Barbapoutre a écrit :
J'ai exprimé mon opinion.
Encore heureux, tu ne vis pas en Iran !
Barbapoutre a écrit :J'ai sans doute tort pour la censure???
Pour moi, la censure c'est interdire la diffusion d'une information, or l'information nous l'avons : des voitures ont brûlé.
Barbapoutre a écrit :certains voudraient qu'on ne parle pas de tel ou tel évènement, comme les enlèvements par exemple
Je suppose que tu parles d'enlèvements d'otages, car je ne me souviens pas qu'il y ait eu polémique sur les enlèvements "crapuleux".
J'avoue que sur ce sujet précis, je suis partagé. Je pense que médiatiser un otage, c'est lui donner de l'importance, et donc se mettre en position de faiblesse par rapport aux terroristes, alors que ne pas en parler devrait le faire libérer plus vite, puisque si on s'en fout ouvertement, les terroristes savent qu'ils n'auront rien, et n'ont donc aucune raison de le garder. Le problème est qu'ils peuvent le libérer ou le tuer.
Mais dans un cas pareil, ne pas en parler n'a rien à voir avec de la censure, c'est une stratégie pour libérer les otages.
Barbapoutre a écrit :ou bien qu'on ne parle pas des affaires.
Là, c'est un autre problème.
Je suis tout à fait pour que l'on parle des "affaires", à condition qu'elles existent, c'est-à-dire que les journalistes qui en parlent soient capables d'apporter des preuves irréfutables de ce qu'ils avancent, et même mieux : qu'ils fournissent ces preuves à un juge avant de les diffuser.
Mais là encore, je ne vois pas où il y a censure, puisque ces "affaires" sont publiées à tort et à travers à longueur de journaux.
Barbapoutre a écrit :En quelque sorte museler la presse, mais quand on accepte que la presse soit muselée pour une chose elle peut l'être pour une autre, jusqu'aux affaires effectivement qui malgré tout n'aboutissent jamais en justice.
Je n'ai pas l'impression que ce soit le cas en France, mais il paraît que ça existe. Quant à en avoir la preuve...
Barbapoutre a écrit :Et puis quelque part je m'en fiche!
Mon véhicule a une faible probabilité d'être un jour touché par ce phénomène.
Alors vogue la galère, vive lopsi et Anastasie.
De toutes façon, pour le type dont la bagnole a cramé, qu'elle soit la seule ou une parmi des centaines ne change rien.
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
Raymond Aron