150000 emplois d'avenir

[sosthene]

j'aimerais avoir votre avis sur ses emplois d'avenir qui me semble à moi tout sauf d'avenir et vous remarquerez que ces emplois ne seront ouvert que dans des associations des mairies école etc etc que des emplois qui ne seront pas marchand
Je pense moi que ces contrats devraient être ouvert aux emplois marchand,je m'explique pourquoi ne pas imaginer un contrat qui lierait l'employeur l’État et le jeune contrat qui stipulerait une obligation de formation à un métier en contrepartie l'etat prendrait le salaire à sa charge
ce contrat prévoirais des pénalités (l'employeur devrait rembourser les salaires à l'etat) si l'employeur ne jouait pas le jeux

[Jarod1]

Vieille technique de l'emploi aidé par l'Etat qui n'a jamais marché.

On les réserve à des non qualifiés. Quel travail veux-tu donner à un incapable ? Il serait mieux vu de le rendre capable.

ça coutera un fric fou et ça n'apportera rien.

il n'appartient pas à l'Etat de créer des emplois mais au contraire d'en supprimer massivement.

Seule "vertu" : faire baisser la courbe du chômage à (très) court terme...

[tisiphoné]

de toute façon, si il n'y a pas de croissance, ça ne sert à faire de faire des contrats d’alternance, de formation ou de professionnalisation

quelle solution trouver ?

[Jarod1]

de toute façon, si il n'y a pas de croissance, ça ne sert à faire de faire des contrats d’alternance, de formation ou de professionnalisation

quelle solution trouver ?

Là, en l'espèce, il n'y a rien de tout ça.

Et on sait très bien comment crééer de l'emploi. Il faut moins de prélèvements obligatoires et plus de souplesse dans les relations de travail.

[Steph]

Tu évoques la fameuse fléxisécurité, chere au Medef

Le problème vient principalement de la démotivation d'une grande partie de la jeunesse, envers les métiers du bâtiment, de l'hotellerie.
Il est fondamental de leur redonner gout à l'effort, le sens du travail. Avec bien sur, une rémunération adéquat.
Quant je pense qu'un artisant boucher en début de carrière touche 2000 net par mois.

[apolitique]

C'est vrai que ça sent la bonne vieille recette qui sert à camoufler la misère. De plus cette recette est particulièrement indigeste, pour le contribuable.
Certes pour les bénéficiaires se sera mieux que rien, mais ce n'est que de la précarité. Et qui dit précarité dit pas de logement ou prêt sans caution de quelqu'un d'autre, pas de projets et peu de moyens.
Ce sont sur les emplois qui créent de la richesse qu'il faut s'orienter et se battre.

[Jarod1]

Tu évoques la fameuse fléxisécurité, chere au Medef

Le problème vient principalement de la démotivation d'une grande partie de la jeunesse, envers les métiers du bâtiment, de l'hotellerie.
Il est fondamental de leur redonner gout à l'effort, le sens du travail. Avec bien sur, une rémunération adéquat.
Quant je pense qu'un artisant boucher en début de carrière touche 2000 net par mois.

L'emploi provient de la croissance. Je ne pense pas qu'il puisse y a voir de croissance en France tant que les prélèvements seront aussi élevés, regardez les fiches de paie des salariés ou les prélèvements sur les entreprises, la puissance publique engloutit plus de la moitié de la richesse créée, c'est trop, l'économie est complètement sclérosée.

Il y a aussi c'est vrai, un vrai problème par rapport au travail. On a habitué les gens à vivre sans travailler depuis des décennies. En ce moment, on embauche, c'est la croix et la bannière pour trouver quelqu'un (et on n'est ni dans la restauration, ni dans le bâtiment).

[Steph]

Je ne pensais pas que l'on ait des probleme de recrutement dans l'industrie du sexe

[Fonck1]

L'emploi provient de la croissance. Je ne pense pas qu'il puisse y a voir de croissance en France tant que les prélèvements seront aussi élevés, regardez les fiches de paie des salariés ou les prélèvements sur les entreprises, la puissance publique engloutit plus de la moitié de la richesse créée, c'est trop, l'économie est complètement sclérosée.

Il y a aussi c'est vrai, un vrai problème par rapport au travail. On a habitué les gens à vivre sans travailler depuis des décennies. En ce moment, on embauche, c'est la croix et la bannière pour trouver quelqu'un (et on n'est ni dans la restauration, ni dans le bâtiment).

il n'y a pas que le public comme problème.

il y a aussi la libéralisation sans taxes des importations,mais aussi de la finance.
les délocalisations.
les mauvais choix industriels.

le fric que l'on file aux grosses sociétés et autres niches fiscales,qui représentent plus de 80 milliards d'euros,alors qu'ils en ont pas besoin.
le peu de production de la masse salariale (35 heures)
et effectivement,les mauvais choix d'orientation scolaire.

[Jarod1]

Sans doute.

Enfin, les délocalisations sont directement liées à la fiscalité.

Les mauvais choix industriels, y en aura toujours, on ne peut pas jouer là-dessus.

[coincetabulle]

Sans doute.

Enfin, les délocalisations sont directement liées à la fiscalité.

Les mauvais choix industriels, y en aura toujours, on ne peut pas jouer là-dessus.

je ne suis pas d'accord. elle a une part de responsabilité bien sur, mais la fiscalité ne fait pas tout.
il sera toujours plus intéressant de produire au Bangladesh qu'en France hein, même avec 50 % de charges en moins.

les grands groupes industriels, avant de chercher à survivre, cherchent à faire un maximum de profit et redistribuer le moins possible le résultat du labeur de l'ensemble des salariés aux intéressés.
forcément au bout d'un moment, ça coince.

sanofy, 5 milliards de bénéfice l'année dernière, plan de 2000 suppressions de poste ramené à 800 grâce à l'intervention de l'état. c'est normal peut être ?

[Jarod1]

Je pense que tu confonds la morale et les mécanismes économiques qui sont objectifs.

Les acteurs réagissent globalement sans condisération morale en fonction de leur propre intérêt.

Une entreprise délocalisera si ça lui coute moins cher de rester.

Comme un travailleur préfèrera ne pas travailler si cela lui assure le même train de vie qu'en travaillant.

Tu ne peux en vouloir ni au premier, ni au second.

[Crapulax]

1 000 000 de chomeurs en plus laissés par Sarkozy and Co,c'est plus l'heure de se poser des questions.Meme si ils sont subventionnés,les retombées seront bénéfiques pour la consommation.

[Jarod1]

1 000 000 de chomeurs en plus laissés par Sarkozy and Co,c'est plus l'heure de se poser des questions.Meme si ils sont subventionnés,les retombées seront bénéfiques pour la consommation.

Et bien, ça serait la première fois que ça marcherait.

[Crapulax]

Non,regardes les résultats de Jospin à l'époque avec les contrats aidés et surtout les résultats de débouchées sur des emplois pérennes à l'époque.

Ne rien faire du tout c'est encore faire payer (indirectement) les plus pauvres et les gens dans le besoin.Le public change et c'est bien,au moins ce sont les plus en demandes qui vont etre servis,donc le public prioritaire.