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Paris : le rectorat annonce la fermeture de plusieurs classes préparatoires

Le choix sera moindre pour les lycéens qui voudront rejoindre une prépa parisienne en 2024. Le rectorat de Paris vient d'annoncer la fermeture de plusieurs classes préparatoires.

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Fonck1 a écrit : ↑11 décembre 2023 15:25 personnellement, je n'ai jamais trouvé que les prépas tiraient vers le haut.

da capo a écrit : ↑11 décembre 2023 15:33

Fonck1 a écrit : ↑11 décembre 2023 15:25 personnellement, je n'ai jamais trouvé que les prépas tiraient vers le haut.

C'est pourtant là que vont les meilleurs élèves, pas à la fac.

Fonck1 a écrit : ↑11 décembre 2023 15:25 personnellement, je n'ai jamais trouvé que les prépas tiraient vers le haut.
mais on m'a dit également que les IUT et autres DUt avaient un niveau qui avait beaucoup baissé.

jeandu53 a écrit : ↑11 décembre 2023 20:37 Les classes préparatoires sont des filières d'excellence. Mais le système scolaire français, nous le savons, est très inégalitaire. Il favorise la reproduction des élites. Et de fait, on retrouve dans les classes préparatoires, comme dans d'autres filières d'excellence, beaucoup d'élèves issus de milieux plutôt aisés. Peu d'enfants d'ouvriers.

Il y a deux moyens de casser cette reproduction des élites :
- augmenter les exigences à l'école primaire, au collège et au lycée, pour permettre aux enfants d'ouvriers d'accéder à un savoir, à des connaissances, que le système scolaire ne leur offre pas,
- ou bien casser les filières d'excellence.

Mais en France, ceux qui gèrent le Ministère de l’Éducation nationale sont trop influencés par l'idéologie marxiste de la lutte des classes. Alors ils préfèrent casser les filières d'excellence. C'est le nivellement par le bas.

Fonck1 a écrit : ↑12 décembre 2023 07:27

jeandu53 a écrit : ↑11 décembre 2023 20:37 Les classes préparatoires sont des filières d'excellence. Mais le système scolaire français, nous le savons, est très inégalitaire. Il favorise la reproduction des élites. Et de fait, on retrouve dans les classes préparatoires, comme dans d'autres filières d'excellence, beaucoup d'élèves issus de milieux plutôt aisés. Peu d'enfants d'ouvriers.

Il y a deux moyens de casser cette reproduction des élites :
- augmenter les exigences à l'école primaire, au collège et au lycée, pour permettre aux enfants d'ouvriers d'accéder à un savoir, à des connaissances, que le système scolaire ne leur offre pas,
- ou bien casser les filières d'excellence.

Mais en France, ceux qui gèrent le Ministère de l’Éducation nationale sont trop influencés par l'idéologie marxiste de la lutte des classes. Alors ils préfèrent casser les filières d'excellence. C'est le nivellement par le bas.

c'est faux, comme d'habitude, vous ne savez pas de quoi vous parlez, mais on commence à avoir l'habitude avec les poncifs portés par l’extrême droite qui répète comme des perroquets, les mêmes choses depuis 50 ans.

dans les écoles d'ingé (bac+5), il y a deux tiers de boursiers.
j'y ai croisé des jeunes venant des cités, des familles pauvres, il y a de tout.
si on retrouve souvent des enfants de familles qui ont fait des études supérieures, c'est juste parce que leurs parents connaissent le cursus et comment on y arrive.

mais un élève pauvre, de famille pauvre, qui travaille à l'école, ne fait pas l'abruti pendant sa scolarité, à toutes les chances d'avoir son diplôme.
ce n'est qu'une question de travail, l'état fait en sorte que l'égalité des chances fonctionne.

jeandu53 a écrit : ↑12 décembre 2023 08:32

Fonck1 a écrit : ↑12 décembre 2023 07:27

c'est faux, comme d'habitude, vous ne savez pas de quoi vous parlez, mais on commence à avoir l'habitude avec les poncifs portés par l’extrême droite qui répète comme des perroquets, les mêmes choses depuis 50 ans.

dans les écoles d'ingé (bac+5), il y a deux tiers de boursiers.
j'y ai croisé des jeunes venant des cités, des familles pauvres, il y a de tout.
si on retrouve souvent des enfants de familles qui ont fait des études supérieures, c'est juste parce que leurs parents connaissent le cursus et comment on y arrive.

mais un élève pauvre, de famille pauvre, qui travaille à l'école, ne fait pas l'abruti pendant sa scolarité, à toutes les chances d'avoir son diplôme.
ce n'est qu'une question de travail, l'état fait en sorte que l'égalité des chances fonctionne.

Ce n'est pas ce que dit le Sénat :

https://www.senat.fr/rap/r06-441/r06-44114.html

Fonck1 a écrit : ↑11 décembre 2023 16:05

da capo a écrit : ↑11 décembre 2023 15:33

C'est pourtant là que vont les meilleurs élèves, pas à la fac.

je trouve les étudiants de DUT et IUT plus murs.
les prépas sont encore des boutonneux.
j'en ai 170 à l'école, beaucoup échouent en 3eme année pour la simple et bonne raison que techniquement derrière, ils n'ont pas un niveau assez haut.
le niveau des prépas est haut, et ils ont du mal à suivre, tellement le niveau au bac est nul.
certains ne savent même pas ce qu'est "un mètre cube"....

da capo a écrit : ↑12 décembre 2023 10:01

Fonck1 a écrit : ↑11 décembre 2023 16:05

je trouve les étudiants de DUT et IUT plus murs.
les prépas sont encore des boutonneux.
j'en ai 170 à l'école, beaucoup échouent en 3eme année pour la simple et bonne raison que techniquement derrière, ils n'ont pas un niveau assez haut.
le niveau des prépas est haut, et ils ont du mal à suivre, tellement le niveau au bac est nul.
certains ne savent même pas ce qu'est "un mètre cube"....

Beaucoup de prépas scientifiques exigent un bac avec mention ''très bien'' comme celle qu'a suivie ma fille avant d'entrer en école d'ingé. (phelma). Ensuite, les élèves n'ont aucun mal à suivre, vu qu'il n'y a que des ''tronches'' et les abandons sont rares.
Le choix de l'école par l'élève dépend bien entendu du classement obtenu à l'issue des deux années de prépa.

Fonck1 a écrit : ↑12 décembre 2023 10:35

da capo a écrit : ↑12 décembre 2023 10:01

Beaucoup de prépas scientifiques exigent un bac avec mention ''très bien'' comme celle qu'a suivie ma fille avant d'entrer en école d'ingé. (phelma). Ensuite, les élèves n'ont aucun mal à suivre, vu qu'il n'y a que des ''tronches'' et les abandons sont rares.
Le choix de l'école par l'élève dépend bien entendu du classement obtenu à l'issue des deux années de prépa.

je suis en plein dedans.
je vois aussi pas mal de jeunes avec leur bac scientifique, mentions comprise, arrêter, n'ayant eu la vision de ce qu'est un ingénieur.
ce n'est pas si simple, et toutes les écoles d'ingé prépa n'ont aps le même niveau de recrutement, par contre, faire une prépa, ne pas avoir le niveau et se casser les dents après en troisième année, lors de la rentrée en école d'ingé pour de bon, c'est beaucoup moins évident.
on ne fait qu'abaisser les niveaux depuis des années, déjà, les ingé n'en sont plus, ils ont plutôt un niveau de tech sup au niveau des savoirs.

c'est pour cela que je suis partagé sur les écoles prépas.
certains passent par là et arrivent, mais d'autres restent sur le carreau, c'est sans aucun doute la méthode la plus simple pour monter en école d'ingé c'est aussi la plus simple pour se casser les dents, et derrière, finito ! au mac do ....

Fonck1 a écrit : ↑12 décembre 2023 09:29

jeandu53 a écrit : ↑12 décembre 2023 08:32

Ce n'est pas ce que dit le Sénat :

https://www.senat.fr/rap/r06-441/r06-44114.html

je vous dis ce que j'ai chez moi, c'est mon travail.
je suis dans une école publique.
d'ailleurs, si vous aviez pris ne serait ce que la peine, de lire votre lien, vous verriez en dessous que dans les écoles publiques, 28% viennent de milieux défavorisés, et 40% de niveaux intermédiaires.
vu les seuils, ce que je dis n'est pas débile loin de là.
par ailleurs, la proportion tends à baisser, par le fait que nombre de gens s'appauvrissent, ils n'ont plus les moyens de suivre des études, même avec les bourses.

vos sénateurs leurs culs vissés sur leurs fauteuils bien confortables n'ont pas un banc d'école depuis 60 ans, vu leur age, alors pour qu'ils com^prennent quelque chose, il faudrait peut être qu'ils se le bougent un peu.

jeandu53 a écrit : ↑12 décembre 2023 11:29

Fonck1 a écrit : ↑12 décembre 2023 09:29
je vous dis ce que j'ai chez moi, c'est mon travail.
je suis dans une école publique.
d'ailleurs, si vous aviez pris ne serait ce que la peine, de lire votre lien, vous verriez en dessous que dans les écoles publiques, 28% viennent de milieux défavorisés, et 40% de niveaux intermédiaires.
vu les seuils, ce que je dis n'est pas débile loin de là.
par ailleurs, la proportion tends à baisser, par le fait que nombre de gens s'appauvrissent, ils n'ont plus les moyens de suivre des études, même avec les bourses.

vos sénateurs leurs culs vissés sur leurs fauteuils bien confortables n'ont pas un banc d'école depuis 60 ans, vu leur age, alors pour qu'ils com^prennent quelque chose, il faudrait peut être qu'ils se le bougent un peu.

Il y a de nombreuses études qui font état d'une très forte reproduction sociale dans notre système scolaire. Lire ceci, notamment :

L'accès aux classes prépa, "cas emblématique" du poids des héritages dans la reproduction des inégalités scolaires

Libre à vous de ne pas y croire...

De façon générale, le système scolaire engendre un très fort déterminisme social, et c'est un de ses plus gros défauts.

L’école française réussit aux élèves les plus favorisés

Reste à savoir comment on répond à ce problème. Si on y répond en cassant les filières d'excellence, alors le remède ne fera qu'aggraver le mal.