Bowie is... Bowie

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tisiphoné
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Bowie is... Bowie

Message par tisiphoné » 09 mars 2015 19:20

Plus qu'un génie, un phénomène. Présent sur tous les fronts de l'art depuis quarante ans, le mutant polymorphe nommé Bowie n'en finit pas de mystifier sa geste et de méduser ses fans. La preuve en une exposition-fleuve et une flopée d'ouvrages.
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L'année 2013 fut assurément celle de David Bowie, avec la sortie d'un nouvel album, The Next Day. Un retour inespéré, sur les ondes de cette planète Terre qu'il semblait avoir désertée dix ans auparavant, ayant peut-être fini par rejoindre le major Tom, le héros de sa chanson de 1969, Space Oddity, afin de s'isoler comme lui dans l'hyperespace, et d'être prisonnier d'une capsule de fer et de quelques souvenirs. Gageons que 2015 sera aussi sienne, avec l'atterrissage à Paris, au cœur du tout nouvel espace musical de la Cité de la musique, la Philharmonie de Paris, de « David Bowie Is », l'exposition que lui avait consacrée, en 2013, le très sélect Victoria & Albert Museum à Londres. Une exposition qui, après s'être promenée de Toronto à Sao Paulo, avait investi Berlin et Chicago, obligeant les commissaires anglais, Geoffrey Marsh et Victoria Broackes, à ajuster, à chaque nouvelle escale, le catalogue des quelque 300 objets présentés.

Dans chacune de ces villes, « David Bowie Is » fut à la mesure de celui qui l'avait inspiré, un phénomène. Les préventes s'étaient arrachées en quelques jours et les catalogues - 46 000, rien qu'à Londres -, dont certains signés de « the man who sold the world » en personne, se sont vite retrouvés sold out. A Paris, dernière ville de sa tournée, il en sera probablement de même.

Car ce n'est pas seulement que les événements célébrant une musique de rébellion née d'un autre siècle font courir à la fois les nostalgiques, se rappelant qu'autrefois la musique était aussi affaire de communion, et les foules juvéniles, peut-être pressées de briser leur isolement sensoriel volontaire dû à une overdose de casque audio griffé vissé sur les oreilles, c'est que Bowie, l'homme et l'artiste, qui semble « venu d'ailleurs », continue d'enflammer les esprits. Du fait même de son absence médiatique, gratifiant la planète d'un single balancé de loin en loin, comme ce Sue (Or In A Season Of Crime) de plus de sept minutes sorti sur la compilation Nothing Has Changed, sous influence du free jazz et du Cais du Brésilien Milton Nascimento. Même notre Patriiiick Bruel national a succombé à cette tentation coupable. En septembre dernier, lors de la dernière date de sa tournée, le chanteur de la Place des grands hommes s'est payé le luxe, sur la scène du Royal Albert Hall de Londres, d'une reprise atone de Life On Mars. Fausse note. Presque aussi désolante que la reprise en français que Gérard Palaprat avait donnée, en 1971, de Space Oddity, judicieusement nommée Un homme a disparu dans le ciel, avec effets psychédéliques et voix lointaine à la clé. Drôle de façon de rendre hommage à cinquante ans de carrière et de création musicale flamboyantes, Pat !

Visionnaire et transgenre

Heureusement, l'exposition « David Bowie Is » rend, elle, grâce à un artiste visionnaire transgenre qui échappe à toute définition. En questionnant ses élans créatifs. Fil conducteur de l'exposition : 60 costumes de scène - dont la fameuse redingote Union Jack lacérée signée Alexander McQueen pour la tournée « Earthling » de 1997 - de celui qui s'inventa, à chaque mue artistique, un double pour mieux le détruire. Dans une interview des années 70, il commentait, goguenard, ses tenues spectaculaires : « Je suis la dernière personne à prétendre être une radio. Je préfère être une télé couleur. » Fermez le ban ! Tout est là. L'image, toutes les images, mais quelles images (lire l'encadré) !

A la vue du costume de Ziggy Stardust en 1972, inspiré du personnage de Malcolm McDowell dans l'Orange mécanique de Stanley Kubrick, qui tient tout autant de l'habit de lumière du transformiste que de l'uniforme de l'alien venu tenter la Terre, et de la combinaison plastique dessinée par Kansai Yamamoto pour la tournée Aladdin Sane, en 1973, on comprend mieux le séisme qui a saisi la société anglaise corsetée. Les platform boots rouge cerise sont là aussi, narguant, plus de quarante ans après, la police du genre sexué. Le rédacteur de l'édition anglaise de GQ, Dylan Jones, raconte d'ailleurs, intimement et formidablement, dans l'ovni Bowie, la flamboyante épopée de Ziggy Stardust And The Spiders From Mars, ces quatre minutes qui ont modifié à la fois la trajectoire du rock et celle de toute une génération, cette fameuse prestation télé où la créature Bowie interprète Starman, sur le plateau de « Top Of The Pops ». En quatre petites minutes, le beau bizarre fait basculer la prude Albion dans le glamour et la décadence, projetant la pop dans « une ère faite de mode, de théâtralité et de sexe ». Un choc, pour le professeur de philosophie à la New School For Social Research de New York Simon Critchley, qui lui consacre un étonnant Bowie, philosophie intime. L'existence des fans en sera, à jamais, dit-il, « un peu moins ordinaire ». Dès le lendemain, raconte Marc Almond, l'ancien leader de Soft Cell, tout le monde se demandait dans la cour de récréation « s'il était queer parce qu'il avait aimé ce Starman androgyne », « ce messie bisexuel du beat, explique Dylan Jones, un loubard aux cheveux de feu, recouvert de gloss et de mascara, affublé d'une combinaison matelassée argentée et de bottes à semelles compensées ». Qu'importent les emprunts à Vince Taylor, à Anthony Burgess ou à ce tailleur de l'East Side affichant l'enseigne Ziggy, le mythe est désormais en marche. Il ne sera bousculé qu'en 2004, lorsque le cœur de la machine Bowie menacera de lâcher.

Le Warhol de Brixton

Le chemin sensoriel de « David Bowie Is » s'emprunte avec un casque déclenchant des commentaires de Lady Stardust herself et s'ouvre sur cette sentence : « Tout art est instable. » Dont acte. Il se ponctue de notes manuscrites, de photos inédites sur son enfance et son adolescence, d'images d'archives, de concerts, de maquettes de décors de tournées, d'objets personnels et d'interviews parfois mystificatrices - à la manière d'Andy Warhol, autre grand expert en manipulation de masse, il réinvente en permanence sa jeunesse, pour mieux brouiller les pistes. Cet essentiel et sensible voyage dans l'imaginaire d'un musicien prolifique aux 140 millions d'albums vendus essaie d'atteindre la vérité plurielle de David Robert Jones, né dans le quartier défavorisé londonien de Brixton, le 8 janvier 1947, d'une ouvreuse de cinéma et d'un héritier qui dilapida le patrimoine d'une fabrique familiale de chaussures du Yorkshire en se rêvant patron de night-club. La nécessité de la musique comme le besoin de travestissement s'enracinent dès l'enfance.

Son premier choc musical ? Little Richard, qu'il entend à la radio. « Ainsi, il ne découvre pas le rock avec Elvis, le roi, mais avec la reine, un Noir de Géorgie au chant parfois hystérique et aux manières de queer », analyse le directeur de la rédaction de Classica, Bertrand Dermoncourt, dans le judicieux essai qu'il consacre à l'homme aux yeux vairons qui aura flirté avec tous les extrêmes. La nécessité de la transgression, du travestissement, ainsi que le raconte David Buckley dans la biographie fouillée David Bowie, une étrange fascination, s'impose aussi très tôt : « Le petit garçon de 3 ans s'est découvert une fascination "contre nature" pour la trousse de maquillage de sa mère. "On aurait dit un clown, déclarait Peggy en 1985. Quand je lui ai expliqué qu'il ne devait pas se maquiller, il m'a répondu : 'Tu le fais toi.' J'ai dit oui, mais que ce n'était pas pour les petits garçons." » Mais Ziggy se maquillera, ainsi qu'Aladdin Sane, Halloween Jack, The Thin White Duke et le clown inquiétant de Scary Monsters, toutes les personnalités, les avatars surnaturels qu'il créera au fil des années pour mieux maîtriser ses multiples.

A la différence de son demi-frère, Terry Burns, de dix ans son aîné, étiqueté schizophrène, David Bowie contrôle ses images, ses identités, ses autres lui-même, qu'il livre en pâture au public. Il les stocke, les archive, les inventorie, dans sa caverne d'Ali Baba, cet entrepôt new-yorkais géré par un archiviste particulier, où les commissaires de « David Bowie Is » ont été autorisés à piocher parmi les 70 000 objets répertoriés pour construire leur exposition. Bowie aurait transmis les clés, se désintéressant de « toute décision relative » à cet événement médiatique. Terry, lui, aura succombé à ses propres images, dévorantes. S'échappant d'un institut psychiatrique du Surrey, il finira, en 1985, par aller s'allonger sur des rails de chemin de fer à l'endroit même où l'express de Londres continue sa route, pour les faire disparaître à jamais.

Son influence a été plus que déterminante. Il fut le premier héros du jeune Bowie. Musicalement, il lui a fait découvrir les clubs de jazz londoniens, l'énergie du live. En littérature, il l'a introduit aux poètes de la beat generation, ces Allen Ginsberg et William Burroughs, que Bowie, ayant choisi son nom de scène en référence au couteau de James Bowie mort à Fort Alamo, côtoiera plus tard. Mentalement, il l'a initié à l'instabilité psychique. Car les désordres mentaux sont affaire de famille. Bowie confiera plus tard être terrifié à l'idée d'y succomber un jour. Ses tantes Una, Vivienne et Nora ont toutes subi des internements, des électrochocs et des lobotomies. Jusqu'à sa mère, Peggy, qui avouait volontiers être « folle ».

L'art, tout visuel, théâtral, quasi plastique, de Bowie peut aussi se lire à cette aune, mais ne saurait se réduire à cela. Véritable éponge, autodidacte, avide de mixer influences - dada, expressionnisme allemand des années 20, Marlene Dietrich, Greta Garbo, Andy Warhol... - et performances, il aura investi tous les champs de la création, musique, théâtre, cinéma, peinture, pour devenir ce mutant polymorphe, qui inspire encore artistes et designers.

Impertinences libératoires


En 1985, David Bowie n'assista pas à l'enterrement de son frère Terry. Avec un bouquet de fleurs, le créateur de Rock'n'roll Suicide, où résonne ce cri déchirant : « You're not alone », fait déposer sur le cercueil une lettre manuscrite de quelques lignes : « Tu as vu plus de choses que l'on ne saurait l'imaginer, mais tous ces moments sont perdus, comme des larmes emportées par la pluie. Dieu te bénisse. David. » Bowie, lui aussi, s'appropriant les dernières paroles du réplicant humanoïde incarné par Rutger Hauer dans le Blade Runner de Ridley Scott, en 1982, a vu plus de choses que ne l'aurait imaginé David Robert Jones. Mais ces moments d'impertinence libératoire, soigneusement calculés ou pas, à la seule fin, impérieuse, d'engendrer sa propre création, ne seront pas perdus. Ils continuent, en bouleversant toujours tous les codes et tous les genres, d'irriguer l'intégralité de la culture contemporaine.

ET DUFFY CRÉA BOWIE


Par-delà la pléthore d'ouvrages, ces biographies que Bowie qualifiait, lorsqu'il s'exprimait encore publiquement, de « bloody cottage industry » (« une industrie artisanale sanglante »), qui sortent pour accompagner l'exposition « David Bowie Is », le retour en salles d'une version restaurée du brûlant Furyo, de Nagisa Oshima, et le week-end spécial Bowie d'Arte avec ses documentaires pertinents, un livre de photos s'avère vite indispensable, Bowie par Duffy. Cinq séances photo 1972-1980. Il revient sur les collaborations artistiques, déterminantes pour l'image de Bowie, entre l'artiste caméléon et le photographe de mode anglais du Swinging London. Le V & A Museum utilisa, d'ailleurs, l'image culte de l'iconique pochette d'Aladdin Sane, désormais connu sous le nom de « Monna Lisa de la pop » et signée Duffy, comme affiche de son exposition. Pas étonnant, le photographe, décédé en 2010, a littéralement façonné le mythe Bowie, avec l'invention du fameux maquillage zébré et de ses clichés. Ecrit par Kevin Cann, le biographe de Bowie, et par Chris Duffy, le fils archiviste du photographe, avec les témoignages des costumiers, maquilleurs et directeurs de studio, il dévoile les images inédites, les clichés non retenus, tout le work in progress des séances pour les pochettes de Ziggy Stardust en août 1972, d'Aladdin Sane en janvier 1973, de Lodger en février 1979 et de Scary Monsters en avril 1980. Il met aussi au jour les séances de travail sur le Thin White Duke, dans le désert de White Sands, au Nouveau-Mexique, en juillet 1975, alors que Bowie tournait L'homme qui venait d'ailleurs, de Nicolas Roeg. Soit les cinq métamorphoses essentielles qui jalonnent la carrière de Bowie. Il permet aussi de mesurer le contrôle absolu que le Thin White Duke a sur son image. Ainsi, après de multiples clichés pour le Pierrot qui orne la pochette de Scary Monsters, Bowie les rejettera tous pour en imposer un, qu'il fera redessiner et repeindre par l'artiste Edward Bell. Dix-huit ans de fructueuse collaboration venaient de s'achever sur ce geste castrateur. Mais Bowie triomphait, il deviendra, avec cette image et cet album, le pop master, la machine à cash de l'industrie musicale mondiale des années 80.


>>> « David Bowie Is », du 3 mars au 31 mai, à la Philharmonie de Paris, Paris XIXe
en Avril, avec Nadejda, on va à la philharmonie, on fera un reportage photos ;) :cool:

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Re: Bowie is... Bowie

Message par nadeJda » 10 mars 2015 08:02

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Re: Bowie is... Bowie

Message par Jarod1 » 10 mars 2015 09:47

Y a trop de monde dans ces expos, c'est décourageant. Elle y était à Londres quand j'y étais, j'ai renoncé.

Et puis, ça va être l'endroit à la mode, trop peur de croiser Trierviller.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."

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Re: Bowie is... Bowie

Message par tisiphoné » 10 mars 2015 09:59

Jarod1 a écrit : Y a trop de monde dans ces expos, c'est décourageant. Elle y était à Londres quand j'y étais, j'ai renoncé.

Et puis, ça va être l'endroit à la mode, trop peur de croiser Trierviller.
et ça te tente pas de venir avec nous ? :confus25 :content12

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Re: Bowie is... Bowie

Message par Jarod1 » 10 mars 2015 11:56

tisiphoné a écrit :
Jarod1 a écrit : Y a trop de monde dans ces expos, c'est décourageant. Elle y était à Londres quand j'y étais, j'ai renoncé.

Et puis, ça va être l'endroit à la mode, trop peur de croiser Trierviller.
et ça te tente pas de venir avec nous ? :confus25 :content12
Si, ça serait sympathique, avec une bonne réserve de paracétamol. :lol:
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
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Re: Bowie is... Bowie

Message par nadeJda » 10 mars 2015 19:27

Et des boules quies aussi parce qu'on sera de vraies hysteriques !!!!!!!
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Re: Bowie is... Bowie

Message par Patrick_NL » 23 novembre 2015 16:28

"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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Re: Bowie is... Bowie

Message par Patrick_NL » 07 janvier 2016 17:06


"Lazarus", c'est aussi le titre de la comédie musicale que David Bowie a co-écrit et qui se joue depuis le début du mois de janvier à New York. Elle est inspirée de son personnage d'alien dans L'homme qui venait d'ailleurs, le film de Nicolas Roeg sorti en 1976.
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Re: Bowie is... Bowie

Message par tisiphoné » 11 janvier 2016 08:24


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Re: Bowie is... Bowie

Message par LOFOTEN » 11 janvier 2016 08:48

Un des plus grand disparait . Sans oublier le comédien éblouissant....

:divers125 :divers125 :divers125

Mais il reste les chansons et les films....

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Re: Bowie is... Bowie

Message par tisiphoné » 11 janvier 2016 12:37


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Re: Bowie is... Bowie

Message par tisiphoné » 11 janvier 2016 13:25


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Re: Bowie is... Bowie

Message par tisiphoné » 11 janvier 2016 13:53

perhaps one day I'll find that resting place where I can hand back the handful of stardust that I would not allow to be thrown to the wind.
P.M

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Re: Bowie is... Bowie

Message par Patrick_NL » 11 janvier 2016 19:22

Une exposition consacrée a sa vie a lieu en ce moment a Groningen.
http://www.groningermuseum.nl/en/exhibition/david-bowie
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Re: Bowie is... Bowie

Message par tisiphoné » 10 janvier 2017 13:51


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