Depardon a filmé, de près, des "gens ordinaires" d'un peu partout en France, discutant, deux par deux, en ayant oublié la caméra, de leur vie privée, invariablement lamentable. Il a surement fallu des heures de travail pour en arriver à ces extraits, et ensuite ( c'est le plus renversant, à mon avis) pour obtenir l'autorisation de ces "intervenants", parfaitement reconnaissables, de diffuser ces tranches de vie au public.
Je n'ai vraiment pas compris le but de cet exercice, si ce n'est de léguer aux générations futures une image véridique, mais heureusement très partielle, d'une certaine France de 2016...
