un retour d’une forme de climatoscepticisme antiscience très inquiétant », « alors que nous subissons une vague de chaleur inédite ». « Les solutions pour arrêter de brûler du pétrole et du gaz (...) existent. À court terme, pendant que nous relançons le nucléaire pour demain, ces solutions sont les énergies renouvelables. Et certains veulent stopper leur financement, voire les stopper tout court ? Ce contresens historique et scientifique est incompréhensible », a estimé l’ex-Premier ministre.
Ces sujets avaient déjà divisé ces deux piliers du « socle commun » qui soutient le gouvernement de François Bayrou, lors du vote de la proposition de loi du sénateur LR Daniel Gremillet sur la trajectoire énergétique de la France. LR avait été à l’origine d’un amendement, soutenu par l’extrême droite, instaurant un moratoire sur les énergies solaires et éoliennes. Gabriel Attal, chef de file des députés macronistes, avait alors dénoncé « un axe anti-écologie ».
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 52150.html
Dans une tribune au « Figaro », le ministre de l’Intérieur a plaidé pour « l’arrêt des subventions publiques » allouées à l’éolien et au photovoltaïque.
POLITIQUE - Ambiance électrique au sein du gouvernement Bayrou. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a plaidé, ce mercredi 2 juillet, pour stopper les « subventions publiques » pour l’éolien et le photovoltaïque, s’attirant les foudres de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, qui dénonce sur franceinfo des propos complètement « irresponsables ».
« Notre priorité doit être de rebâtir un parc nucléaire en reconstituant une compétence industrielle française, afin d’éviter l’effet falaise lié au vieillissement des centrales actuelles », écrit d’abord le président du parti Les Républicains (LR), dans une tribune pour Le Figaro Vox.
Il estime ensuite que « l’éolien et le photovoltaïque n’apportent au mix énergétique français qu’une intermittence coûteuse à gérer ». « Il n’y a donc aucune raison de continuer de les financer par des subventions publiques », affirme Bruno Retailleau dans ce texte cosigné par les vice-présidents de LR François-Xavier Bellamy et Julien Aubert. Ils ajoutent que cela revient à « entretenir des objectifs idéologiques dépassés » et profitent de cette tribune pour s’en prendre aux idées « des Tartuffe de l’écologie politique ».
« C’est du populisme le plus basique »
Face à cette prise de parole, à rebours des travaux scientifiques qui jugent essentielles les énergies renouvelables pour atteindre un mix énergétique décarboné, la ministre de la Transition écologique a vivement réagi. « C’est irresponsable quand on prétend être un homme d’État. C’est dramatique, c’est irresponsable, c’est du populisme le plus basique », a-t-elle taclé, sur franceinfo. Avant de lacher : « Au fond, peu importe l’intérêt des Français, pourvu qu’on aille récupérer des voix à droite et au-delà. »
« C’est une position qui est totalement contraire à celle portée par le gouvernement », appuie encore Agnès Pannier-Runacher.
Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci, également membre du parti macroniste Renaissance, a lui aussi vivement réagi à la nouvelle prise de position de LR sur l’énergie. « Croire que sortir de la dépendance aux énergies fossiles et aux pays qui les produisent peut se faire en abandonnant les énergies renouvelables et en mettant au chômage les salariés de leurs filières, est une vue de l’esprit - et une position frontalement opposée à la ligne du gouvernement », a-t-il affirmé, dans un message publié sur son compte X (ex-Twitter).
Le patron du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal, a déploré sur X « un retour d’une forme de climatoscepticisme antiscience très inquiétant », « alors que nous subissons une vague de chaleur inédite ». « Les solutions pour arrêter de brûler du pétrole et du gaz (...) existent. À court terme, pendant que nous relançons le nucléaire pour demain, ces solutions sont les énergies renouvelables. Et certains veulent stopper leur financement, voire les stopper tout court ? Ce contresens historique et scientifique est incompréhensible », a estimé l’ex-Premier ministre.
Ces sujets avaient déjà divisé ces deux piliers du « socle commun » qui soutient le gouvernement de François Bayrou, lors du vote de la proposition de loi du sénateur LR Daniel Gremillet sur la trajectoire énergétique de la France. LR avait été à l’origine d’un amendement, soutenu par l’extrême droite, instaurant un moratoire sur les énergies solaires et éoliennes. Gabriel Attal, chef de file des députés macronistes, avait alors dénoncé « un axe anti-écologie ».
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 52150.html