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Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 18:41
par jeandu53
Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Attention, sondage sensible ! Par son objet : le rapport à l’islam des musulmans de France. Par sa conclusion : l’intégrisme progresse, surtout chez les plus jeunes. Cette étude de l’Ifop sera âprement débattue.

suite
Cette enquête confirme donc ce que d'autres enquêtes d'opinion avaient déjà montré : l'intégrisme progresse chez les musulmans de France, et il progresse surtout chez les jeunes.

C'est important, et c'est très inquiétant, parce que ça bat en brèche l'idée communément véhiculée par les immigrationnistes selon laquelle les immigrés et descendants d'immigrés s'intègrent progressivement (au fil des ans et des générations) à la société d'accueil.

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 18:48
par Kabé
jeandu53 a écrit : 18 novembre 2025 18:41
Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Attention, sondage sensible ! Par son objet : le rapport à l’islam des musulmans de France. Par sa conclusion : l’intégrisme progresse, surtout chez les plus jeunes. Cette étude de l’Ifop sera âprement débattue.

suite
Cette enquête confirme donc ce que d'autres enquêtes d'opinion avaient déjà montré : l'intégrisme progresse chez les musulmans de France, et il progresse surtout chez les jeunes.

C'est important, et c'est très inquiétant, parce que ça bat en brèche l'idée communément véhiculée par les immigrationnistes selon laquelle les immigrés et descendants d'immigrés s'intègrent progressivement (au fil des ans et des générations) à la société d'accueil.

Oui, tendance inquiétante, mais votre deuxième phrase n'est qu'une extrapolation personnelle de l'article que vous citez et mérite un fondement statistique et/ou scientifique. Il y a aussi des Français/es de souche qui se tournent vers l'Islam et se radicalisent, donc ce n'est pas qu'une question d'immigration...
C'est sûr qu'il s'agit d'une problématique à surveiller.

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 18:55
par jeandu53
A LFI, on a bien compris tout ça :
De plus en plus radicalisés, les jeunes musulmans constituent un vivier électoral pour La France insoumise

DÉCRYPTAGE - Une enquête révèle que les musulmans de moins de 25 ans observent plus strictement que leurs aînés les commandements de leur religion.

Il peut arriver que Jean-Luc Mélenchon fasse preuve de mauvaise foi. Notamment en ce qui concerne les sondages et autres enquêtes d’opinion. La « meute » Insoumise, emmenée par son chef, attaque violemment les instituts lorsqu’ils produisent des études qui ne lui conviennent pas, sans se gêner pour diffuser largement les résultats lorsque ceux-ci sont à leur avantage. Le passionnant état des lieux du rapport à l’islam et à l’islamisme des musulmans de France, réalisé par l’Ifop (régulièrement moqué en « Opif » ou encore « Iflop » par Jean-Luc Mélenchon), devrait cette fois retenir toute l’attention du probable futur candidat à l’élection présidentielle.

Ces dernières années, La France insoumise remporte effectivement un plébiscite au sein de l’électorat musulman. Aux européennes de juin 2024, 62 % des électeurs qui se déclarent de cette confession se sont portés sur la liste du mouvement de gauche radicale, selon le traditionnel sondage Ifop pour le journal La Croix. À la présidentielle de 2022, 69 % d’entre eux avaient déjà voté pour Jean-Luc Mélenchon. Une adhésion massive, que l’on ne retrouve pour aucun autre groupe social ou religieux en France.
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Retour du fait religieux

Cela évoque à Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop, un vieil adage d’André Siegfried, père de la sociologie électorale : « Quand le facteur religieux entre en ligne de compte dans les luttes politiques, c’est lui qui prend le pas sur toute autre considération économique et sociale. » Cette observation figurait dans un ouvrage de référence paru en 1949 (Géographie électorale de l’Ardèche sous la IIIe République). Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et aujourd’hui, la sécularisation a fait son œuvre ; les critères économiques et sociaux ont repris le dessus dans les choix politiques et électoraux.

À lire aussi Gilles Kepel : « Dix ans après le 13 Novembre, l’islamisme est-il en train de gagner la bataille culturelle ? »

Mais l’impressionnant retour du fait religieux que l’on constate dans l’étude de l’Ifop sur les musulmans de France (et qui existe dans une certaine mesure pour les autres religions, selon Jérôme Fourquet) redonne de la modernité à ce constat. Jean-Luc Mélenchon, qui se pique de stratégie politique depuis l’adolescence, l’a compris il y a plusieurs années déjà. La radicalisation de ses positions sur l’islam suit en définitive la radicalisation des musulmans eux-mêmes, en particulier les jeunes.

Il n’y a qu’à regarder la seule question du voile, qui revient régulièrement dans le débat public. En 2003, un an avant la loi interdisant le port du voile à l’école, seules 16 % des musulmanes de moins de 25 ans portaient le hidjab ou le niqab ; elles sont aujourd’hui 45 %, selon l’Ifop. Globalement, l’enquête d’opinion dépeint une jeunesse musulmane qui réaffirme son identité religieuse en observant plus rigoureusement le dogme. Le sociologue Jérôme Fourquet explique ce phénomène par le « retournement de stigmates ». Les musulmans en général et les jeunes musulmans en particulier ont le sentiment d’être montrés du doigt, ce qui les encourage à affirmer plus durement leur religion. L’émergence du terme d’« islamophobie » illustre bien cette mécanique.
« Avec les islamistes parfois, avec l’État jamais »

Cette radicalisation qui se nourrit de ressentiment constitue un ferment politique important pour la gauche radicale. Son électorat traditionnel du siècle dernier, constitué principalement de la classe ouvrière, s’est délité. Elle s’est donc cherché de nouveaux électorats pour ne pas disparaître. C’est exactement ce que fait Jean-Luc Mélenchon en France ces dernières années avec la jeunesse, les Ultramarins, les quartiers populaires ou encore avec l’électorat musulman. Celui qui vilipendait le voile en est devenu l’un des plus fervents défenseurs. Il en va de même pour le terme polémique « islamophobie », qu’il emploie désormais à l’envi. Sans compter la cause palestinienne, qui joue un rôle identitaire pour beaucoup de musulmans et qui constitue depuis le 7 octobre 2023 l’un des principaux thèmes de campagne de LFI.

L’intérêt de l’extrême gauche pour la radicalisation islamiste n’est pas né avec Jean-Luc Mélenchon au début des années 2010. Dès 1994, un ouvrage remarqué du militant trotskiste britannique Chris Harman, intitulé Le Prophète et le Prolétariat, identifiait des intérêts tactiques pour la « gauche révolutionnaire » de se rapprocher de la mouvance islamiste, malgré d’évidentes disparités. Il en reste cette citation passée à la postérité : « Avec les islamistes parfois, avec l’État jamais. » On sait que des très proches de Jean-Luc Mélenchon, dont la députée de Paris Danièle Obono (qui avait qualifié le Hamas de « mouvement de résistance » quelques jours après le 7 octobre 2023), ont milité un temps au sein d’organisations trotskistes étroitement liées au Socialist Workers Party, dont Chris Harman était l’un des cadres.
SOURCE : https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... e-20251117

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:03
par gare au gorille
Kabé a écrit : 18 novembre 2025 18:48
jeandu53 a écrit : 18 novembre 2025 18:41

Cette enquête confirme donc ce que d'autres enquêtes d'opinion avaient déjà montré : l'intégrisme progresse chez les musulmans de France, et il progresse surtout chez les jeunes.

C'est important, et c'est très inquiétant, parce que ça bat en brèche l'idée communément véhiculée par les immigrationnistes selon laquelle les immigrés et descendants d'immigrés s'intègrent progressivement (au fil des ans et des générations) à la société d'accueil.

Oui, tendance inquiétante, mais votre deuxième phrase n'est qu'une extrapolation personnelle de l'article que vous citez et mérite un fondement statistique et/ou scientifique. Il y a aussi des Français/es de souche qui se tournent vers l'Islam et se radicalisent, donc ce n'est pas qu'une question d'immigration...
C'est sûr qu'il s'agit d'une problématique à surveiller.
Mais si bien sur c'est avant tout une question d'immigration. Vous ne pouvez pas ouvrir votre porte à des millions de gens venus des pays islamiques et ensuite s'étonner de voir la radicalité islamique faire surface dans le pays. D'autant plus, une jeunesse musulmane pas vraiment motivée par une France qui n'en finit pas de renier sa propre identité.

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:07
par jeandu53
Voici un article qui fait état de 100000 convertis à l'islam :

https://laviedesidees.fr/L-islam-des-convertis

Le chiffre est assez dérisoire, même si l'article date un peu.

Jusqu'à preuve du contraire, l'islam n'a pas poussé seul dans les collines de Normandie ou dans les plaines de la Beauce. Sa présence en France est évidemment liée à l'immigration.

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:09
par mic43121
Kabé a écrit : 18 novembre 2025 18:48
jeandu53 a écrit : 18 novembre 2025 18:41

Cette enquête confirme donc ce que d'autres enquêtes d'opinion avaient déjà montré : l'intégrisme progresse chez les musulmans de France, et il progresse surtout chez les jeunes.

C'est important, et c'est très inquiétant, parce que ça bat en brèche l'idée communément véhiculée par les immigrationnistes selon laquelle les immigrés et descendants d'immigrés s'intègrent progressivement (au fil des ans et des générations) à la société d'accueil.

Oui, tendance inquiétante, mais votre deuxième phrase n'est qu'une extrapolation personnelle de l'article que vous citez et mérite un fondement statistique et/ou scientifique. Il y a aussi des Français/es de souche qui se tournent vers l'Islam et se radicalisent, donc ce n'est pas qu'une question d'immigration...
C'est sûr qu'il s'agit d'une problématique à surveiller.

TU as un pourcentage pour les "FRANÇAIS" de souche qui se radicalisent ::d
ET ce ne serait pas une question d'immigration ... :mdr3:

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:11
par mic43121
jeandu53 a écrit : 18 novembre 2025 19:07 Voici un article qui fait état de 100000 convertis à l'islam :

https://laviedesidees.fr/L-islam-des-convertis

Le chiffre est assez dérisoire, même si l'article date un peu.

Jusqu'à preuve du contraire, l'islam n'a pas poussé seul dans les collines de Normandie ou dans les plaines de la Beauce. Sa présence en France est évidemment liée à l'immigration.

ENTRE 1 et 3% ..Sur 5 millions .
C'est comme le covid ..un truc de merde ..
8|

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:35
par jeandu53
En France, la tentation islamiste gagne du terrain dans la jeune génération musulmane

EXCLUSIF - Selon une étude de l’Ifop, menée de 1989 à aujourd’hui, les musulmans de 15 à 24 ans, contrairement à leurs aînés, sont très nettement attirés par les formes les plus rigoristes de leur religion, préférant la charia aux lois républicaines.

L’art du sondage en matière religieuse est délicat. Les croyants ne livrent pas forcément aux sondeurs ce qu’ils ont de plus intime. Mais les résultats sont parfois sans appel. Ainsi du sondage de l’Ifop pour la revue Écran de veille, publié ce mardi 18 novembre, qui tend à démontrer que la pratique stricte de l’islam et la sympathie pour sa forme radicale ont gagné près de la moitié de la jeune génération musulmane depuis 1989.

François Kraus, directeur du pôle politique et actualité de cet institut de sondage, analyse : « Cette enquête dessine très nettement le portrait d’une population musulmane traversée par un processus de réislamisation, structurée autour de normes religieuses rigoristes et tentée de plus en plus par un projet politique islamiste. » Il insiste sur le comportement notable « des plus jeunes musulmans », pour qui cette « forte réaffirmation identitaire » s’exprime en trois points : « L’intensification des pratiques cultuelles, la rigidification des rapports de genre, l’adhésion croissante aux thèses islamistes. »

Quelques chiffres significatifs appuient son propos : en 36 ans, la fréquentation de la mosquée par les moins de 25 ans est passée de 7 % à 40 %. Dans cette classe d’âge, le respect strict du ramadan a bondi, grimpant de 51 % à 83 %. Quant au port du voile, il a progressé de 16 % à 45 % chez les filles de cette génération, soit trois fois plus qu’en 2003, une année de fortes polémiques sur le sujet.

Les Frères musulmans recueillent le plus de soutien


L’étude constate non seulement cette progression des règles religieuses chez les jeunes musulmans, mais elle observe aussi chez eux la diffusion d’une culture de la radicalité : 42 % éprouvent de la sympathie pour l’islamisme quand 33 % de l’ensemble des musulmans voient les radicaux d’un bon œil. En 1998, la proportion de cette bienveillance pour les intégristes était de 19 %, tous âges confondus.

Autre marqueur observé ces dernières années via des faits de société à répétition, le rejet de la mixité. 45 % des hommes de moins de 35 ans et 57 % des femmes du même âge refusent au moins une forme de contact, comme celui de serrer la main, de se faire soigner par une personne de l’autre sexe, de fréquenter une piscine mixte. Un jeune musulman de moins de 25 ans sur deux (47 %) refuserait par exemple de faire la bise à une personne de l’autre sexe.

Cette tendance au rigorisme touche également le respect des lois françaises : 57 % des 15-24 ans interrogés pensent que les lois de la République passent après les règles de l’islam, la législation française étant « moins importante » que la charia. Alors que 49 % des musulmans, tous âges confondus, choisiraient le respect des lois françaises (contre 62 % en 1995). Une évolution encore plus visible dans le champ scientifique. Si 65 % des musulmans pensent que la religion surpasse la science sur la question de la création du monde (19 % en moyenne chez l’ensemble des Français), ils sont 82 % de jeunes à le penser.

Autre élément notable de ce nouveau sondage, l’analyse détaillée de l’attirance des musulmans pour les différentes sensibilités de l’islamisme. L’enquête retient six mouvements, mais ce sont les Frères musulmans qui recueillent le plus de soutien, avec un quart chez les musulmans dans leur ensemble et un tiers chez les moins de 25 ans. En France, ce mouvement - fondé en Égypte en 1928, notamment en réaction à « l’emprise laïque occidentale » - a longtemps été incarné par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), débaptisée en 2017 pour s’appeler Musulmans de France. Cette mouvance est fortement investie dans la formation des imams et la création de collèges et de lycées. Elle prône un islam très orthodoxe, et sait s’insérer dans les sociétés occidentales en respectant ses lois tout en ne faisant aucun compromis sur la religion. Un mouvement qui a ardemment défendu le voile lorsque les débats sur son port faisaient rage.

Le capital « sympathie » pour les autres mouvances rigoristes s’exprime ainsi : le salafisme (9 %), qui revendique une approche intégriste, le wahhabisme (8 %), incarné par l’Arabie saoudite, le tabligh (8 %), très rigoriste, d’origine indienne, le takfir (8 %), qui considère tout non-musulman comme un apostat à cibler, le djihadisme (3 %), qui légitime la violence armée pour gagner le pouvoir. Ce dernier recueille 52 % d’opinion hostile de la part des musulmans (24 % sont indifférents, 13 % disent ne pas le connaître et 8 % ne se prononcent pas). Le salafisme est rejeté à 28 % et les Frères musulmans à 24 %.

"Loin de s’atténuer avec le temps, le processus de réislamisation et de radicalisation va au contraire s’amplifier au fil du renouvellement des générations" François Kraus

Globalement, 38 % des musulmans partagent tout ou partie de ces mouvances islamistes, ils n’étaient que 19 % à les soutenir en 1998. Quant aux jeunes de moins de 25 ans, c’est l’un des chocs de l’étude : ils sont 42 % à ressentir de la bienveillance pour les islamistes, alors qu’ils étaient 29 % en 1998. Même chose chez les 25-34 ans, qui passent de 22 % en 1998 à 43 % en 2025, selon l’Ifop.

Dans son commentaire, l’institut de sondage juge « préoccupante » cette « progression de l’adhésion aux thèses islamistes », parce qu’elle est « loin des discours convenus sur une sécularisation qui serait à l’œuvre chez les musulmans français » et que le résultat de l’enquête « dépasse même les estimations les plus pessimistes ».

Le port du voile en chute chez les plus de 50 ans

La fascination de cette jeunesse pour le radicalisme confirme au passage son désintérêt pour les grandes fédérations musulmanes qui représentent officiellement l’islam de France et qui tentent de combattre, de l’intérieur, ces tendances intégristes.

En s’appuyant sur ce panorama, François Kraus émet cette hypothèse pour le futur : « Loin de s’atténuer avec le temps, le processus de réislamisation et de radicalisation va au contraire s’amplifier au fil du renouvellement des générations. » Il pourrait d’ailleurs être irréversible : « L’enquête suggère que, à ce stade, rien ne semble enrayer ce processus. Au contraire, tous les indicateurs convergent vers un renforcement de ces tendances dans les années à venir. »

D’autant que seulement 12 % des musulmans âgés de 15 à 24 ans souhaitent, en 2025, que « l’islam se modernise ». Cette question de l’adaptation de l’islam, posée à cette même tranche d’âge en 1998, recueillait pourtant l’assentiment de 41 % des jeunes. Cette proportion favorable à une réforme a donc été presque divisée par quatre. Et par deux pour l’ensemble des musulmans : 48 % souhaitaient une réforme en 1998, ils ne sont plus que 21 % aujourd’hui.

Cette analyse sans appel est toutefois pondérée par deux observations mises en évidence dans l’étude. D’une part, cette exigence religieuse des jeunes générations est aussi constatée depuis une dizaine d’années dans toutes les religions, même si c’est dans l’islam qu’elle se montre la plus spectaculaire. Aussi l’Église catholique de France s’est-elle étonnée au printemps dernier de constater une résurgence de la pratique ascétique du carême chez les jeunes. Beaucoup reconnaissaient d’ailleurs avoir été comme « provoqués » dans leur foi chrétienne par la religiosité de leurs confrères musulmans, notamment dans le milieu scolaire. Mais, à ce propos, l’Ifop observe que « la religiosité » est « largement supérieure chez les musulmans que dans les autres religions » : 80 % se déclarent religieux, contre 48 % en moyenne dans les autres religions. 67 % des musulmans âgés de moins de 25 ans « reconnaissent prier au moins une fois par jour » en 2025, ils n’étaient que 26 % en 1989. Là aussi l’augmentation est spectaculaire.

Ce même sondage démontre que les fidèles musulmans auraient un moindre degré de religiosité en vieillissant. Ainsi du port du voile, qui serait en chute chez les musulmanes de plus de 50 ans. Si 31 % des femmes se voilent en 2025, elles étaient 19 % en 2003. En revanche, les femmes de 50 ans et plus, elles, ne seraient plus que 16 % à porter le voile aujourd’hui. Un phénomène similaire se produit pour la fréquentation - essentiellement masculine - de la mosquée : 40 % des jeunes musulmans la fréquentent, contre moins d’un quart des 50 ans et plus (24 %).

Le sondage n’explique toutefois pas les causes de cette baisse de la religiosité après 50 ans, si elle correspond à cette génération plus marquée par l’influence de la sécularisation occidentale ou si c’est l’âge qui entame la vigueur religieuse.

Sur ces différences, François Kraus conclut : « Ce qui frappe dans ces résultats, c’est surtout la constance du gradient générationnel : sur presque tous les indicateurs (religiosité, pratiques cultuelles, voile, refus de la mixité, rejet de la science, primauté de la loi religieuse, adhésion à l’islamisme), les jeunes musulmans se montrent systématiquement plus rigoristes et plus radicaux que leurs aînés. »

La société française perçue comme hostile

Un point de bascule historique, qui se lit sur plusieurs statistiques, se situe entre les années 2016 et 2019. Ainsi de la fréquentation de la mosquée chez les 15-25 ans : elle était de 51 % en 1989, progresse à 74 % en 2001, se maintient en plateau jusqu’à 2019, puis baisse à 64 % avant de bondir à 84 % en 2025. Idem pour le port du voile chez les filles de moins de 25 ans : il est de 16 % en 2003, double en 2016 et passe à 45 % en 2025. On retrouve le même phénomène, autour de 2016, avec la prière personnelle. Jusqu’en 2007, 40 % des musulmans prient au moins une fois individuellement chaque jour. Ils passent à 60 % en 2016.

De même, après avoir été stable sur plusieurs années, c’est à partir de 2016 que la pratique du jeûne chez les 15-25 ans, pour le ramadan, décolle, passant de 70 % à 82 %. Quant à la consommation d’alcool, elle est passée d’environ 30 % pour les moins de 25 ans, en 2011, à 12 % en 2025. L’arrivée d’une forte classe d’âge à l’adolescence à cette période pourrait expliquer ces regains de religiosité mais la séquence 2016-2019 correspond aussi à l’épopée Daech, qui a eu beaucoup d’impact en France.

L’Ifop assure enfin que 7 % des Français interrogés se déclarent musulmans quand 43 % se disent catholiques, 37,5 % sans religion, 4 % protestants ou évangéliques, 1 % juifs, 1 % orthodoxes, 1 % bouddhistes. Les musulmans composaient moins de 1 % de la population française il y a 40 ans, en 1985, alors que 83 % des Français se déclaraient catholiques. Cela ne confirme pas la perspective du « grand remplacement », estime l’institut, mais la tendance de fond pose avec une « acuité nouvelle la question de l’adhésion aux valeurs républicaines » des jeunes générations musulmanes. En effet, argumente l’Ifop, le mouvement dessiné par le sondage est « loin de s’atténuer », car il « est porté par une jeunesse de plus en plus désireuse de marquer son identité musulmane face à une société française perçue comme hostile ».

Note : ce sondage a été réalisé du 8 août au 2 septembre sur un échantillon de 1 005 personnes de religion musulmane (extrait d’un échantillon national représentatif de 14 244 personnes âgées de 15 ans et plus résidant en France métropolitaine).
SOURCE : https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... e-20251117

C'est inquiétant, vraiment très inquiétant.

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:39
par Once
Ce topic fait doublon avec celui-ci : viewtopic.php?f=2&t=58953&start=0#p1058692884

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:41
par jeandu53
Once a écrit : 18 novembre 2025 19:39 Ce topic fait doublon avec celui-ci : viewtopic.php?f=2&t=58953&start=0#p1058692884
Non. Il parle du narcotrafic. Et je ne sais même pas trop quel est le lien qu'il fait entre islam et narcotrafic (le titre n'étant pas très compréhensible).

Moi, je parle de l'intégrisme islamiste en tant que tel : qui se répand dans la société, notamment chez les plus jeunes.

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:48
par mic43121
jeandu53 a écrit : 18 novembre 2025 19:35
En France, la tentation islamiste gagne du terrain dans la jeune génération musulmane

EXCLUSIF - Selon une étude de l’Ifop, menée de 1989 à aujourd’hui, les musulmans de 15 à 24 ans, contrairement à leurs aînés, sont très nettement attirés par les formes les plus rigoristes de leur religion, préférant la charia aux lois républicaines.

L’art du sondage en matière religieuse est délicat. Les croyants ne livrent pas forcément aux sondeurs ce qu’ils ont de plus intime. Mais les résultats sont parfois sans appel. Ainsi du sondage de l’Ifop pour la revue Écran de veille, publié ce mardi 18 novembre, qui tend à démontrer que la pratique stricte de l’islam et la sympathie pour sa forme radicale ont gagné près de la moitié de la jeune génération musulmane depuis 1989.

François Kraus, directeur du pôle politique et actualité de cet institut de sondage, analyse : « Cette enquête dessine très nettement le portrait d’une population musulmane traversée par un processus de réislamisation, structurée autour de normes religieuses rigoristes et tentée de plus en plus par un projet politique islamiste. » Il insiste sur le comportement notable « des plus jeunes musulmans », pour qui cette « forte réaffirmation identitaire » s’exprime en trois points : « L’intensification des pratiques cultuelles, la rigidification des rapports de genre, l’adhésion croissante aux thèses islamistes. »

Quelques chiffres significatifs appuient son propos : en 36 ans, la fréquentation de la mosquée par les moins de 25 ans est passée de 7 % à 40 %. Dans cette classe d’âge, le respect strict du ramadan a bondi, grimpant de 51 % à 83 %. Quant au port du voile, il a progressé de 16 % à 45 % chez les filles de cette génération, soit trois fois plus qu’en 2003, une année de fortes polémiques sur le sujet.

Les Frères musulmans recueillent le plus de soutien


L’étude constate non seulement cette progression des règles religieuses chez les jeunes musulmans, mais elle observe aussi chez eux la diffusion d’une culture de la radicalité : 42 % éprouvent de la sympathie pour l’islamisme quand 33 % de l’ensemble des musulmans voient les radicaux d’un bon œil. En 1998, la proportion de cette bienveillance pour les intégristes était de 19 %, tous âges confondus.

Autre marqueur observé ces dernières années via des faits de société à répétition, le rejet de la mixité. 45 % des hommes de moins de 35 ans et 57 % des femmes du même âge refusent au moins une forme de contact, comme celui de serrer la main, de se faire soigner par une personne de l’autre sexe, de fréquenter une piscine mixte. Un jeune musulman de moins de 25 ans sur deux (47 %) refuserait par exemple de faire la bise à une personne de l’autre sexe.

Cette tendance au rigorisme touche également le respect des lois françaises : 57 % des 15-24 ans interrogés pensent que les lois de la République passent après les règles de l’islam, la législation française étant « moins importante » que la charia. Alors que 49 % des musulmans, tous âges confondus, choisiraient le respect des lois françaises (contre 62 % en 1995). Une évolution encore plus visible dans le champ scientifique. Si 65 % des musulmans pensent que la religion surpasse la science sur la question de la création du monde (19 % en moyenne chez l’ensemble des Français), ils sont 82 % de jeunes à le penser.

Autre élément notable de ce nouveau sondage, l’analyse détaillée de l’attirance des musulmans pour les différentes sensibilités de l’islamisme. L’enquête retient six mouvements, mais ce sont les Frères musulmans qui recueillent le plus de soutien, avec un quart chez les musulmans dans leur ensemble et un tiers chez les moins de 25 ans. En France, ce mouvement - fondé en Égypte en 1928, notamment en réaction à « l’emprise laïque occidentale » - a longtemps été incarné par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), débaptisée en 2017 pour s’appeler Musulmans de France. Cette mouvance est fortement investie dans la formation des imams et la création de collèges et de lycées. Elle prône un islam très orthodoxe, et sait s’insérer dans les sociétés occidentales en respectant ses lois tout en ne faisant aucun compromis sur la religion. Un mouvement qui a ardemment défendu le voile lorsque les débats sur son port faisaient rage.

Le capital « sympathie » pour les autres mouvances rigoristes s’exprime ainsi : le salafisme (9 %), qui revendique une approche intégriste, le wahhabisme (8 %), incarné par l’Arabie saoudite, le tabligh (8 %), très rigoriste, d’origine indienne, le takfir (8 %), qui considère tout non-musulman comme un apostat à cibler, le djihadisme (3 %), qui légitime la violence armée pour gagner le pouvoir. Ce dernier recueille 52 % d’opinion hostile de la part des musulmans (24 % sont indifférents, 13 % disent ne pas le connaître et 8 % ne se prononcent pas). Le salafisme est rejeté à 28 % et les Frères musulmans à 24 %.

"Loin de s’atténuer avec le temps, le processus de réislamisation et de radicalisation va au contraire s’amplifier au fil du renouvellement des générations" François Kraus

Globalement, 38 % des musulmans partagent tout ou partie de ces mouvances islamistes, ils n’étaient que 19 % à les soutenir en 1998. Quant aux jeunes de moins de 25 ans, c’est l’un des chocs de l’étude : ils sont 42 % à ressentir de la bienveillance pour les islamistes, alors qu’ils étaient 29 % en 1998. Même chose chez les 25-34 ans, qui passent de 22 % en 1998 à 43 % en 2025, selon l’Ifop.

Dans son commentaire, l’institut de sondage juge « préoccupante » cette « progression de l’adhésion aux thèses islamistes », parce qu’elle est « loin des discours convenus sur une sécularisation qui serait à l’œuvre chez les musulmans français » et que le résultat de l’enquête « dépasse même les estimations les plus pessimistes ».

Le port du voile en chute chez les plus de 50 ans

La fascination de cette jeunesse pour le radicalisme confirme au passage son désintérêt pour les grandes fédérations musulmanes qui représentent officiellement l’islam de France et qui tentent de combattre, de l’intérieur, ces tendances intégristes.

En s’appuyant sur ce panorama, François Kraus émet cette hypothèse pour le futur : « Loin de s’atténuer avec le temps, le processus de réislamisation et de radicalisation va au contraire s’amplifier au fil du renouvellement des générations. » Il pourrait d’ailleurs être irréversible : « L’enquête suggère que, à ce stade, rien ne semble enrayer ce processus. Au contraire, tous les indicateurs convergent vers un renforcement de ces tendances dans les années à venir. »

D’autant que seulement 12 % des musulmans âgés de 15 à 24 ans souhaitent, en 2025, que « l’islam se modernise ». Cette question de l’adaptation de l’islam, posée à cette même tranche d’âge en 1998, recueillait pourtant l’assentiment de 41 % des jeunes. Cette proportion favorable à une réforme a donc été presque divisée par quatre. Et par deux pour l’ensemble des musulmans : 48 % souhaitaient une réforme en 1998, ils ne sont plus que 21 % aujourd’hui.

Cette analyse sans appel est toutefois pondérée par deux observations mises en évidence dans l’étude. D’une part, cette exigence religieuse des jeunes générations est aussi constatée depuis une dizaine d’années dans toutes les religions, même si c’est dans l’islam qu’elle se montre la plus spectaculaire. Aussi l’Église catholique de France s’est-elle étonnée au printemps dernier de constater une résurgence de la pratique ascétique du carême chez les jeunes. Beaucoup reconnaissaient d’ailleurs avoir été comme « provoqués » dans leur foi chrétienne par la religiosité de leurs confrères musulmans, notamment dans le milieu scolaire. Mais, à ce propos, l’Ifop observe que « la religiosité » est « largement supérieure chez les musulmans que dans les autres religions » : 80 % se déclarent religieux, contre 48 % en moyenne dans les autres religions. 67 % des musulmans âgés de moins de 25 ans « reconnaissent prier au moins une fois par jour » en 2025, ils n’étaient que 26 % en 1989. Là aussi l’augmentation est spectaculaire.

Ce même sondage démontre que les fidèles musulmans auraient un moindre degré de religiosité en vieillissant. Ainsi du port du voile, qui serait en chute chez les musulmanes de plus de 50 ans. Si 31 % des femmes se voilent en 2025, elles étaient 19 % en 2003. En revanche, les femmes de 50 ans et plus, elles, ne seraient plus que 16 % à porter le voile aujourd’hui. Un phénomène similaire se produit pour la fréquentation - essentiellement masculine - de la mosquée : 40 % des jeunes musulmans la fréquentent, contre moins d’un quart des 50 ans et plus (24 %).

Le sondage n’explique toutefois pas les causes de cette baisse de la religiosité après 50 ans, si elle correspond à cette génération plus marquée par l’influence de la sécularisation occidentale ou si c’est l’âge qui entame la vigueur religieuse.

Sur ces différences, François Kraus conclut : « Ce qui frappe dans ces résultats, c’est surtout la constance du gradient générationnel : sur presque tous les indicateurs (religiosité, pratiques cultuelles, voile, refus de la mixité, rejet de la science, primauté de la loi religieuse, adhésion à l’islamisme), les jeunes musulmans se montrent systématiquement plus rigoristes et plus radicaux que leurs aînés. »

La société française perçue comme hostile

Un point de bascule historique, qui se lit sur plusieurs statistiques, se situe entre les années 2016 et 2019. Ainsi de la fréquentation de la mosquée chez les 15-25 ans : elle était de 51 % en 1989, progresse à 74 % en 2001, se maintient en plateau jusqu’à 2019, puis baisse à 64 % avant de bondir à 84 % en 2025. Idem pour le port du voile chez les filles de moins de 25 ans : il est de 16 % en 2003, double en 2016 et passe à 45 % en 2025. On retrouve le même phénomène, autour de 2016, avec la prière personnelle. Jusqu’en 2007, 40 % des musulmans prient au moins une fois individuellement chaque jour. Ils passent à 60 % en 2016.

De même, après avoir été stable sur plusieurs années, c’est à partir de 2016 que la pratique du jeûne chez les 15-25 ans, pour le ramadan, décolle, passant de 70 % à 82 %. Quant à la consommation d’alcool, elle est passée d’environ 30 % pour les moins de 25 ans, en 2011, à 12 % en 2025. L’arrivée d’une forte classe d’âge à l’adolescence à cette période pourrait expliquer ces regains de religiosité mais la séquence 2016-2019 correspond aussi à l’épopée Daech, qui a eu beaucoup d’impact en France.

L’Ifop assure enfin que 7 % des Français interrogés se déclarent musulmans quand 43 % se disent catholiques, 37,5 % sans religion, 4 % protestants ou évangéliques, 1 % juifs, 1 % orthodoxes, 1 % bouddhistes. Les musulmans composaient moins de 1 % de la population française il y a 40 ans, en 1985, alors que 83 % des Français se déclaraient catholiques. Cela ne confirme pas la perspective du « grand remplacement », estime l’institut, mais la tendance de fond pose avec une « acuité nouvelle la question de l’adhésion aux valeurs républicaines » des jeunes générations musulmanes. En effet, argumente l’Ifop, le mouvement dessiné par le sondage est « loin de s’atténuer », car il « est porté par une jeunesse de plus en plus désireuse de marquer son identité musulmane face à une société française perçue comme hostile ».

Note : ce sondage a été réalisé du 8 août au 2 septembre sur un échantillon de 1 005 personnes de religion musulmane (extrait d’un échantillon national représentatif de 14 244 personnes âgées de 15 ans et plus résidant en France métropolitaine).
SOURCE : https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... e-20251117

C'est inquiétant, vraiment très inquiétant.

Que peux on faire contre des gens qui souhaitent revenir au moyen âge ?
Mis à part les renvoyer chez eux ..
.Sur LCI a l'instant... 40% des musulmans estiment que la charia passe avant les lois de la république :]

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:56
par Fonck1
Allez, on va s'amuser un peu, janot toujours dans ses petites occupations, on va décortiquer.

À partir d’un échantillon de 15 000 personnes, l’Ifop a isolé plus de 1000 individus.


Le premier résultat concerne le poids de l’islam en France, habituel objet de fantasmes. En 2016, Ipsos avait demandé par sondage : « Sur 100 personnes dans votre pays, combien pensez-vous qu’il y a de musulmans ? » Les Français, en moyenne, avaient répondu : 31. :] Alors que la réponse est… 7.

Seulement 7 % des personnes de plus de 15 ans résidant en France se déclarent musulmans,
c’était 5,5 % il y a dix ans. Contre 43 % qui se disent catholiques. Et 37,5 % sans religion. C’est la première leçon : il n’y a ni remplacement, grand ou petit, ni islamisation de la France.


Les musulmans sont de plus en plus pratiquants

80 % d’entre eux se disent religieux. Et ils sont plus nombreux qu’avant à prier au moins une fois par jour (plus de 60 %), à faire Ramadan, à refuser de consommer de l’alcool. Pas plus nombreuses en revanche à porter le voile, 31 %, dont 19 % à le porter toujours. Mais alors que le voile est en grand déclin chez les plus de 50 ans, il se banalise chez les jeunes : près d’une jeune fille sur 2 – 45 % – le porte, trois fois plus qu’il y a vingt ans ! Pour quelles raisons ? D'abord, le respect d’une injonction religieuse. Mais 59 % évoquent une pression sexuelle ou sociale : pour ne pas attirer le regard des hommes, pour sa sécurité, etc.

Le séparatisme de genre continue de se répandre

Se faire soigner, serrer la main, faire la bise à une personne du sexe opposé ou aller dans une piscine mixte est un problème pour près d’un musulman sur deux (43%). La même proportion, près d’un sur deux, pense que le respect des règles de l’islam est plus important que celui des lois françaises. (soit 3 sur 7)Et s’il y a conflit entre la science et la religion, 65 % pensent que c’est la religion qui a raison.(ça, c'est l'ignorance qui parle)

Plus préoccupant encore : l’intégrisme a gagné les esprits d’un musulman sur trois. Le frérisme – des Frères musulmans –, la sympathie d’un sur quatre.
L’islam de France pourrait-il évoluer ?

Il évolue oui. Mais on le voit, sur le temps long, dans un sens plus rétrograde. Encore deux chiffres : 21 % des musulmans interrogés par l’Ifop souhaitent que l’islam se modernise. Très bien. Mais ils étaient deux fois plus il y a trente ans. Et chez les moins de 25 ans, ils ne sont plus que 12 % à espérer cette évolution. Ce qui veut dire que ce mouvement de radicalisation ou de réislamisation pourrait s’amplifier, avec une jeune génération plus rigoriste que celle de leurs ainés.


il faut dire que quand on leur tape sur le cornet en permanence, le replis sur soit apparait évident, en cela, c'est un échec de l'intégration.
quand je vois les poncifs croisés ici, sur le grand remplacement, les délires sur le voile, l'invasion :mdr3: comment voulez vous que ces bougres évoluent....ils sont repoussés de toute part.

Alors certes, certains ont une éducation très discutable pour certains et il aurait, je ne cesserais de le dire, fallu éduquer les parents avant d’éduquer les enfants.

pourquoi ils s’islamisent? il y a plusieurs facteurs, le repli, la non acceptation ou alors comme des français de seconde zone, l’instruction de l'EN qui a échoué pour beaucoup,la mauvaise gestion du redressement de l'état.
il aurait fallu prendre le mal à la racine bien avant.


j'en connais qui s'en sont sortis même s'ils étaient turbulents jeunes, comme tous les gosses, mais aujourd'hui pour ce hisser dans ce pays,impossible, ça va finir en eau de boudin.

des jeunes issus de l'immigration en école d'ingénieur, me disaient récemment, pour trouver un stage d'ingé quand on a des origines, c'est extrêmement difficile.

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:56
par Fonck1
jeandu53 a écrit : 18 novembre 2025 19:41
Once a écrit : 18 novembre 2025 19:39 Ce topic fait doublon avec celui-ci : viewtopic.php?f=2&t=58953&start=0#p1058692884
Non. Il parle du narcotrafic. Et je ne sais même pas trop quel est le lien qu'il fait entre islam et narcotrafic (le titre n'étant pas très compréhensible).

Moi, je parle de l'intégrisme islamiste en tant que tel : qui se répand dans la société, notamment chez les plus jeunes.
t'as lu ton article au moins? il ne va pas vraiment dans ton sens.

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 19:58
par jeandu53
Notons que le texte de France Inter que j'ai cité est signé... Patrick Cohen !

Oui, oui : le très gauchiste Patrick Cohen s'alarme lui aussi de la montée de l'intégrisme musulman dans notre pays.

Preuve que le sujet est vraiment grave, n'en déplaise aux négationnistes comme Fonck, Corvo, Mesoke et autres.

Re: Musulmans de France, la tentation de l'islamisme

Posté : 18 novembre 2025 20:02
par Fonck1
jeandu53 a écrit : 18 novembre 2025 19:58 Notons que le texte de France Inter que j'ai cité est signé... Patrick Cohen !

Oui, oui : le très gauchiste Patrick Cohen s'alarme lui aussi de la montée de l'intégrisme musulman dans notre pays.

Preuve que le sujet est vraiment grave, n'en déplaise aux négationnistes comme Fonck, Corvo, Mesoke et autres.
merde, un juif qui tape sur les arabes ! quelle surprise :lol: lui aussi se cache derrière les gauchistes? :mdr3:
bon dieu si même dans le service public on a des fake on ne va pas s'en sortir :lol: