
Il est ou le programme de l'UMP?

En 2007 ces mêmes français se sont laissés embobinés au 1er tour par les promesses de l'UMP et du PS alors qu'ils avaient la possibilité de choisir un programme bien plus réaliste présenté par BAYROU, permettez moi, même si je veux rester optimiste, de me poser des questions!RezDeChaussée a écrit : La réduction des frais de fonctionnement des institutions républicaines ne changerait quasiment rien aux finances du pays, tant les moyens (et les besoins) de l'Etat sont énormes.En revanche, un peu de décence de la part des hauts fonctionnaires en général, et de nos élus en particulier, permettrait de réconcilier le peuple avec ceux qui le dirigent.[/surligne]
On a beau grasseyer sur les particularités françaises, nous ne sommes ni plus cons ni plus frondeurs que les autres nations[/surligne]. Nous cherchons, nous aussi, quelqu'un qui insuffle un espoir et surtout un peu de sens dans cette cacophonie. Et si on le / la trouve, si cette personne à la tête de l'Etat montre que absolument tout le monde est mis à contribution pour affronter une longue période de vaches maigres, si la nouvelle équipe gouvernementale s'associe réellement aux sacrifices demandés à Monsieur Toutlemonde, je suis sûr que les fameux Gaulois, soi-disant toujours prêts à descendre dans la rue pour un oui pour un non, envisageront l'inévitable austérité avec un peu plus de sagesse et de vision à long terme.
parce que sur de telles bases,il ne rentre pas en ligne de compte,lui c'est plutôt "dépense toutes vitres ouvertes".NSC a écrit : pourquoi dis tu "nouveau" president?? pourquoi es tu aussi sur que Sarko ne sera pas reelu???
je rajouterais qu'a ne pas savoir,il auraient pu penser a la possibilité du "moins pire",que de l'hypnotiseur.papirenard a écrit : En 2007 ces mêmes français se sont laissés embobinés au 1er tour par les promesses de l'UMP et du PS alors qu'ils avaient la possibilité de choisir un programme bien plus réaliste présenté par BAYROU, permettez moi, même si je veux rester optimiste, de me poser des questions!
ouaip! je suis dans la classe moyenne (plus pour longtemps d'ailleurs au rythme où çà va!) eet je n'ai pas eu l'impression d'avoir été beaucoup aidé! les niches fiscales qu'il a créé ont été plutôt pour le classes aisées!Fonck1 a écrit :
je rajouterais qu'a ne pas savoir,il auraient pu penser a la possibilité du "moins pire",que de l'hypnotiseur.
mais les français ne sont pas doués de bon sens,ils s'en foutent de l’intérêt commun,tant qu'ils touchent a la bassine.
sarkozy a été intelligent,il a quand même aidé les classes moyennes par des niches fiscales autant diverses que variées.
on a créé des individualistes depuis 20 ans,on en a le résultat.
c'est vrai,mais pour les classes moyennes,ils ont incité a l'achat de véhicule a fort cout pour l'état,mais aussi les panneaux photovoltaïques,les heures supp défiscalisées (les profs en ont notamment beaucoup profité).papirenard a écrit : ouaip! je suis dans la classe moyenne (plus pour longtemps d'ailleurs au rythme où çà va!) eet je n'ai pas eu l'impression d'avoir été beaucoup aidé! les niches fiscales qu'il a créé ont été plutôt pour le classes aisées!
pour cela,il faudrait déjà produire assez pour ne pas avoir du mal a rembourser les intérêts,de cette même dette,qui représentent chaque année pret de 15% de son budget,soit environ 50 milliards d'euros.... :pleur4:ont des chiffres de 2006,ce sa doit être pire aujourd'hui...avec 30% de dette en plus....Stick a écrit : Le programme idéal commencerait, pour moi, par la démonstration que le budget de l'Etat ne sera plus déficitaire.
Après, tout est permis, puisqu'on en aura les moyens.
Vous avez peut-être raison, mais quel défaitisme! Mon programme idéal ne demande pas la lune! Juste une véritable prise de conscience qu'actuellement nous allons droit dans un mur, alors à vous de choisir!Patrick_NL a écrit : De toutes manieres qu'un programme soit ideal ou pas, les votants se determinent sur bien d'autres criteres et ceux ci sont plus ou moins objectifs. De plus un president a besoin d'une majorite et si un programme etait ideal, il n'aurait pas de majorite, les deputes et senateurs ne souhaitant pas abdiquer leurs privileges. Ajoutons une question sur ce fameux programme ideal: dans quel contexte ? Franco-francais? Mettre d'accord une majorite de francais et leurs representants est deja un exploit alors l'ideal dans une economie mondialisee releve plus du reve que de la realite. Les votants choisiront celui ou celle qui apparaitra comme le moins mauvais mais oubliez le programme ideal qui meme si il existait ne serait jamais applique.
Je sais que vous ne demandez pas la lune. Ce que j'exprime la n'est pas forcement ma conviction personelle sur ce que devrait etre la politique mais plutot comment je percois le comportement et des electeurs ( qui ne votent pas un programme mais un homme ou une femme, probablement encore un homme dans ce pays ) et des elus qui tiennent a leurs acquis.papirenard a écrit : Vous avez peut-être raison, mais quel défaitisme! Mon programme idéal ne demande pas la lune! Juste une véritable prise de conscience qu'actuellement nous allons droit dans un mur, alors à vous de choisir!
D'après vous, sous quel pseudo de cache Hubert Védrine sur le forum ???C’est aux antipodes de la tradition politique française et de l’histoire de la République, rejeté d’avance par les deux camps principaux et les professionnels de la politique surtout en période électorale, et d’ailleurs rendu impossible par les lois électorales. Et pourtant, dans la grave situation économique et politique de la France (comme de l’Europe, et même de l’Occident), comment nier qu’un accord bipartisan, dans quelques domaines clefs, pour quelques années, à condition d’être loyal, favoriserait énormément le redressement de notre pays, aussi politiquement impossible, voire choquant, que cela puisse paraître?
On vient de voir le SPD, avant l’accord du 21 juillet, proposer à Madame Merkel son soutien pour l’aide à la Grèce, bien sûr à certaines conditions. Et même le parti républicain américain qui a longtemps refusé avec une obstination fanatique les propositions plus que raisonnables de Barack Obama pour commencer à réduire l’abyssal déficit américain en supprimant certaines dépenses mais aussi en réaugmentant certains impôts systématiquement allégés depuis longtemps, a fini par accepter un compromis.
Quel serait le cœur de ce programme? La combinaison de l’exigence de justice sociale et de l’équité fiscale que porte la gauche, avec l’appel au travail à l’effort et à la compétitivité que revendique la droite. Cette politique sociale devrait protéger, former, redonner des chances et de l’espérance tout au long de la vie sans retomber dans le piège de l’assistanat. La réforme fiscale devrait être complète, juste, économiquement intelligente, justifiable, durable. L’appel à l’effort accru s’appliquerait aux quelques années nécessaires pour redresser les fondamentaux économiques français.
Le premier domaine sur lequel il faudrait essayer sans attendre de dépasser les postures partisanes, suite à l’accord européen du 21 juillet, porte sur la question que les 17 voudraient trancher à l’automne: qui décide dans la zone euro? Les marchés? Les agences de notations? La Banque centrale? L’Allemagne seule? La France et l’Allemagne? Ou, comme cela serait plus acceptable, les 17 gouvernements démocratiquement responsables de façon de plus en plus harmonisée et solidaire, et en leur nom un super président de l’Eurogroupe? La politique que l’on y mène (rigueur seule ou policy mix) devra elle faire l’objet d’un nouveau consensus entre l’Allemagne et les autres membres de la zone euro. L’enjeu est tel que cela devrait être préparé sans manœuvre politicienne, ou préélectorale.
D’autres domaines essentiels pour l’avenir du pays, et qui nécessitent une continuité sur des décennies, gagneraient à être abordés sur des bases les moins partisanes possibles, et durables :
* Les choix énergétiques à long terme: la préparation sans démagogie de la sortie du nucléaire - quand cela sera réellement possible -, la sécurité accrue des centrales pendant la longue période de transition, la propulsion des énergies renouvelables au seuil de rentabilité (faux-départ de plusieurs bio-carburants), la sobriété énergétique, et la correction des gaspillages, le maintien de la compétitivité des grandes entreprises pétrolières et gaziers françaises, un grand compromis avec l’Allemagne sur cet ensemble (et donc sur notre politique russe) sans quoi il n’y aura jamais de «Communauté européenne de l’énergie».
* La politique de défense à long terme, et le programme des grands investissements ou des grandes coopérations, qui nous engagent pour des décennies
* Une politique raisonnable, équilibrée, prévoyante et adaptable, de gestion des flux migratoires, mieux harmonisée et conduite au sein de la zone Schengen, cogérée avec les pays de départ et de transit
* Une politique «d’écologisation» sur vingt ou trente ans, avec une planification indicative et des rendez-vous d’étapes
* Une remise à niveau (qualité, efficacité compétitivité) de l’ensemble de notre système de formation
Il est bien sûr illusoire de penser qu’autant de politiques essentielles puissent faire l’objet de consensus. Il n’est pas forcément absurde de se fixer comme objectif que quelques unes le soient après des débats approfondis. L’union nationale ne se conçoit bien sûr qu’en temps de guerre (Clemenceau), encore que nous soyons entrés dans une recomposition géopolitique, une sorte de guerre économique globale et durable… Les coalitions (les vraies), fréquentes ou concevables dans la plupart des pays européens à régime plus parlementaire, ne sont pas dans nos mœurs (la présence au gouvernement de représentants des partis mineurs associés au parti majoritaire n’est pas une coalition). La cohabitation, c’est encore autre chose, une situation contre-nature imposée par les électeurs, et qu’il s’agit alors, de gérer le mieux possible.
Il ne s’agit donc pas de plaider pour des formules de fusion et de confusion politique, mais pour que le parlement et l’opposition soient très bien informés et associés en amont, et démocratiquement consultés sur ces grandes politiques, et sur des accords bipartisans pérennes, préparés par des commissions elles-mêmes bipartisanes qui pourraient en découler, comme aux États-Unis, quand l’affrontement bipartisan n’y est pas outrancier. Et qu’au moins l’opposition du moment ne vive pas dans l’obsession de l’élimination des politiques de l’autre.
Les arguments politiciens classiques, le fait que chaque camp se considère comme seul capable de traiter les problèmes du pays, quel que soit le nombre réel d’électeurs ayant assuré sa victoire (ce que les analyses par pourcentages masquent), et voit l’autre comme désastreux, ne devrait pas empêcher de réfléchir à refaire, à une autre échelle, ce que nous avons été capables de conduire pendant des décennies, d’un gouvernement à l’autre, voire d’une République à l’autre, pour la dissuasion nucléaire et l’énergie nucléaire civile, le TGV, l’aéronautique, le spatial, la politique familiale, et bien sûr pour l’euro. Mais cela ne doit pas être conçu comme une manœuvre sinon c’est voué à l’échec, et a donc plus de chance d’être compris en fin de mandat qu’au début …
Le camp qui gagnera en 2012, c'est-à-dire probablement la gauche, s’honorerait en le tentant.
Hubert Védrine
il a déjà eu sa chance Védrine et il a fait quoi?sacamalix a écrit : D'après vous, sous quel pseudo de cache Hubert Védrine sur le forum ???![]()
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Ce que propose Védrine est absurde, il tente d'occuper le terrain déjà pris par Bayrou mais avec des moyens complètement utopiques, les deux blocs PS et UMP ne collaboreront jamais d'où la troisième voie proposée par Bayrou avec les difficultés que l'on sait mais qui finira peut-être par faire son chemin dans l'opinion française.sacamalix a écrit : D'après vous, sous quel pseudo de cache Hubert Védrine sur le forum ???![]()
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